Musée de l'ordre de la Libération

Lettre d'information | Juin-Juillet 2023

Chers amis de l’Ordre de la Libération,

Selon l’habitude prise avec l’arrivée de l’été, cette lettre vous relate nos activités saillantes depuis le début du mois de juin.

En parcourant cette lettre d’information, vous constaterez le nombre et la variété de nos activités ainsi que de nos interlocuteurs. Nous vous laissons les découvrir. Au cours de l’été, nous maintiendrons le lien avec vous via nos réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter) qui publieront régulièrement des sujets.

Notre prochaine lettre sera diffusée fin septembre et vous relatera les événements du cœur de l’été et de la rentrée. Puis nous reprendrons notre diffusion habituelle chaque fin de mois. D’ici là, l’ensemble de l’équipe de l’Ordre de la Libération vous souhaite un bel été.

La rédaction.

Hommage aux anciens élèves de CentraleSupélec, Compagnons de la Libération

Discours du délégué national
© Ordre de la Libération

Le 1er juin, en présence de Narendra Jussien, sous-préfet chargé de mission à la préfecture de l'Essonne, un hommage a été rendu à 11 Compagnons de la Libération, anciens élèves de l’École Centrale des Arts et Manufacture et de l’École Supérieure d’Électricité, deux écoles ayant formé CentraleSupelec.

A cette occasion, les familles de Guy Flavien, Daniel Dreyfous-Ducas, Paul Neuville, Robert Galley ainsi que le général Baptiste ont été accueillis sur le campus de Gif-sur-Yvette par Romain Soubeyran, directeur général de CentraleSupélec.

Dévoilement de la plaque en hommage aux anciens élèves Compagnons de la Libération de CentraleSupélec par monsieur Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupelec et le général Baptiste.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Inauguration de la plaque en hommage aux anciens élèves Compagnons de la Libération de CentraleSupélec par monsieur Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupelec, monsieur Jean Paul Neuville président de l'AFCL et le général Baptiste.
© Musée de l'Ordre de la Libération

Inauguration de l’exposition « Résister ! Les Compagnons de la Libération » à la médiathèque de Suresnes le 14 juin

Monsieur Boudy, maire de Suresnes, et le général Baptiste ont inauguré l’exposition « Résister ! Les Compagnons de la Libération » à la médiathèque de Suresnes.

Cette exposition a été proposée à la ville de Suresnes à l'initiative de monsieur Kempf, porte drapeau national de la fondation de la France libre, délégation des Hauts-de-Seine. 

Cette exposition met en avant le combat et l’engagement précoce dans la Résistance d’hommes et de femmes. Deux Compagnons de la Libération, Hubert Germain et Berty Albrecht, reposent au sein de la crypte du monument de la France combattante au Mont Valérien dépendant de la commune de Suresnes, seront ainsi mises à l’honneur dans cette exposition.

Cette exposition a été créée par le musée de l'Ordre de la Libération pour être itinérante dans plusieurs communes.

Pour avoir plus d’informations : https://suresnes-mag.fr/

Monsieur Boudy, maire de Suresnes, le général Baptiste délégué national, monsieur Romain, directeur des hauts-lieux de la mémoire d'Île de France, avec le conseil municipal des jeunes.
© Ordre de la Libération
Le général Baptiste avec des enfants de la ville de Suresnes
© Ordre de la Libération
Discours du maire de Suresnes monsieur Boudy
© Musée de l'Ordre de la Libération

Cérémonie au Mont-Valérien - 18 juin 2023

L’Ordre de la Libération a organisé la cérémonie commémorative de l’Appel du général de Gaulle à refuser la défaite et poursuivre le combat, devant le mémorial de la France combattante au Mont-Valérien, en présence du président de la République.

A l’occasion du 80e anniversaire de la création de la médaille de la Résistance française (MRF), le président a remis à titre posthume la MRF aux descendants de Marguerite Nicol, Robert Gaillard, André Millet, Lucine Allonge, Noël Charles et Henri Cases. 

Le président a tenu à saluer l'ensemble des jeunes portant les coussins de la croix de la Libération et la MRF, les représentants des Compagnons de la Libération à titre collectif, les personnels de l'Ordre de la Libération, les familles de Compagnons ainsi que la délégation d’élèves étrangers de Sciences Po, guidée par Guillaume Piketty, membre du conseil scientifique de l’Ordre de la Libération. Il s'est également entretenu quelques instants avec deux médaillées de la Résistance française présentes à la cérémonie, mesdames de Vasselot et Agniel. 

