Lettre d'information | Octobre 2020
Chers amis de l’Ordre de la Libération,
NON !
Les Compagnons ont été qualifiés par des historiens comme les tenants du « NON intransigeant ». Alors que tout inclinait à se soumettre, à se coucher, et que sous couvert de la raison, la pensée dominante était de souffrir l’inacceptable et la barbarie d’alors, ils se sont levés et ont dit de toute la force de leurs convictions : NON !
Le vendredi 16 octobre, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie de 47 ans, a été victime d’un « attentat islamiste caractérisé » selon les mots du président de la République. Face à la barbarie islamiste haineuse, s’attaquant aux fondements de la République, à l’instar des Compagnons, sachons dire NON !
C’est pourquoi en s’appuyant sur l’exemple de ces « NON intransigeants », l’Ordre de la Libération a l’ambition d’être une boussole de citoyenneté au profit, en particulier, de la jeunesse de France. Nos actions visent, non à leur donner du prêt-à-penser, mais que, confrontés aux engagements lumineux des Compagnons et des médaillés de la Résistance et animés par un patriotisme républicain, ils se forgent la conviction qu’aux heures graves il vaut toujours mieux combattre pour un destin choisi que de se soumettre à un destin imposé.
C’est pourquoi, convaincus de l’utilité de nos actions face à l’obscurantisme fanatique, et en dépit des contraintes sanitaires et des restrictions des déplacements scolaires, nous essayons de les maintenir le plus possible et vous relatons les principales d’octobre.
Le délégué national.
Espérer pour la France
C’est l’un des derniers Compagnons de la Libération qui témoigne dans cet ouvrage. « Je vais avoir besoin de vous », dit simplement le général de Gaulle au jeune Hubert Germain lorsque celui-ci arrive en Angleterre en juin 1940, parmi les premiers Français libres. Hubert Germain a 19 ans, sera chevalier de la Légion d’honneur à 21 ans, Compagnon de la Libération deux ans plus tard : « Quand vous êtes reçu comme Compagnon, c’est comme si la foudre vous tombait dessus » résume-t-il. Légionnaire de la mythique 13e DBLE, Hubert Germain combat à Bir Hakeim, El Alamein, en Italie où il est blessé, puis durant toute la campagne de libération de la France. Il sera aussi maire, député puis ministre de Georges Pompidou. « Vous m’emmerdez avec Germain ! », rétorque le général de Gaulle alors qu’on le presse, vingt ans plus tard, d’écouter celui qu’on a envoyé rencontrer les émissaires des généraux putschistes d’Alger. Hubert Germain pardonne tout à celui qu’il considère comme son deuxième père.
À cent ans, Hubert Germain n’a jamais cessé de résister. « Quand le dernier d’entre nous sera mort, la flamme s’éteindra. Mais il restera toujours des braises. Et il faut aujourd’hui en France des braises ardentes ! » C’est le message que veut laisser Hubert Germain dans ce témoignage inédit, recueilli par Marc Leroy. Le siècle y défile, de l’inacceptable défaite de 1940 pour ce fils d’officier supérieur, à la mort du général de Gaulle – « l’enterrement d’un grand prince médiéval d’occident » – jusqu’aux épreuves vécues par la France aujourd’hui.
L’Ordre de la Libération est partenaire de cet ouvrage.
Voir la vidéo de présentation de l'ouvrage
- 96 pages
- 17 €
- Bibliographie, 6 Illustration(s) couleurs, 6 Illustration(s) N&B
- Livre broché
- 12.5 x 19 cm
Baptême de la promotion 2019 de l’École militaire de santé de Lyon-Bron
Le 3 octobre, la ministre des Armées, madame Florence Parly a assisté à la cérémonie de baptême de la promotion 2019 des élèves médecins et pharmaciens de l'Ecole militaire de santé de Lyon-Bron. Cette promotion 2019 a été baptisée Guy Charmot, en l'honneur de ce médecin militaire formé à Lyon, résistant et Compagnon de la Libération. Madame Dominique Charmot, fille du Compagnon, était présente à cette cérémonie.
> Question à l'aspirant médecin Tiphaine de la promotion Guy Charmot :
Que représente pour vous et votre promotion, le nom de baptême Guy Charmot, Compagnon de la Libération et médecin militaire ?
« C'est rendre hommage à sa mémoire mais c'est aussi pour nous un chemin de réflexion au sujet de notre vocation et d’affermissement de nos convictions.
Guy Charmot était un homme d’une remarquable polyvalence, source d’inspiration et d’idéaux qui nous suivront lorsqu’à notre tour nous tâcherons d’œuvrer pour la Patrie et la collectivité. C’est autour de cette plurivalence que s’organise toute la complexité d’être homme ou femme, officier et professionnel de santé, ferme mais à l’écoute, solide mais sensible, capable de sauver ou de retirer la vie, sachant obéir et diriger.
En tant que soignant durant la Seconde Guerre Mondiale, Charmot a fait preuve de dévouement sans relâche. En tant qu’officier, les témoignages soulignent sa réactivité, les risques entrepris au cours des combats, son abnégation. Comme résistant, il a choisi cette voie de non-capitulation qui en appelle à une autre qualité : le courage. Comme homme, il était bienveillant à l’égard des plus jeunes, généreux et enthousiaste.
