Musée de l'ordre de la Libération

Lettre d'information | Octobre 2021

Chers amis de l’Ordre de la Libération,

Le 12 octobre 2021, en début d’après-midi, Hubert Germain, dernier Compagnon et ultime chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération, nous a quittés.
A 101 ans, il se connaissait parfaitement, savait que la fin était proche et s’y était paisiblement préparé.
Il est parti pénétré de ses responsabilités de chancelier d’honneur et serein.
Pénétré de ses responsabilités car jusqu’à l’avant-veille de son décès, il s’assurait encore auprès du délégué national que ce dernier avait bien pris note de ses volontés relatives aux destinées de l’Ordre.
Serein, car ses orientations sur l’avenir de l’Ordre avaient été acceptées par le président de la République. Serein, car le Président lui avait fait le serment de leur mise en œuvre. Serein, car il estimait donc avoir fait face à ses responsabilités vis-à-vis de ses 1 037 Compagnons.
Monsieur Germain, soyez assuré que l’Ordre de la Libération dans toutes ses composantes, la chancellerie, les 23 Compagnons collectifs –5 communes et 18 unités militaires-, le conseil de l’Ordre, le conseil scientifique, la commission nationale de la médaille de la Résistance, les familles de Compagnons, la société des amis du musée de l’Ordre, tiendra le cap voulu par les Compagnons.

La rédaction.

Disparition d'Hubert Germain, dernier Compagnon de la Libération et chancelier d'honneur de l'Ordre

© Présidence de la République

L’Ordre de la Libération a eu la grande tristesse de vous faire part de la disparition de monsieur Hubert Germain, dernier Compagnon de la Libération, survenue le mardi 12 octobre 2021 à l’institution nationale des Invalides à Paris, à l’âge de 101 ans. Elevé à la dignité de grand’croix de la Légion d’honneur par le président de la République le 11 juin 2018, il fut ministre des PTT puis ministre des relations avec le Parlement de 1972 à 1974. Il était chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération depuis novembre 2020.

Aujourd’hui plus que jamais, à l’heure où vient de disparaître le dernier Compagnon de la Libération, l’Ordre de la Libération souhaite développer l’esprit de Défense auprès des jeunes pour que jamais ne s’éteigne la flamme de la Résistance et que les valeurs de l’Ordre puissent être transmises. C’est pourquoi la chancellerie de l’Ordre de la Libération, située au sein de l’Hôtel national des Invalides à Paris, s’appuie d'une part sur les ressources de son musée pour faire découvrir les parcours individuels des Compagnons de la Libération et des médaillés de la Résistance et d'autre part sur un maillage territorial constitué de l'implantation des 23 "Compagnons collectifs", des communes médaillées de la Résistance, ainsi que des conventions signées avec plus de 40 communes et de départements. L'ambition de l'Ordre est de développer sur tout le territoire de telles conventions. 

 

Lire le communiqué de presse de l'Elysée : cliquez ici 

Le délégué national de l'Ordre de la Libération était l'invité d' Europe 1 à l'occasion de l'hommage qui a été rendu le vendredi 15 octobre à Hubert Germain. 

écouter l'émission 

IMPORTANT

Le 10 novembre 2021, monsieur Hubert Germain, dernier Compagnon et ultime chancelier d’honneur, reposera sous le Dôme des Invalides aux côtés des maréchaux Turenne et Vauban, de Napoléon et des maréchaux Foch et Lyautey. Il sera veillé par des soldats, marins et aviateurs des unités « Compagnon de la Libération ». Les Français qui le souhaitent pourront se recueillir et lui rendre hommage, ainsi qu’aux 1 037 autres Compagnons constituant, selon les mots du général de Gaulle, « cette chevalerie exceptionnelle créée au moment le plus grave de l’histoire de France ».

Des livres d'or recueilleront les sentiments de la population et seront versés aux archives de l'Ordre. 

Hubert GERMAIN
Tunis, juin 1943, Hubert Germain.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Bayeux, 1948, discours du général de Gaulle. De gauche à droite les Compagnons de la Libération André Brunel, Hubert Germain et Jules Muracciole.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Hubert Germain et la promotion "Compagnons de la Libération" de Saint-Cyr le 5 octobre 2019
© Ordre de la Libération
Hubert Germain avec des descendants de Compagnons le 18 juin 2021 au Mont-Valérien
© Ordre de la Libération

Cérémonie d'hommage aux Invalides

© Michel Pourny

Le vendredi 15 octobre, le président de la République a présidé la cérémonie d’honneurs funèbres militaires rendus à Hubert Germain, dans la cour d'honneur des Invalides.

Cette cérémonie était retransmise sur France 2. 