Le président de la République et le délégué national de l'Ordre de la Libération sortant de la "Crypte Sacrée".
© Ordre de la Libération
De gauche à droite, madame Mirallès, secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, madame El Haïry secrétaire d'État auprès du ministre des Armées chargée de la jeunesse et du service national universel, monsieur Lecornu ministre des Armées, madame Borne Première ministre. Le président de la République et le général Baptiste délégué national.
© Ordre de la Libération
Délégation d’élèves étrangers de Sciences Po, guidée par Guillaume Piketty, membre du conseil scientifique de l’Ordre de la Libération. 
© Présidence de la République
Madame Agniel et madame de Vasselot, médaillées de la Résistance française.
© Ordre de la Libération
Drapeau de la médaille de la Résistance française porté par monsieur Brunet.
© Présidence de la République
Le président de la République avec madame Agniel et madame de Vasselot, médaillées de la Résistance
© Présidence de la République
Membres du conseil municipal des jeunes de Montceau les Mines, ville médaillée de la Résistance française, porteurs de coussins des unités et collectivités médaillés de la Résistance
© Musée de l'Ordre de la Libération
Les portes coussins de la médaille de la Résistance, les jeunes du SNU avec la secrétaire d'état auprès du ministre des Armées chargée de la jeunesse et du service national universelle madame El Haïry, le chef d'état-major des Armées le général Burkhard et le général d'armée aérienne Mandon, chef d'état-major particulier du président de la République.
© Présidence de la République
Tribune des hautes personnalités et du Service national universel (SNU)
© Présidence de la République
Les descendants de médaillés de la Résistance à titre posthume s'apprêtent à recevoir des mains du président de la République la décoration décernée à leurs aïeux.
© Présidence de la République

Annonce de la panthéonisation de Missak Manouchian

Le 18 juin, par un communiqué de l’Elysée et une allocution de madame Patricia Mirallès, secrétaire d'État auprès du ministre des Armées chargée des anciens combattants et de la mémoire, était annoncée la panthéonisation de Missak Manouchian et de son épouse Mélinée le 21 février 2024.

80 ans après son exécution au Mont-Valérien, le chef militaire des FTP-MOI de la région parisienne, rendu célèbre par le poème d’Aragon et la chanson interprétée par Jean Ferrat, entrera dans le « temple des Grands Hommes » emportant avec lui la mémoire de tous les résistants étrangers, des Espagnols de la 2e DB aux Polonais du POWN, des Belges des réseaux d’évasion aux tirailleurs sénégalais, des Allemands et Autrichiens antinazis aux Italiens antifascistes.

Si Missak Manouchian est médaillé de la Résistance française depuis le décret du 31 mars 1947, il ne faut pas perdre de vue que, en l’état actuel de nos connaissances, près de 3 % des médaillés de la Résistance française sont étrangers, soit près de 2 000 personnes.

Pour lire le communiqué officiel de l'Elysée cliquez-ci.

Ampliation du décret attribuant la médaille de la Résistance française à titre posthume à Missak Manouchian.
© Ordre de la Libération
Diplôme de la médaille de la Résistance française décernée à Missak Manouchian
© Ordre de la Libération
Discours de madame Mirallès, secrétaire d'état auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire
© ECPAD

Le tableau final du défilé du 14 juillet met à l’honneur la médaille de la Résistance française

À l'occasion des 80 ans de la médaille de la Résistance, le gouverneur militaire de Paris a décidé de la mettre à l'honneur lors du tableau final. 

Les représentants des collectivités territoriales, des collectivités civiles et des unités militaires médaillées de la Résistance française étaient présents. 