Tout ceci se rejoint pour conduire à une qualité qui a transcendé sa vie : l’humilité. Et c’est pour nous la plus belle des leçons de vie car les compétences, qualités, efforts et sacrifice ne peuvent être magnifiés que s’ils sont accomplis dans l’humilité la plus totale. Il n’est pas de meilleur meneur que celui qui dirige dans la gratuité et le service, de meilleur soignant que celui qui s’intéresse à tout et se remet en question, d’homme plus altruiste que celui qui sait se faire passer en dernier. »
Aspirant médecin Tiphaine pour la promotion Guy Charmot
Le dimanche 11 octobre, à la suite de leur baptême, une partie de la promotion Guy Charmot s'est rendue au musée de l'Ordre de la Libération pour une visite des collections et parcours des Compagnons de la Libération.
C’est avec beaucoup de fierté bien sûr que j’ai appris en juillet que mon père, Guy CHARMOT, serait le parrain de la promotion 2019 des élèves de l’École de Santé des Armées (ESA) de Lyon Bron.
Avant le baptême, un groupe d’élèves m’a accueillie et nous avons pu un peu échanger. J’ai été frappée par l’ardeur et la fierté avec lesquelles ces jeunes élèves m’ont présenté leur travail en amont du baptême lui-même: un travail de conception (l’expo sur mon père, l’insigne, le chant) impressionnant par son volume et sa qualité. Leur évocation de mon père est superbe, et de découvrir son souvenir vivre entre les mains d’une nouvelle génération de «camarades » est rassérénant. Ces jeunes élèves sont déjà insérés dans l’histoire d’un service prestigieux de l’Armée, la présentation du musée de l’École qu’ils m’ont faite en témoigne ; et ils ont conscience de l’importance de la transmission des valeurs portées par le service de santé des armées.
La cérémonie du baptême lui-même est le moment le plus marquant bien sûr. Ce qui m’a personnellement profondément émue, a été d’entendre prononcer le nom de mon père en réponse à la question « Quel est le nom de cette promotion ?» . Ce fut un moment symbolique d’une grande intensité, comme celui de la transmission du fanion de la promo des mains de madame la ministre des Armées au major de la promo. Pour moi, à ce moment du baptême, c’est comme s’il avait été de nouveau là, présent. Mais c’est surtout comme si avait débuté une nouvelle vie, une sorte de vie mémorielle, dans la fraternité des autres Compagnons et d’une longue lignée de médecins militaires.
Cérémonie à Cherbourg
Le 7 octobre, à la suite de la cérémonie de renomage des unités de fusiliers marin sur le Charles de Gaulle à Brest de septembre, une émouvante cérémonie de présentation au fanion de la compagnie de fusiliers marins Le Goffic (anciennement compagnie de fusiliers marins de Cherbourg) a été organisée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires, principalement le vice-amiral d’escadre Philippe Dutrieux, préfet maritime commandant l’arrondissement et la zone maritime de la Manche et de la mer du Nord, le contre-amiral Christophe Lucas, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, le lieutenant de vaisseau Renaud du Coulombier, commandant la compagnie de fusiliers marins Le Goffic. Plusieurs élus locaux avaient également fait le déplacement ainsi que Jean-Paul Neuville, président de l’Association des Familles de Compagnon de la Libération qui représentait le général Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération et des descendants du Compagnon Pierre Le Goffic.
Le 1er septembre 2020, lors de la passation de fonction du chef d’état-major de la Marine, l’amiral Prazuck avait annoncé le changement de noms des 9 unités de fusiliers marins. A cette occasion, il avait remis à chacun des commandants le nouveau fanion de son unité.
Chaque unité de fusiliers marins portera désormais le nom d’un grand ancien, Compagnon de la Libération (Amyot d’Inville, Détroyat, Morsier (de), Le Goffic, Le Sant, Colmay, Morel, Bernier) et Brière, seul marin inhumé au Mont Valérien, ayant servi glorieusement au sein du 1er bataillon de fusiliers marins qui deviendra ensuite le 1er Régiment de fusiliers marins.
Ce changement de nom s’inscrit dans une démarche mémorielle de la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO) et de renforcement de ses traditions historiques.
Après les allocutions, la présentation du fanion à l’unité, la remise de décorations, ainsi que de bâchis au nouveau nom de la compagnie, la cérémonie s’est achevée par le dévoilement d’une plaque de baptême et a été suivie de démonstrations dynamiques des capacités opérationnelles de l’unité.
Un déjeuner, moment convivial de partage entre des descendants de Compagnon et une unité Compagnon ainsi qu’avec les autorités civiles et militaires a clôturé cette journée
Cérémonie de présentation au Drapeau de la promotion 2020 de l’École de l’air
Pour la deuxième fois dans l’histoire de l’École de l’air, les élèves-officiers ont reçu la fourragère de l’Ordre de la Libération des mains de leurs aînés. Cette décoration sert à perpétuer le souvenir des unités ayant participé à la libération de notre pays, dans le cadre de la reprise de compagnonnage de l’Escadrille française de chasse n°1 (EFC1). « L’escadrille française de chasse n°1, votre escadrille, décorée de la Croix de la Libération, vous montre la voie de l’esprit de sacrifice dont vous devez faire preuve pour la liberté de la France. » déclara le général Éric Autellet, major général de l’armée de l’Air et de l’Espace.