 Pour revoir la cérémonie : cliquez ici 

© Présidence de la République
© Présidence de la République
© Michel Pourny
© Michel Pourny
© Michel Pourny
© Michel Pourny
© Michel Pourny
© Michel Pourny
© Michel Pourny

Hommage à Hubert Germain au Levant

© Etat-major des armées /France

Ce vendredi 15 octobre, tandis que le président de la République présidait une cérémonie d’hommage à Hubert Germain aux Invalides, les militaires de la Base aérienne projetée (BAP) au Levant saluaient la mémoire de ce héros lors d’une montée des couleurs solennelle et haute en symboles, présidée par le commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN), le contre-amiral Jacques Fayard.

Au plus près de l’histoire du dernier Compagnon qui avait combattu au Levant, en Syrie et en Libye, avec la poignante sonnerie du « Aux morts » et après la lecture d’un ordre du jour retraçant son parcours, les militaires intervenant au Levant ont ainsi rendu un dernier hommage à l’homme qui symbolise désormais un idéal de liberté. Pour le personnel projeté qui œuvre quotidiennement dans la lutte contre Daech, cette cérémonie était un moment de recueillement mais également de réflexion sur leur engagement au sein de l’opération.

© Etat-major des armées /France
© Etat-major des armées /France
© Etat-major des armées /France

Cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins à Lorient

©SM Corentin Charles/Marine Nationale/Défense

Samedi 2 octobre 2021, le contre-amiral Pierre de Briançon, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, présidait la cérémonie de tradition de l'École des fusiliers marins sur la place Glotin à Lorient.

Présentation au drapeau du 1er Régiment de fusiliers marins, revue des troupes au rythme de la Fanfare du 6ème Régiment du Génie d'Angers, baptême des cours et remise de fourragères...

Le 1er régiment de fusiliers marins étant une unité Compagnon de la Libération, et l'école ayant repris ses traditions, ses personnels ont l'honneur de porter la fourragère verte de l'Ordre de la Libération.

© ©SM Corentin Charles/Marine Nationale/Défense
© SM Corentin Charles/Marine Nationale/Défense

Dévoilement de la stèle dédiée à Marie Hackin à Rombas

© Ville de Rombas

A l’occasion de la traditionnelle Journée du souvenir, organisée par la section locale du Souvenir français le dimanche 3 octobre 2021, la ville de Rombas a souhaité rendre un hommage particulier à l’une des 1 038 Compagnons de la Libération, Marie Hackin, née à Rombas en 1905 et morte pour la France en 1941. 

Une stèle, sculptée par Roland Gonzalez, a été dédiée à cette femme à la destinée extraordinaire et qui fut la première des six femmes nommées Compagnon de la Libération pour avoir œuvré à la libération de la France.  

Cette cérémonie, présidée par monsieur Lionel Fournier, maire de Rombas et conseiller départemental, a rassemblé de nombreuses personnes. Parmi elles, Belkhir Belhaddad,  député de la Moselle, Claude Cambas, représentant des familles de Compagnons de la Libération, Jean-Luc Muller, président du Souvenir français, et les porte-drapeaux de nombreuses sections du Souvenir français, David Piccinonno, chef de corps des Sapeurs-pompiers de Rombas et ses hommes, la police municipale, la Concordia, le Fensch Militaria Motor Club, l’historien Jean-Jacques Sitek ainsi que des membres de la famille de Marie Hackin, toujours présents à Rombas.

Claude Cambas a lu un message du délégué national. 

Claude Cambas, fils d'un Compagnon mosellan, Belkhir Belhaddad, député de la Moselle, Jean-Luc Muller, président du Souvenir Français et Roland Gonzalez autour de la stèle après le dépôt de gerbes
© Ville de Rombas
Dans la cour de l’école élémentaire de la Ville Haute toute proche, les autorités présentes ont lu un discours au public venu assister à cet hommage à Marie Hackin. Le général Christian Baptiste, délégué national de L’Ordre de la Libération s’est aussi associé à cette célébration par le biais d’un discours prononcé par M. Claude Cambas, lui-même fils d’un Compagnon de la Libération mosellan.
© Ville de Rombas

Visite de Stéphane Vrevin, inspecteur académique

Agnès Dumoulin, Stéphane Vrevin, le délégué national, Marie Cuirot, professeur agrégé d'histoire et Vladimir Trouplin
© Ordre de la Libération

Le 10 octobre, le délégué national accompagné de Vladimir Trouplin, conservateur du musée, et d'Agnès Dumoulin, responsable du service des publics, ont reçu Stéphane Vrevin, inspecteur d'académie - inspecteur pédagogique régional et délégué académique à la mémoire, à l'histoire et à la citoyenneté de l’Académie de Paris. Venant de prendre ses fonctions, il a ainsi pris connaissance des actions pédagogiques développées par l’Ordre de la Libération afin de développer l'esprit de Défense. 

L'éducation nationale est un partenaire primordial dans les actions de l'Ordre. 

