Simon CANTARZOGLOU

Simon Cantarzoglou est né le 15 avril 1897 à Constantinople (Empire Ottoman) d'un père grec. Cadet de la marine grecque, il quitte son pays à destination de Marseille où il s'engage dans la Légion étrangère au sein de laquelle il participe à la guerre 1914-1918. 

En janvier 1941, à Paris, il fonde un club sportif "Les cloches des halles" au sein duquel il forme un groupe de résistants avec entre autres Louis Genoix, le docteur Hugonnet et deux entraîneurs de boxe, MM. Barraut et Mayot. Il installe son PC au 14 rue Sauval dans le quartier des Halles. Le groupe ainsi formé aurait eu des contacts avec plusieurs organisations résistantes : l'Organisation civile et militaire (OCM) et les réseaux Brutus et Confrérie Notre-Dame (CND). Il est finalement rattaché à Libération-Nord dont il devient l’un des groupes d'action. A ce titre, il mène des activités de propagande, de sabotages, de renseignement et d'évasion ainsi que des transports d'armes. Simon Cantarzoglou a également effectué le ramassage et l'hébergement d'aviateurs alliés dans le cadre du réseau Brutus. 

Il échappe de justesse à une arrestation le 4 février 1944 et s'enfuit après avoir abattu deux Allemands. Il est arrêté le lendemain au Châtelet. Transféré de Fresnes à Compiègne le 26 juin 1944, il est déporté à Dachau le 2 juillet 1944 dans le tristement célèbre "train de la mort". Rapatrié en France après la fin de la guerre, il dirige un temps l'association des anciens de Libération-Nord. Il est décoré de la médaille de la Résistance française par décret du 31 mars 1947. 

Simon Cantarzoglou est décédé à Paris le 6 septembre 1981.