« J’ai ressenti toute la solennité et le symbolisme de ce moment : ce sont des sensations qu’on ne peut vivre nulle part ailleurs. La présentation au drapeau, c’est aussi un temps de reconnaissance du travail qu’on a accompli depuis notre arrivée, comme si l’armée nous légitimait maintenant comme appartenant à son corps », affirme l’aspirant Clara. Cette cérémonie clôt la première phase d’instruction militaire et laisse place à la formation initiale académique qui se tiendra au sein de l’École de l’air.
80e anniversaire de la création de l'Ordre de la Libération | Émission d'un timbre
Le 17 novembre 2020, La Poste émet un timbre à l’occasion du 80e anniversaire de l’Ordre de la Libération. Il sera proposé en avant-première à Grenoble et à Paris, le 16 novembre, date anniversaire de la création de l’Ordre.
Mais revenons un peu sur l'histoire du timbre et de ce timbre en particulier :
Le premier timbre -poste français a été émis en 1849. Y figurait alors la République représentée par Cérès , déesse romaine des moissons qui incarnait une vision nourricière d’une France encore essentiellement rurale… Aujourd’hui, c’est Marianne qui figure sur le timbre d’usage courant.
Précisons que 3,2 milliards de timbres sont vendus chaque année, dont 2,6 milliards de Marianne et 300 millions de timbres « prépayés ».
Les 300 millions restants dits « beaux timbres » sont issus d’une filière « d’excellence », correspondant à des œuvres originales, fruit du travail de graveurs qui perpétuent un savoir-faire qui explique qu’en France, le timbre-poste soit le premier loisir de collection : on compte 2 millions de collectionneurs de timbres ….
On comprend alors que la Poste reçoive chaque année près de 1 500 demandes de timbres-poste, et ne satisfasse qu’une cinquantaine d’entre elles.
La sélection s’opère par une Commission des programmes philatéliques qui se réunit deux fois par an.
Toutes les demandes ne sont pas prises en compte, certains critères devant être impérativement respectés, comme l’universalité du thème ou du personnage évoqué, les liens avec la France et l’absence de dimension commerciale.
Un délai d’environ deux ans devant être respecté avant la date souhaitée d’émission du timbre, c’est par lettre du 25 janvier 2019 que le général Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération, a écrit à monsieur Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances et ministre de tutelle de La Poste, pour lui proposer à l’occasion du 80e anniversaire de l’Ordre qu’un timbre soit émis le 16 novembre 2020.
Le délégué national a rappelé à cette occasion qu’Hubert Germain, un des derniers Compagnons de la Libération, avait occupé les fonctions de ministre des PTT de 1972 à 1974 dans le gouvernement de Pierre Messmer.
Précisons que les seuls timbres concernant directement l’Ordre de la Libération avaient été émis en 1960 à l’occasion de son 20e anniversaire et en 1970 – avec à cette date une thématique autour des communes Compagnons.
Le président de la Poste a informé le délégué national qu’un arrêté du 4 septembre 2019 complétait le programme philatélique de l’année 2020 en y inscrivant un timbre « 80e anniversaire de l’Ordre de la Libération ».
Notons que seuls 48 timbres auront été émis sur l’année….
S’agissant d’un timbre commémoratif, qui constitue l’essence même de la philatélie, la « vignette » est imprimée en « taille douce » , gommée et dentelée, et elle affiche une valeur faciale.
Concernant le timbre du 80e anniversaire, son illustration a été confiée à madame Sandrine Chambaud, graphiste, et sa gravure à Pierre Albuisson, « meilleur ouvrier de France » en gravure au burin sur cuivre et acier, et dessinateur de timbres .
Les services de la Chancellerie ont été étroitement associée au choix des illustrations devant figurer sur le timbre.
Il est rapidement apparu que trois éléments étaient « incontournables » :
La Croix elle-même avec son ruban (elle figure à la gauche du timbre), une partie de la façade du pavillon Robert de Cotte qui abrite la chancellerie et le dôme des Invalides où le général de Gaulle a souhaité que l’Ordre soit installé, et le drapeau à croix de Lorraine qui flotte sur la pelouse du 51 bis boulevard de la Tour Maubourg.
Les mentions suivantes complètent le graphisme : « Ordre de la Libération 8O ans », la valeur faciale (1,40€) et le millésime du timbre, les couleurs du timbre étant « vert, gris et brun » avec une dentelure « 13 ¼ » et un format « 40,85 x 40,85 mm »).
Le timbre sera émis à 400 000 exemplaires, ce qui est un nombre très faible qui renforcera l’attrait des collectionneurs pour cette vignette.
Plusieurs modèles ont été proposés à la chancellerie, qui a aussi été étroitement associée à la rédaction du document philatélique que les collectionneurs pourront acquérir avec le timbre, et qui explique ce qu’est l’Ordre et son histoire.
Et c’est donc le 16 novembre 2020 que le timbre sera émis « en avant – première », ce qu’on appelle « le premier jour » dans un site unique.