Cérémonie de présentation au drapeau à l'Ecole de l'Air et de l'Espace

© Armée de l'Air et de l'Espace

Après avoir reçu le poignard d’officier lors d’une cérémonie symbolique le 21 octobre dernier, les élèves-officiers ont été présentés au drapeau sur la base de Salon-de-Provence, en présence du général Stéphane Mille, nouveau chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace le 23 octobre. Celui-ci s’est montré « fier de présider cette cérémonie pleine de symbole ».

Durant cette présentation au drapeau, les élèves ont également reçu la fourragère de l'Ordre de la Libération, transmise par leurs aînés de deuxième année. « Vous faites partie de l’Escadrille française de chasse n°1, comme vos aînés. Soyez-en fiers », commente le CEMAAE. Cette cérémonie, survolée par la Patrouille de France, est la première à laquelle les familles ont pu assister depuis le début de la pandémie. 

© Armée de l'Air et de l'Espace
© Armée de l'Air et de l'Espace
© Armée de l'Air et de l'Espace

Visite du général Stéphane Mille, chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l'Espace

© Ordre de la Libération

Le 25 octobre, le délégué national à reçu le général Stéphane Mille, nouveau chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l'Espace pour lui présenter l'Ordre de la Libération et ses missions. 

Visite du général Jean-Pierre Duplany, délégué au patrimoine de l'armée de Terre

© Ordre de la Libération

Le 28 octobre, Vladimir Trouplin, conservateur du musée a reçu le général Duplany, délégué au patrimoine de l'armée de Terre pour lui présenter l'Ordre de la Libération, son musée et ses missions. 

Baptême de la place Hubert Germain à Montrigraud

© 1er régiment de spahis

Le jeudi 28 octobre, une place "Hubert Germain" a été inaugurée à Montrigaud (Drôme) où le dernier des Compagnons de la Libération avait ses origines familiales. Heureux de cette inauguration dont il avait été informé, Hubert Germain avait demandé au délégué national de l'Ordre de lire le texte suivant durant la cérémonie : 

"Je remercie chaleureusement tous ceux qui sont à l’initiative et à la réalisation de la cérémonie de ce jour. Je suis très heureux qu’à travers ma personne, mon père et mes grands-parents originaires de cette terre soient ainsi également honorés.

C’est une grande joie de me souvenir que c’est à Montrigaud, notamment aux Meuilles mais aussi à Saint-Christophe et Le Larich, ainsi qu’à Meribel ou encore Saint Bonnet que j’ai appris à aimer la terre et la richesse qu’elle me suggérait.

Aujourd’hui âgé de 101 ans et au terme d’une vie bien remplie, il me revient en effet cette anecdote : marchant aux côtés d’un des miens qui labourait, j’ai éprouvé, en fin de sillon, le vertige qui guide l’homme à ses propres racines, dont nul ne peut se dispenser.

Le contact enrichi par ces hommes, par cette terre, et par sa fierté a beaucoup contribué à faire monter en moi mon amour pour la France.

Oui, c’est dans ces paysages que j’ai retrouvé les racines fondamentales de mes ancêtres.

Et ces paysages ne m’ont jamais quitté. Cette histoire vous en convaincra : lorsque j’étais enfant, on m’avait demandé de conduire deux mules depuis les Meuilles chez le forgeron. Il s’appelait Martial. Arrivé chez lui et le regardant travailler, je fus frappé par le manche de son marteau tant il était poli et usé par le frottement de ses mains. Martial me voyant l’observer, a voulu me montrer le paysage environnant. Et il m’a dit les mots suivants qui sont restés gravés dans mémoire : « Regarde autour de toi, tous ces champs, il n’y en a aucun qui m’appartient, mais tout de même, c’est moi qui fournit les socs de charrue et tous les outils qui ont permis de modeler le paysage et de donner à cette terre toute sa majesté ». Et bien croyez-le ou non, c’est à Martial et à ses leçons que j’ai pensé lors du débarquement sur les côtes de Provence le 15 août 1944, alors que je foulais, pour la première fois depuis cinq ans, la terre de ma patrie.

D’autres souvenirs me reviennent. Quand je battais la campagne en jouant avec mon grand copain, mon chien Bistou. Ou encore le visage de Thérèse Charvat, mon institutrice si efficace car très exigeante. Savez-vous qu’elle m’a même poursuivi lorsque j’étais ministre pour me rappeler quels étaient mes devoirs pour la France. Vous comprenez pourquoi elle était tant aimée par tous.

J’ai d’ailleurs été très heureux de pouvoir rendre quelques services à Montrigaud dans ma fonction ministérielle.

Sachez aussi que j’ai avec moi, ici dans ma chambre à l’hôtel national des Invalides, un peu de terre de Montrigaud et j’ai exprimé la volonté qu’elle soit mise dans mon cercueil pour m’accompagner à jamais.

Je remercie le général Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération et mon ami, d’avoir bien voulu vous lire ce message."