En effet, pour cause d’épidémie, la poste a privilégié son magasin « Le Carré d’Encre », 3bis Rue des Mathurins, 75009 Paris.
Sous réserves, en raisons des conditions sanitaires que nous connaissons, les collectionneurs pourront de 10 heures à 17 heures y acquérir le timbre avec le cachet spécial « premier jour 16-11-2020 » qui ne pourra plus être utilisé après cette date, des planches du timbre (30 timbres par feuille), des plaquettes de présentation du timbre et de l’Ordre, et des enveloppes « Premier Jour » avec le timbre et le cachet (qui ne seront émises que ce jour-là et qui ne seront disponibles dès le 17 novembre 2020 que chez les marchands ).
Le même jour, le timbre sera vendu dans certains bureaux de poste, par abonnement ou par correspondance.
Madame Sabine Chimbaud, graphiste du timbre, animera une séance de dédicace de 10h30 à 12h30.
La Société des amis du musée de l’Ordre sera présente tout au long de la journée, pour compléter les explications nécessaires aux visiteurs sur cette commémoration, pour les inciter à aller visiter le musée (et devenir membre de l’association…) et pour proposer des ouvrages, insignes, carnets…sans oublier un document philatélique « Premier jour » spécifique.
Au total, l’émission d’un timbre à l’occasion de la commémoration du 80e anniversaire de l’Ordre de la Libération est un événement majeur, en termes strictement philatéliques bien sûr, mais aussi en hommage au fondateur et grand maître de l’Ordre et à tous ceux qu’il a distingués pour leur engagement exceptionnel à ses côtés.
Philippe RADAL, président de la société des amis du musée de l'Ordre de la Libération (SAMOL)
Le pistolet de Raymond Appert, Compagnon de la Libération
Pistolet Colt modèle 1903 Pocket Hammerless cal. 7,65 mm de Raymond Appert
Ce pistolet de fabrication américaine a appartenu au Compagnon de la Libération Raymond Appert durant la Seconde Guerre. Il lui a vraisemblablement été fourni par les Britanniques après avoir perdu l’ensemble de ses bagages dans le naufrage du navire qui le conduisait d’Afrique en Grande-Bretagne en octobre 1940.
Don de Michel Appert
N° inv. 2020.9.1.1
Visite de jeunes sous-officiers en formation
La base aérienne 107 de Villacoublay reçoit une vingtaine de jeunes sous-officiers en formation pour parfaire leur formation militaire. Afin d’améliorer leurs connaissances du monde des armées, ils ont visité le musée le 30 septembre. Leur intérêt s’est particulièrement porté sur les salles dédiées aux Forces aériennes françaises libres.
Dons d'archives de madame Olivier
Le 1er octobre, madame Brigitte Olivier a remis au musée un ensemble d’objets, d’archives et de photographies ayant appartenu à son père, Pierre Olivier, Compagnon de la Libération. Ce don très complet comprend un couteau de chasse et les insignes de la France libre de Pierre Olivier, l’ensemble de ses papiers militaires et correspondances familiales 1939-1945 ainsi que 118 photographies essentiellement prises en Afrique. Ce don était accompagné des transcriptions des correspondances réalisées par Brigitte Olivier.
Vous avez fait don des archives de votre père à l’Ordre de la Libération et son musée, pouvez-vous nous expliquer votre démarche ?
Au décès de ma mère en 2003, j’ai demandé à représenter la famille de mon père auprès de l’Ordre de la Libération, le compagnon Pierre Olivier, mort pour la France le 29 avril 1945, soit 8 jours avant la fin de la guerre.
J’ai beaucoup œuvré pour sensibiliser les jeunes générations au devoir de mémoire envers leur père, grand-père et arrière-grand-père, au parcours hors du commun dans son engagement à la France libre, dès la première heure, en les faisant participer aux cérémonies du 18 juin du Mont Valérien et en portant sur eux la croix de leur ancêtre.
Ayant eu la charge des archives de guerre et de courriers divers le concernant, j’ai essayé de retracer son parcours pendant la période 39/45. Parallèlement, j’avais le souci de conserver ces précieuses archives en évitant qu’elles ne se dispersent, voir se perdent. On retrouve des descendants de Pierre Olivier au Mexique, aux Etats-Unis, en Indonésie !
Seul le musée de l'Ordre de la Libération pouvait en assurer sa conservation tout en mettant ces archives à la disposition de tous. Et c’est tout naturellement, que la famille a souhaité réaliser cette donation.
Suivant les conseils du général Baptiste et grâce à l’aide précieuse de Vladimir Trouplin, j’ai inclus dans le dossier, des publication et généalogie que j’avais réalisées pour les jeunes générations et qui situent bien la personnalité de leur ancêtre dans son époque, Pierre Olivier, cet inconnu. Avec ma sœur jumelle, nous l’aurons vu une seule fois en 1944 et nous avons gardé en mémoire le même souvenir.
Ayant atteint 80 ans, j’espère que d’autres pourront combler les lacunes que je ressens sur son parcours.