 

© 1er régiment de spahis
© 1er régiment de spahis
© Montrigaud
© 1er régiment de spahis
© 1er régiment de spahis
© 1er régiment de spahis
© 1er régiment de spahis
© 1er régiment de spahis
© 1er régiment de spahis
© 1er régiment de spahis

Parce qu’un musée d’histoire contemporaine est constitué d’objets qui témoignent que « l’histoire a eu lieu » mais également d’archives et de photographies sans lesquelles la contextualisation est impossible, parce que le musée de l’Ordre détient aussi dans ces domaines des collections d’une grande richesse, il nous a semblé intéressant d’élargir désormais à ces trois domaines la rubrique de « L’objet du mois », en laissant à ceux qui en ont la charge directe le soin de les choisir et de les commenter.

L'objet du mois par Margot Durand, responsable de la régie des collections et des expositions

© Musée de l'Ordre de la Libération

Vareuse d’uniforme de Gustavo Camerini

Cette vareuse d’uniforme de la 13e demi-brigade de Légion étrangère a une histoire particulière. Elle a, en réalité, été portée successivement par deux Compagnons de la Libération. Elle appartenait au sous-lieutenant Jean-Marie Souberbielle, engagé dans la France libre dès août 1940 et qui, en 1942, a rejoint la 13e DBLE dans le même bataillon que le lieutenant Gustavo Camerini. Le sous-lieutenant Souberbielle trouve la mort lors de la bataille d’El-Alamein en Égypte fin octobre 1942. Son camarade Camerini, qui s’est distingué lors de la bataille de Bir-Hakeim, rapporte après sa mort la vareuse à la mère de Jean-Marie Souberbielle qui vivait au Moyen-Orient. Cette dernière offrit la vareuse à Gustavo Camerini qui la porta en souvenir de son compagnon jusqu’à sa démobilisation en 1945.

 

 

L'archive du mois par Roxane Ritter, responsable des archives et de la bibliothèque

Proclamation manuscrite du général Brosset radiodiffusée le 21 novembre 1944. Don de Maurice Druon
© Musée de l'Ordre de la Libération

Nommé général de brigade le 1er juin 1943, Diego Brosset prend le commandement de la 1ère division française libre le 1er août de la même année.

Fin 1944, alors que la 1ère DFL est engagée dans la bataille des Vosges, Brosset rédige et enregistre un texte pour présenter sa division à la radio et servir d’introduction aux reportages réalisés par Maurice Druon pour le Parisien libéré. Rédigé dans sa roulotte de commandement du côté de Ronchamp, ce texte magnifique témoigne de l’attachement du général à ses hommes et de sa personnalité, marquée par l’exigence morale, l’amour de la grandeur, mais également l’amour des mots.

Ces propos seront radiodiffusés le 21 novembre 1944, au lendemain de sa mort accidentelle. L’enregistrement est aujourd’hui perdu mais le musée possède ces deux pages, sans doute le dernier manuscrit rédigé par Diego Brosset en dehors de ses ordres de batailles.

 

Transcription

Ma division, vous voulez savoir ce qu’est pour moi ma division, pour moi et pour les autres ? La première D.F.L. ? Elle est comme ma fille, une fille susceptible, bien douée, capricieuse, difficile et, quand elle veut, charmante. Mais soyons objectif. Elle a des excuses à ne pas être comme tout le monde. Elle s’est formée en courant le monde. Née de Narvick, première nursery en Angleterre, elle a commencé sa carrière par un tour d’Afrique, comme on faisait autrefois, pour s’affirmer son tour de France. Elle n’était encore alors qu’un espoir ; un espoir qui s’est affirmé en Érythrée où elle a fait ses premières armes en 41, confirmée en Syrie, adolescente au désert de Libye, elle n’avait pas encore tous ses moyens matériellement, car « la valeur n’attend pas... » vous savez, et moralement elle s’est prouvée, avant que d’être tout à fait adulte, à Bir-Hakeim, digne d’être comparée aux meilleures troupes du vieux passé français. D’où un incontestable prestige ; et, arrivant en Afrique du nord, après avoir combattu et vaincu en Tunisie, elle a pris toute sa taille, s’agglomérant des sympathies, des sympathies agissantes.

Tout à fait elle-même, en possession de tous ses moyens, elle est partie pour l’Italie sûre d’elle. Le 11 mai, elle venait d’arriver sur le Garigliano quand s’est déclenchée l’offensive pour Rome. Là s’est affirmée sa bonne étoile. C’est une grande unité qui a de la chance.

Elle est un peu flirt, et les succès l’ont grisée ; elle flirt avec la mort ; un peu trop ; c’est ce qui m’attriste parfois ; elle y laisse des plumes ; mais elle est de ces êtres – un véritable être vivant – auxquels il faut tout pardonner. On l’aime ; et elle se refait après chaque chagrin, plus belle d’être plus aimée, plus entourée. Les crises d’effectifs n’existent pas pour elle. Elle en profite pour changer de toilette, et Dieu sait si elle en a eu de variées, elle était surtout noire, elle est blanche. Coloniale avec les Sénégalais – à l’effectif de cinq bataillons – elle a dû se séparer de ses fidèles noirs, ayant changé de climat. Elle a retrouvé la France avec joie, on lui a fait fête et les Français sont venus nombreux remplacer leurs frères d’Afrique qui repartent chez eux, porter la bonne parole qu’elle leur a enseignée.

Mais elle est pleine d’ambition pour ses nouveaux hommes, elle les voudrait parfaits.

Et puis elle a beaucoup voyagé, elle a des souvenirs, cela rend parfois mélancolique. Mais elle est pleine de vitalité, on peut lui faire confiance. Je lui fais confiance. La France peut compter sur elle. Elle a fait ses preuves ; mais elle sait qu’il faut toujours répéter les mêmes choses, elle les refera. Maintenant, il est évident que je suis partial. Venez avec moi dans ma jeep la surprendre où elle est, vous jugerez vous-même, nous allons en faire le tour.

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

La photo du mois par Béatrice Parrain, responsable des collections photographiques

Louis MAGNAT
© Musée de l'Ordre de la Libération

Jusqu’à très récemment, nous ne possédions qu’une très mauvaise numérisation du portrait du Compagnon de la Libération Louis Magnat. Aujourd’hui grâce à sa fille, Jacqueline Magnat, qui a bien voulu donner au musée quatorze photographies de son père, nous pouvons illustrer sa biographie avec un portrait de qualité réalisé au lendemain de la Libération de Paris.

Louis Magnat (1915-2012) prend part à toutes les campagnes de la 2e DB, du Fezzan jusqu’aux dernières résistances allemandes à Berchtesgaden.

Louis MAGNAT
© Musée de l'Ordre de la Libération

Ouverture de l'exposition "La guerre des Ondes. Londres, Paris, Vichy. 1940-1944"

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le lundi 4 octobre à l’occasion de l’inauguration de l'exposition temporaire "La guerre des Ondes. Londres, Paris, Vichy. 1940-1944 », Lionel Dardenne, commissaire de l’exposition, a accueilli plus de 15 journalistes lors d'une visite de presse pour leur présenter les enjeux de cette guerre des ondes ainsi que plusieurs objets notamment des affiches de propagande et des extraits audio de l'époque.  

En savoir plus sur l'exposition 

Ecouter le podcast "La marche du monde"

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

Remise du prix Bulles de mémoire

© ONACVG

Pour leur bande dessinée sur Émilienne Moreau-Évrard, l'une des 6 femmes Compagnon de la Libération, cinq élèves de troisième du collège Jean Monnet d'Aubigny-en-Artois (Hauts-de-France) ont remporté le prix Ordre de la Libération du concours de bandes dessinées « Bulles de mémoire » organisé par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) et dont l’Ordre de la Libération est partenaire.  

Le jeudi 7 octobre, l’Ordre de la Libération leur a remis leur prix et leurs récompenses au ministère des Armées en présence de la ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, Geneviève Darrieussecq.

Visite d’une délégation du Charles de Gaulle

© Musée de l'Ordre de la Libération

Dans le cadre d'une visite organisée en liaison avec la ville de Paris, Compagnon de la Libération, le commandant du porte-avion Charles de Gaulle, le capitaine de vaisseau Sébastien Martinot, et quelques membres de l’équipage, ont découvert le musée de l’Ordre de la Libération. Le groupe a montré un vif intérêt pour les collections du musée et notamment pour les salles dédiées aux Forces navales françaises libres.. Le porte avion portant le nom du fondateur et grand maitre de l'Ordre de la Libération, depuis le 14 juillet 2011, l’équipage du Charles de Gaulle porte la fourragère de l’Ordre qui lui fut remise au large des côtes libyennes, lors de l’opération Harmattan (19 mars-31 octobre 2011).

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

Visite des attachés de défense étrangers

© Musée de l'Ordre de la Libération

A la demande de la direction générale des relations internationales et de la stratégie du ministère des Armées, vingt-six attachés de défense ont découvert le musée de l’Ordre de la Libération le mercredi 13 octobre. Venant de plusieurs pays tels l’Egypte, Israël, le Pakistan, la Roumanie, le Japon, le Royaume-Uni, Chypre, etc., ils ont suivi une visite guidée en anglais par Lionel Dardenne, assistant de conservation. 

C'est l'occasion de rappeler que 59 Compagnons étaient originaires de 25 pays. 

Retour sur la soirée culturelle "La guerre des ondes"

© Musée de l'Ordre de la Libération

Dans le cadre de l’exposition temporaire « La guerre des ondes. Londres – Paris – Vichy. 1940-1944 », Aurélie Luneau, historienne et productrice sur France Culture, et Lionel Dardenne, commissaire de l’exposition, ont donné une conférence très appréciée le jeudi 21 octobre. En s’appuyant sur des extraits audio, des photographies et des documents, ils ont évoqué la lutte à laquelle se sont livrées, sur les ondes, sur les murs des villes et dans les maquis, les radios de la Résistance et celles de l’Occupation et de la collaboration.