Brigitte Olivier, une des jumelles de Pierre Olivier
Présentation du thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation
Le 7 octobre 2020, l’académie de Paris a organisé au musée de l’Ordre de la Libération, en présence de l’inspecteur général Tristan Lecoq et de l’inspecteur académique Rachid Azzouz ainsi que de Vladimir Trouplin, directeur scientifique du l'Ordre de la Libération, une formation pédagogique sur le thème 2020-2021 du concours national de la Résistance et de la Déportation. « 1940. Entrer en Résistance. Comprendre, refuser, résister ». Cette séance s’adressait aux enseignants qui souhaitent présenter des élèves au CNRD ainsi qu’aux enseignants d’histoire-géographie de troisième mais aussi de lycée en charge de l’enseignement de l’histoire en classe de terminale. Les enseignants ont pu dans ce cadre visiter l’exposition "1940 ! Paroles de rebelles"…
Soirée culturelle
Le 15 octobre, Michaël de Saint Chéron, philosophe des religions et chercheur en littérature de la modernité, est venu nous présenter Geneviève de Gaulle, médaillée de la Résistance française avec rosette. A l’occasion du centième anniversaire de sa naissance c’est sa personnalité et ses engagements successifs dans la Résistance et auprès d’ATD-quart Monde que Michaël de Saint Chéron a remarquablement évoqué.
Convoiement d'un objet de nos collections
Le 19 octobre 2020, le drapeau ayant recouvert le cercueil du général de Gaulle lors de ses funérailles à Colombey en 1970, est parti aux archives départementales de la Haute-Marne. Celles-ci organisent en effet une exposition du 23 octobre 2020 au 2 avril 2021 intitulée « De Gaulle et la Haute-Marne ».
Le musée de l’Ordre de la Libération a accepté le prêt de ce drapeau grand format, permettant ainsi de le présenter au public pendant la durée de l’exposition. En effet de par ses dimensions (deux mètres sur trois) cet objet est conservé dans les réserves du musée et n’est que rarement exposé.
Les œuvres conservées en réserves le sont pour différentes raisons : fragilité, dimensions imposantes, sécurité. Ainsi ces œuvres peuvent être vues lorsqu’elles font l’objet d’un prêt entre institutions dans le cadre d’une exposition.
Afin de le transporter dans les meilleures conditions, le drapeau a été installé dans une boîte spécifique avec des matériaux de conservation à l’intérieur pour le protéger. La responsable de la régie des collections, Margot Durand, a accompagné l’objet jusqu’à Chaumont et a participé à son installation pour vérifier que toutes les mesures de protection et de présentation voulues par le musée soient bien respectées.
Le voyage de retour du drapeau en avril prochain se déroulera dans les mêmes conditions. L’objet retournera en réserves en attendant une prochaine demande de prêt.
Exercice de sauvegarde des œuvres
Le 20 octobre 2020, un exercice de sauvegarde des œuvres a été organisé au musée de l’Ordre de la Libération avec un détachement de la brigade de sapeurs-pompiers des Invalides.
Cet exercice annuel a pour but de former les pompiers à l’intervention d’urgence en milieu muséal. Dans ce cadre, leur mission vise à protéger et/ou évacuer les objets présentés en vitrines pour leur épargner le dommage du feu ou de l’eau. Pour cela, ils doivent connaitre les systèmes d’ouverture ainsi que les consignes de manipulation des objets. Pour protéger au mieux leurs collections, les musées doivent mettre en place un plan de sauvegarde des œuvres. C’est ce document qui permet aux pompiers de connaître les œuvres à sauver par ordre de priorité. On y trouve également l’indication du matériel nécessaire à l’ouverture des vitrines puis au conditionnement des œuvres. La sortie des objets des vitrines n’intervient qu’en dernier recours lorsque la situation l’exige, la manipulation présentant également un risque important de dégradation pour les collections. Il est donc préférable de protéger les vitrines sur place lorsque cela est possible.
Le plan de sauvegarde des œuvres est un document confidentiel, uniquement accessible aux pompiers et à l’équipe de conservation du musée. Il est régulièrement mis à jour, ainsi que le matériel mis à disposition, afin que tout soit prêt en cas d’incendie.
Les conseils lecture
Présentation d'ouvrages pour lesquels l'Ordre de la Libération est partenaire :
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« Les Compagnons de la Libération en Bretagne » aux éditions Locus solus
Parmi les 1038 Compagnons de la Libération, près d'une centaine sont bretons. Parmi eux, le plus jeune, âgé de 14 ans, mais aussi la ville de Nantes, pour ses martyrs, ou l'Ile de Sein, pour ses héros.. C'est leur parcours et leur engagement que retrace ici Alain Boulaire, né à Brest, agrégé et docteur d’État en histoire, spécialiste du XVIIIe siècle français. Préface de Vladimir Trouplin, conservateur du musée de l'Ordre de la Libération. Avant-propos de Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères.
Ouvrage broché
14 x 20.5 cm
240 pages N&B / 100 images & portraits
ISBN 978-2-36833-291-7
18 €
- « Retracer le parcours d’un résistant ou d’un Français libre (Guide d’orientation dans les fonds d’archives) » par Fabrice Bourrée aux éditions Archives et Culture
Édité par la Fondation de la Résistance et le Service historique de la Défense, partenaires de l’Ordre de la Libération, l’ouvrage de Fabrice Bourrée offre au chercheur, qu’il soit amateur ou professionnel, un panorama des plus exhaustifs et des plus précis de sources de natures très différentes. Il est un outil indispensable pour ceux qui s’intéressent à la Résistance, au-delà même de ceux qui voudraient s’investir dans des recherches.