Ecouter Lionel Dardenne et Aurélie Luneau 

Ecouter un extrait radio de 1941 

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

80 ans de l'Escadron de Chasse "Ile-de-France", unité Compagnon de la Libération

© Armée de l'Air et de l'Espace

Le 14 octobre 2021, après l'Escadron de Chasse 3/30 "Lorraine", c'est au tour de l'Escadron de Chasse 2/5 "Île de France", également unité Compagnon de la Libération depuis le 28 mai 1945, de célébrer ses 80 ans d'existence, sur la base aérienne 115 "Capitaine de Seynes" d'Orange.

Le 20 octobre 1941 le général de Gaulle signait le décret autorisant la création de la première unité de chasse française libre autonome en Grande-Bretagne, le premier "Free French Squadron 340", baptisé groupe de Chasse "Île-de-France".

Créé en novembre 1941 à Turnhouse en Écosse, le groupe est constitué à l'origine de pilotes et mécaniciens de l'armée de l'air et de l'aéronavale, les mécaniciens comptant en outre dans leurs rangs de nombreux polynésiens.

En 1946, le groupe rentre au sein de la Chasse française, et intègre la 5e Escadre de chasse stationnée à Reghaia en Algérie.

Après l'Indochine, de 1949 à 1951, le groupe, devenu Escadron de Chasse 2/5 "Île de France", stationne sur la base aérienne d'Orange-Caritat, base qu'il ne quittera plus.

Le 14 octobre 2021, le groupe "Ile de France" célèbre ce double événement : 80 ans d'existence et 70 ans d’engagement sur la BA 115 d'Orange !

Et autant d'années passées à combattre sous tous les cieux les ennemis de la France...

La matinée est consacrée à divers ateliers de présentations, avec cabines de simulation permettant aux invités de s’initier aux sensations du Mirage 2000.

Dans l’après-midi, une cérémonie militaire aux ordres du commandant "Alexandre" permet à plusieurs pilotes de l’Escadron d'être décorés de la Légion d’honneur, et au major général de l’armée de l’Air et de l’Espace de prononcer l’ordre du jour relatif à cet anniversaire.

Puis anciens et invités ont pu se délecter des aéronefs présentés en statique et en dynamique dont le "Gusto Tactical Display" (équipe de présentation de 2 Mirage 2000C), le Rafale Solo Display, la patrouille de France, l'EVAA, et un certain nombre d'avions étrangers.

Enfin, à la tombée du jour, après le traditionnel "beer call" ponctué par une dernière démonstration de l’équipe de voltige de l’armée de l’Air, une soirée prestige a permis à tous de se réunir autour du Mirage 2000 spécialement décoré pour l'occasion, arborant fièrement une livrée magnifique reprenant en particulier la devise de l'Ordre inscrite au dos de la croix de la Libération et les couleurs du ruban.

 

© Armée de l'Air et de l'Espace
© Armée de l'Air et de l'Espace
Mirage2000 avec une croix de Lorraine en intrados
© Armée de l'Air et de l'Espace

Ordre du jour de l'amiral Pierre Vandier, chef d'état-major de la Marine

© Marine Nationale

Afin de rendre hommage à Hubert Germain et le donner comme source d’inspiration à tous ceux qui servent dans la Marine nationale, l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine nationale a ordonné que cet « Ordre du Jour » soit lu dans toutes les unités de la Marine d’ici le 11 novembre.

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80e anniversaire de l’exécution des fusillés de Souge

© MRF

1941 est une année charnière pour la Résistance en France. Les mouvements et les réseaux commencent à se structurer. D’autre part, l’engagement du parti communiste dans la Résistance, avec l’attaque allemande contre l’URSS de juin 1941, entraine le début de la lutte armée (sabotages et attentats). L’occupant réplique avec la « politique des otages » en multipliant les exécutions collectives de représailles touchant majoritairement les internés communistes.

Le 24 octobre 1941, cinquante otages sont ainsi fusillés au camp de Souge, près de Bordeaux, à la suite de l'attentat du 21 octobre contre le conseiller militaire Reimers. Exécution qui suit de deux jours celle de 48 otages à Nantes, Châteaubriant et au Mont-Valérien. Cette politique visant à frapper de terreur les populations a plutôt un effet inverse et produit sur les Français un sentiment de colère à l’égard de l’occupant, ce qui conduira ce dernier à changer de stratégie et à procéder dès 1942 à des déportations massives d’opposants politiques et de résistants.

 

Le 24 octobre 2021, à l’occasion de la cérémonie d’hommage, nous avons interrogé Jean Lavie, président de l’association du souvenir des fusillés de Souge :

Pourquoi commémorer ce souvenir des fusillés 80 ans après ?