Ouvrage broché
112 pages ; 24 x 17 cm
ISBN 978-2-35077-365-0
13 €
Présentation d'ouvrages récemment édités ou réédités relatifs à un Compagnon de la Libération ou un médaillé de la Résistance française :
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« Les maquis de l'Ain » par Henri Romans-Petit, Compagnon de la Libération aux éditions du Bord du Lot
Dans ce livre, consacré aux maquis de l’Ain, Henri Romans-Petit ne se limite pas à la guerre, il s’étend à la Libération, à la fin des maquis, et fait entrevoir les problèmes que leur « démobilisation » a pu soulever étant donné les circonstances et la nature des hommes. Les maquis de l’Ain furent créés dès l’occupation de la zone Sud, fin 1942. Ils ont tenu en combattant jusqu’à la Libération, et sont donc l’œuvre d’hommes qui ont fait leurs preuves. Dans ce récit volontairement anecdotique, l’auteur fait revivre l’histoire et nous aide à comprendre les difficultés de cette forme révolutionnaire de guerre que l’Armée (et pour cause) n’avait pu concevoir avant 1939 et que les maquisards durent mener en forgeant eux-mêmes la doctrine au fur et à mesure de leurs combats heureux ou malheureux.
Ouvrage broché
290 pages ; 21 x 15 cm
ISBN 978-2-35208-541-6
18 €
Rencontre avec deux médaillés de la Résistance française
Alors que les médaillés de la Résistance disparaissent inévitablement, il apparaît primordial de préserver leurs récits, leurs souvenirs, leurs émotions, leurs visages qui sont autant de sources pour comprendre l’histoire.
Dans ce cadre, Agnès Dumoulin, responsable du service des publics du musée de l’Ordre de la Libération accompagnée de Lionel Boucher, secrétaire de la Commission nationale de la médaille de la Résistance française, ont rencontré deux médaillés de la Résistance française.
Philippe Bernard, médaillé de la Résistance
Philippe Bernard est né le 21 janvier 1923 à Paris XVIe. D’une fratrie de quatre garçons, son père, chirurgien, est mobilisé en 1939 et prend la tête d’une ambulance chirurgicale près de Metz à Thiaucourt.
Après avoir fui l’avancée allemande pour se réfugier dans les maisons familiales à Pessac (33) et Crocy (14), il revient vivre à Paris où il poursuit ses études à Sciences Po et obtient en 1943 sa licence ès lettres.
Décidé d’agir, il est introduit en mars 1943 par son ami François d’Humières, sous les ordres de d’Argenlieu, le neveu de l’amiral, dans un groupe de préparation militaire au sein de l’OCMJ. Il reçoit des cours de sabotage et des entrainements aux combats.
« On nous emmena deux ou trois fois pour un entraînement, en particulier dans la forêt de Saint Germain. C'était un entraînement qui n'avait rien à voir avec ce que nous pouvions avoir à faire. Il avait une grosse crécelle qu'il faisait tourner et imitait le bruit d'une mitrailleuse. Nous devions avancer en rampant sans relever les fesses. C'était nous préparer à la guerre de 14-18, de façon néanmoins risquée car nous étions à 3 km du camp des Loges où se trouvait un établissement militaire allemand, et la crécelle s'entendait bien. Je compris néanmoins au maquis combien n'importe quelle préparation était importante. »
En décembre 1943, il participe à la création du journal ESSOR et occupe le poste de secrétaire de rédaction. A la suite d’arrestations, il est nommé rédacteur en chef.
En juin 1944, il est chargé d’organiser la participation d’Essor au maquis de la Ferté-Saint-Aubin (Loiret).Juste après le massacre du 10 juin, il rejoint aussitôt le maquis de la Creuse. Il est affecté comme chef de groupe et aide à la constitution de la compagnie Daniel. Après avoir participé à la libération de la Creuse, il demande sa mutation pour rejoindre l’OCMJ à Paris.
Souhaitant continuer les combats, il intègre le 14 décembre 1944 le 3e bataillon des Commandos de France, unité d’élite placée sous le commandement du chef d’escadron d’Astier de la Vigerie, venu d’Afrique du Nord après le débarquement en Provence avec le grade de sous-lieutenant. Le 31 janvier 1945, au cours de l’attaque de Durrenentzen (Haut-Rhin), à la tête de sa section, il est blessé au bras gauche par une balle explosive. Après plusieurs opérations chirurgicales et une période de convalescence, il est réformé définitivement à compter du 21 janvier 1947.
Philippe Bernard a reçu la médaille de la Résistance française par décret du 23 octobre 1945.
Jean Mattei, médaillé de la Résistance
Jean Mattei est né le 21 septembre 1920 à Felletin (Creuse). Souhaitant intégrer l’Ecole polytechnique, il étudie au lycée Michel Montaigne de Bordeaux en classe de mathématiques spéciales au moment de la déclaration de guerre en septembre 1939.