« Pour l’avenir, agir contre l’oubli est notre mot d’ordre. Le regard sur l’histoire permet de comprendre comment arrivent les abominations et ainsi pouvoir les éviter et savoir les combattre. Il est fondamental de se souvenir, toujours, que les régimes ou les personnes qui ne respectent pas les libertés individuelles et collectives sont un danger pour l’humanité. Tel est le fondement de l’action de notre association, fondement qui unifie, dans leurs différences, ses composantes associatives et ses adhérents individuels. »

Parmi les 50 otages (https://www.fusilles-souge.asso.fr/1941-le-debut-de-la-resistance-armee/24-octobre-1941/), neuf recevront la médaille de la Résistance française à titre posthume :

« Jean Girard, Pierre Girard, Louis Guichard, Jean Baptiste Raufaste, Pierre Vilain appartenaient à un groupe de 7 jeunes gaullistes résistants du groupe Bergez-Auriac. Ils sont fusillés parmi les 50 otages choisis sur liste préparée par la police française et arrêtée par les nazis. Ceux-ci avaient demandé qu’il y ait quelques gaullistes avec une majorité de communistes. Henri Bonnel, Emile Dupin, et Roger Leborgne, venus du Nord et de Bretagne avaient été arrêtés au passage de la ligne de démarcation. Charles Nancel Pénard compte parmi les 37 communistes patriotes-résistants fusillés comme otages le 24/10/41. »

© MRF

Inauguration d'un mémorial en l'honneur de 12 Compagnons de la Libération

© Ville de Buxy

Le samedi 16 octobre, le préfet de Saône-et-Loire inaugurait le mémorial des 12 Compagnons de la Libération à Buxy en présence de madame le maire, madame Marie-Claude Jarrot, fille de Compagnon par son père et de médaillée de la Résistance par sa mère, monsieur Philippe Radal, président de la Société des amis du musée de l’Ordre de la Libération et représentant du délégué national, ainsi que des parlementaires, de nombreux élus et de la population.

Cette stèle permettra d'inscrire dans la mémoire collective les noms des 12 Compagnons de la Libération nés dans le département.

Voir la liste de ces 12 Compagnons 

© Ville de Buxy
© Ville de Buxy
© Ville de Buxy
© Ville de Buxy

Inauguration d’une place Gaston Duché de Bricourt, Compagnon de la Libération, à Guignen (Ille-et-Vilaine)

© AFCL

Le 2 octobre, à l’initiative de la municipalité de Guignen, la mémoire du jeune Saint-Cyrien, tombé à 28 ans dans le désert libyen, a été honorée lors de l’inauguration de la place Gaston Duché de Bricourt. Particulièrement nombreux, les membres de la famille de Bricourt ont pu entendre Frédérique de Bricourt, petite-nièce par alliance du Compagnon, évoquer l’amour de la vie de l’« oncle Gaston », sa foi profonde et le double sacrifice de ses jeunes années par amour de la France : une première fois, en ralliant la Grande-Bretagne, une seconde en refusant un emploi au QG de la France libre, pour ne pas abandonner ses tirailleurs. Clotilde de Fouchécour a lu au nom de l’AFCL un texte écrit par François Broche, fils du lieutenant-colonel Félix Broche, mortellement touché par le même obus que son adjoint Duché de Bricourt, le 9 juin 1942. 

Le Crédit Mutuel

© Crédit mutuel

Par ce « grand Partenariat » le Crédit Mutuel soutient les actions de l'Ordre de la Libération et en particulier, a la volonté de contribuer à la formation à la citoyenneté des jeunes Français, par la mise en exergue et l’étude de l’engagement, aux heures les plus sombres de l’histoire de la France, de jeunes concitoyens des générations précédentes.

L’accent est mis sur les valeurs individuelles et collectives qui motivaient les acteurs des Forces françaises libres et de la Résistance intérieure.

Le but est de faire prendre conscience à nos jeunes compatriotes, que quelles que soient les vicissitudes auxquelles ils sont ou seront confrontés, il y a toujours l’alternative entre un destin subi ou choisi.

Le Crédit Mutuel est convaincu que c’est l’engagement de chacun et l’adhésion à l’histoire commune qui permet de transformer les individus en peuple et les territoires en Nation.

Retrouvez les évènements du mois de novembre ci-dessous :

10 novembre 2021 de 10h à 19h

Le 10 novembre 2021, monsieur Hubert Germain, dernier Compagnon et ultime chancelier d’honneur, reposera sous le Dôme des Invalides aux côtés des maréchaux Turenne et Vauban, de Napoléon et des maréchaux Foch et Lyautey. Il sera veillé par des soldats, marins et aviateurs des unités « Compagnon de la Libération ». Les Français qui le souhaitent pourront se recueillir et lui rendre hommage, ainsi qu’aux 1 037 autres Compagnons constituant, selon les mots du général de Gaulle, « cette chevalerie exceptionnelle créée au moment le plus grave de l’histoire de France ».

Des livres d'or recueilleront les sentiments de la population et seront versés aux archives de l'Ordre. 

11 novembre 2021
Cérémonie nationale de transfert du corps du dernier Compagnon de la Libération au Mont-Valérien

Le 11 novembre, dans la matinée, Hubert Germain sera conduit sur un engin blindé AMX-10 sans tourelle baptisé « Bir Hakeim », escorté par la garde républicaine à cheval, depuis les Invalides sous l’Arc de Triomphe où son cercueil sera placé face à la tombe de « l’Inconnu », comme l’appelait le général de Gaulle.

L’après-midi, au Mont-Valérien, dans une dernière séquence plus intime, en présence des personnels de l’Ordre de la Libération, des 23 Compagnons collectifs – 5 villes et 18 unités militaires-, des membres du conseil d'administration, du conseil scientifique, des familles de Compagnons, ainsi que de scolaires de la ville de Suresnes qui abrite le monument de la France Combattante, le président entrera seul dans la crypte avec Hubert Germain, afin de saluer une ultime fois le dernier Compagnon de la Libération.

La cérémonie sera retransmise sur France 2.

4 novembre
Conférence "Les 6 femmes Compagnon de la Libération" à Grenoble

© Musée de l'Ordre de la Libération

A l'occasion du 77e anniversaire de la remise de la croix de la Libération à la ville de Grenoble, Vladimir Trouplin évoquera le parcours des 6 femmes Compagnon de la Libération. Auditorium du musée de Grenoble, jeudi 4 novembre à 18h. 

12 novembre 2021
Hommage aux 5 Compagnons de la Libération du Lot-et-Garonne

© Ordre de la Libération

Un hommage aux « 5 Compagnons de la Libération du Lot-et-Garonne » est organisé le 12 novembre après-midi, avec le soutien de l‘Ordre de la Libération et du Crédit mutuel Midi-Atlantique, par quatre communes du Lot-et-Garonne ayant vu naitre un Compagnon de la Libération, dont deux à Clairac, une statistique rarissime !

Cet événement placera en son cœur la jeunesse de ces communes, des classes de CM2 et de troisième, soit près de 150 enfants, acteurs et participants.

L'hommage, ouvert au public, vise à sensibiliser les scolaires aux parcours d’exception des 5 Compagnons de la Libération du Lot-et-Garonne.

14 novembre
Visite théâtralisée

© Ankréation

Laissez-vous conduire dans le musée par cinq grandes figures de la Seconde Guerre mondiale. Vous serez plongés dans la clandestinité de la Résistance intérieure et le poids du système concentrationnaire mais aussi dans l’aventure incroyable des combats en Afrique et de la libération de la France. Ces exemples de courage et de bravoure sont à découvrir en famille, à partir de 8 ans.

Ce spectacle est co-écrit par Xavier Depoix et Ambre Kuropatwa de la compagnie Ankréation. 

La visite est gratuite : S'inscrire 

Voir le teaser de la visite 

18 novembre 2021 à 19h
Soirée culturelle "La dernière journée du Général"

© Musée de l'Ordre de la Libération

Dans le cadre des soirées des « Amis du musée », l’historien et journaliste François Broche reviendra sur  La dernière journée du Général. 

Si vous souhaitez assister à la conférence en présentiel, l'inscription est obligatoire : s'inscrire  (Un pass sanitaire vous sera demandé à l'entrée du musée) 

Pour ceux qui souhaitent suivre la conférence à distance : 

- Sur Zoom en visioconférence : en copiant/collant le lien suivant et en renseignant simplement votre adresse mail : https://us06web.zoom.us/j/82274105414 

- Sur Facebook en live : en vous rendant sur la page Facebook de l’Ordre pour suivre la conférence en direct : https://www.facebook.com/ordredelaliberation

( Il n'est pas nécessaire d'être inscrit sur Facebook pour suivre la conférence) 

19 novembre 2021
Le Petit Quizz sur les Compagnons de la Libération

© Ordre de la Libération

Qui sont les Compagnons de la Libération ? Quelles raisons motivent leur engagement ? Qui est le premier Compagnon ? Lequel s'illustre lors du débarquement du 6 juin 1944 ? Qui sont les 6 femmes décorées de cette prestigieuse décoration ? Quel Compagnon a reçu deux fois le prix Goncourt ?

50 questions et réponses sur cet ordre national, les Compagnons et médaillés ainsi que sur les objets emblématiques du musée de l'Ordre de la Libération.

A partir du 19 novembre, retrouvez le livre le Petit Quizz sur les Compagnons de la Libération en vente dans toutes les bonnes librairies ou en précommande sur le site de la FNAC (dès le 5 novembre).

 

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