Anti allemand et pro anglais, il s’intéresse à la stratégie militaire, se sachant mobilisable. Grâce à son oncle qui travaille au sein du gouvernement replié à Bordeaux, il est très informé des évènements et des décisions politiques.
Entendant l’appel du général de Gaulle le 18 juin 1940, il comprend qu’il faut continuer la lutte et décide de rejoindre Bayonne pour se rendre en Angleterre. Manquant le dernier bateau, il tente alors de passer par l’Espagne mais là aussi, c’est un échec.
Après une année passée à Marseille pour tenter de rejoindre l’Algérie tout en poursuivant sa deuxième année de mathématiques spéciales, il rejoint Paris et s’inscrit à la fac pour préparer une licence de physique. Pour pallier ses besoins, il trouve un travail d’abord à la soufflerie de St Cyr puis au laboratoire de l’Ecole normale supérieure de Paris.
Grâce à deux bons amis, il entre dès fin 1942 au Front patriotique de la jeunesse (FJP) et devient responsable de l’organisation de groupes de choc pour le XIVème et XVème arrondissement, éditant et diffusant de nombreux tracts, attaquant les systèmes de signalisation allemande. En 1944 il prend la tête de la lutte armée pour la région 2 des Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP).
Mai 1944, il est muté avec le grade de capitaine pour prendre le commandement d’une compagnie de Francs-tireurs et partisans français (FTPF) de la région 5. Sa mission consiste à saboter le réseau téléphonique allemand sur tout son secteur, ralentir les convois allemands et attaquer les camions isolés pour récupérer du matériel de guerre, permettant ainsi de faciliter l’avancée des troupes alliées, notamment l’entrée sur Paris des troupes du général Leclerc.
Pour ses faits, il reçoit la médaille de la Résistance française par décret du 31 mars 1947.
Après-guerre, Jean Mattei fera une brillante carrière à EDF. Il vient de fêter le 21 septembre dernier ses 100 ans.
Conseil d'administration
Le Conseil d’administration de la Société des amis du musée de l’Ordre de la Libération s’est réuni le mardi 13 octobre 2020.
Il a d’abord constaté que le nombre d’adhérents était proche de 240 membres, avec une évolution positive des nouvelles adhésions.
L’examen des comptes a bien sûr été dominé par un don extrêmement généreux fait au profit de la Société par un de ses membres décédé en avril 2020.
Le délégué national et le président de la SAMOL ont vivement remercié la famille du défunt , évoquant avec émotion la mémoire de ce dernier qui fut un très grand Français libre.
Le Conseil d’administration comme les textes l’imposent, a formellement accepté ce don.
Il a par ailleurs pris la décision de créer un prix qui récompensera un travail universitaire et qui portera le nom du donateur.
La crise sanitaire qui frappe notre pays a évidemment entrainé le report des activités culturelles de la société des amis.
Celles-ci ont repris dans le strict respect des règles édictées par les autorités dès le 20 octobre 2020 avec la visite de l’exposition « Comme en 1940...» au musée de l’Armée.
Le 12 novembre, la SAMOL proposera dans le cadre des conférences du Musée une intervention de François Broche sur « la dernière journée du général de Gaulle ».
Le 19 novembre aura lieu une visite de l’exposition « 1940, Paroles de rebelles » au musée de l’Ordre.
Enfin, le 24 novembre sera proposée une visite de la Fondation Charles de Gaulle en présence d’Hervé Gaymard.
Ce programme est évidemment donné à titre indicatif, puisque tributaire des décisions gouvernementales en matière sanitaire.
Le Conseil d’administration s’est aussi intéressé à l’émission le 16 novembre 2020 d’un timbre commémoratif du 80ème anniversaire de l’Ordre de la Libération.
Le bureau de poste « premier jour » se tiendra, si la situation le permet, Carré d ‘Encre », qui est le lieu d’exposition des services philatéliques de la Poste , 13 bis rue des Mathurins (9ème) de 10h à 17h.
La SAMOL sera présente à travers un stand où elle proposera des livres, insignes, carnets et souvenirs de cette émission philatélique qui est exceptionnelle.
Enfin, le président a présenté au conseil monsieur Didier Jug, dont la candidature sera officiellement soumise au CA et à l’AG de février 2021.
Projection-débat du film "De Gaulle"
L’événement de rentrée de l’association des familles de Compagnon eut lieu à Neuilly-sur-Seine le samedi 12 septembre dernier, à l’initiative de la délégation des Hauts-de-Seine : il s’agissait d’une projection du film De Gaulle, en présence du réalisateur, Gabriel Le Bomin, et d’Anne de Laroullière, petite-fille du général de Gaulle. Grâce au soutien de la ville de Neuilly-sur-Seine, cette séance, initialement prévue le 16 mars, a pu être reprogrammée dans les meilleures conditions tout en prenant en compte les contraintes sanitaires. Devant un public venu très nombreux, et de tout âge, Gabriel Le Bomin a expliqué ses choix d’auteurs : son refus du biopic au bénéfice de ce qu’il appelle une « fiction ».
Précédée d’un hommage à l’ancien maire de Neuilly-sur-Seine et Compagnon de la Libération, Achille Peretti, et de l’intervention de plusieurs jeunes, descendants de Compagnon ou lauréat du Concours de la Résistance, la projection fut suivie d’un débat d’une grande qualité.
The First Alliance
The First Alliance a apporté son soutien financier à l'Ordre de la Libération pour la réalisation d’une brochure d’aide à la visite à destination du public anglophone, qui paraîtra prochainement, ainsi que pour la traduction du site internet ordredelaliberation.fr .
L'Ordre de la Libération remercie à nouveau la Fondation The First Alliance pour son engagement et souhaite rendre hommage à madame Carole L. Brookins, une grande dame et amie de l’Ordre de la Libération disparue en mars dernier. Elle était fondatrice et présidente de la fondation The First Alliance.
The First Alliance (TFA) : une fondation originale
The First Alliance est une fondation privée américaine à but non lucratif disposant du statut de l’administration US « 501-C3 ». Elle a été créée en 2018 par l’Honorable Carole L. Brookins, ancien chef d’entreprise de la finance et haut-fonctionnaire américain qui la présidait depuis son lancement, avec son co-président le général de corps d’armée (2s) Olivier Tramond.
Après la disparition de madame Brookins, M Lawrence Goodman, économiste de New York et PDG du " Center For Fiancial Stability " a repris le flambeau de la présidence de la Fondation et son conseil d'administration. Nous sommes heureux qu'il poursuive les nobles objectifs de TFA, comme il l'a écrit au délégué national, le 30 mars dernier.
Concours "Bulles de mémoire" de l'ONACVG
L’Ordre de la Libération est partenaire depuis plusieurs années du concours de bandes dessinées « Bulles de Mémoire » de l’ONACVG qui s’adresse aux collégiens et lycéens. Le thème de cette session 2019-2020 était « S’engager pour la République ».
Les lauréats du prix spécial « Ordre de la Libération » sont les élèves de troisième de Mme Hamon, Rouen (Normandie), pour la bande dessinée "Le soldat méconnu", très bel hommage à Mamadou Hady Bah, médaillé de la Résistance…
Retrouvez les évènements du mois de novembre ci-dessous :
Deux nouvelles collaboratrices à l'Ordre de la Libération
Deux nouvelles collaboratrices ont rejoint l'Ordre de la Libération
Leslie Houam, médiatrice culturelle :
Diplômée d’un Master recherche en archéologie des mondes anciens et médiévaux et d’un Master
professionnel d’archéologie métropolitaine, j’ai très vite eu une sensibilité pour la médiation culturelle. Cela m’a amenée ces dernières années à travailler comme médiatrice au château
de Brie-Comte-Robert et au musée de l’Homme. Après ces deux aventures professionnelles enrichissantes, c’est avec ravissement que j’en commence une nouvelle au sein de l’Ordre de la Libération.
Je peux d’ores et déjà dire que participer à la transmission des parcours exceptionnels des Compagnons de la Libération sera pour moi un honneur ainsi qu’une petite contribution à la diffusion des valeurs du deuxième ordre national.
Pauline Fabry, chargée de communication :
C’est à l’occasion de mon alternance de fin d’études que j’ai rejoint en 2018 le service communication de l’Ordre de la Libération aux côtés de Sophie de Labarthe. Ma mission consistait à promouvoir auprès du plus grand nombre l’Ordre de la Libération et son musée, lui offrir une plus grande visibilité sur les réseaux sociaux, participer à l’élaboration des différents projets (expositions, cérémonies commémoratives, soirées culturelles) tout en partageant les valeurs essentielles
de cette institution au riche passé historique.
A l’issue de ces deux ans de formation, l’Ordre de la Libération m’a offert l’opportunité de
diriger à mon tour le service communication , défis que j’ai tout naturellement accepté de relever.
Heureuse de poursuivre mon travail au sein d’une équipe particulièrement dynamique et engagée, je prends à coeur la fonction qui m’a été confiée et suis fière de partager les témoignages des Compagnons et Médaillés dont l’exemplarité m’inspire un peu plus chaque jour.
Exposition "1940 ! Paroles de rebelles"
L'exposition "1940 ! Paroles de rebelles" reste ouverte jusqu'au 3 janvier 2021. Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de venir écouter les témoignages des Compagnons de la Libération qui se sont engagés dès 1940, n'hésitez plus !
Un livret jeu est disponible gratuitement à l'entrée du musée pour les enfants à partir de 8 ans.
Pour en savoir plus sur l'exposition
12 novembre
Le 12 novembre à 18h30, venez assister à une conférence de François Broche sur « La dernière journée du Général ».
(Inscription dans la limite des places disponibles conformément aux conditions sanitaires, port du masque obligatoire)
16 novembre
80e anniversaire de la création de l'Ordre de la Libération par le général de Gaulle. L'Ordre de la Libération ravivera la flamme en format très restreint du fait des restrictions sanitaires .
15 et 29 novembre REPORTÉES
REPORTÉES
Le 15 et le 29 novembre, rejoignez une visite théâtralisée du musée pour la nouvelle saison : Des femmes et des hommes d’exception…avec les Compagnons de la Libération et Médaillés de la Résistance..
(Inscription dans la limite des places disponibles conformément aux conditions sanitaires, port du masque obligatoire).