Vue aérienne du tableau final du 14 juillet 2023, mettant à l'honneur la médaille de la Résistance.
© TF1
Henri Becker et Odile de Vasselot, médaillées de la Résistance, interviewés par Anne-Claire Coudray pour TF1.
© Ordre de la Libération
Les représentants des collectivités territoriales, des collectivités civiles et des unités militaires médaillées de la Résistance française.
© Ordre de la Libération
Tableau final du défilé du 14 juillet 2023, mettant à l'honneur la médaille de la Résistance.
© TF1
Porte drapeau et porteurs de coussins de la médaille de la Résistance
© TF1
Henri Becker et Odile de Vasselot, médaillés de la Résistance française, avec le général Abad, gouverneur militaire de Paris.
© Ordre de la Libération

Inauguration de la plaque André Zirnheld

Le 19 juin, une plaque à la mémoire d’André Zirnheld, Compagnon de la Libération, membre des forces aériennes de la France libre et officier parachutiste SAS, a été apposée où il est né, 6 rue Bosio, dans le XVIe arrondissement de Paris en présence du maire du XVIe arrondissement, Francis Szpiner, et du général Baptiste.

Discours du maire du XVIè arrondissement de Paris, monsieur Szpiner à l'occasion de l'inauguration de la plaque André Zirnheld.
© Mairie du XVIème
Discours du général Baptiste lors de l'inauguration de la plaque André Zirnheld
© Mairie du XVIème
Le délégué national et le maire du XVIè arrondissement de Paris monsieur Szpiner lors du dévoilement de la plaque en l'honneur d'André Zirnheld
© Musée de l'Ordre de la Libération

Rencontre annuelle de l’association des journalistes de Défense (AJD)

Délégué national, et madame Benoit, journaliste à l'AFP et présidente de l'AJD
© Association des journalistes de la défense

Le 21 juin, une centaine de journalistes de différentes rédactions se sont réunis, à la chancellerie de l’Ordre de la Libération, à l’occasion de la soirée annuelle de l’AJD presse.

Rencontre annuelle de l’association des journalistes de Défense (AJD)
© Musée de l'Ordre de la Libération
Rencontre annuelle de l’association des journalistes de Défense (AJD)
© Musée de l'Ordre de la Libération

125 ans de la prison de Fresnes

Portrait d’Ernest Gimpel par C215
© C215

Cette année, la prison de Fresnes célèbre les 125 ans de son existence. A cette occasion, l’artiste d’art urbain Christian Guémy, alias C215, a choisi de peindre sur les murs de promenade de la prison les portraits de plusieurs Compagnons de la Libération ayant été internés à Fresnes sous l’occupation. On se souvient que C215, l’an dernier, en partenariat avec l’Ordre de la Libération, avait réalisé autour des Invalides une vingtaine de portraits de Compagnons sur du mobilier urbain alors qu’était présentée une exposition de ses œuvres sur des objets et documents des années de guerre dans les salles d’exposition temporaire du musée de l’ordre de la Libération

De nouveau, l’artiste a montré son attachement à ces hautes figures de la Résistance en inscrivant sur les murs de Fresnes les visages de six d’entre eux (Jacques Brunschwig-Bordier, Jean Cavaillès, Ernest Gimpel, René Parodi, René Poitevin et Pierre-Henri Teitgen). Plus anciennement, C215 avait déjà peint le visage de Berty Albrecht dans le quartier des femmes…

On le sait peu mais 58 Compagnons au total ont été internés à Fresnes entre 1941 et 1944 (54 hommes et 4 des six femmes Compagnons). Membres de mouvements des deux zones, chefs de réseau français ou britanniques, agents de renseignement ou de liaison, secrétaire ou fabricant de faux-papiers, officier d’opération envoyés de Londres, hauts responsables de la France Combattante comme Émile Bollaert ou Pierre Brossolette et de la Résistance armée comme le général Delestraint... La majorité de ces 58 Compagnons ont ensuite été déportés en Allemagne. Sur les 42 compagnons de la Libération déportés, 38 ont été internés à Fresnes ce qui montre l’importance de cette prison comme outil de répression de l’occupant. Et deux d’entre eux, Berty Albrecht et René Parodi, sont morts à Fresnes.

Les 58 Compagnons de la Libération internés à Fresnes
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération

Portaits de Compagnons de la Libération réalisés par C215 dans la prison de Fresnes. 

Portrait de Berty Albrecht par C215
© C215
Portrait de Jacques Brunschwig-Bordier par C215
© C215
Portrait de Jean Cavaillès par C215
© C215
Portrait de Pierre-Henri Teitgen par C215
© C215
Portrait de René Parodi par C215
© C215
Portrait de René Poitevin par C215
© C215

Remise de photographies du studio Harcourt

© Ordre de la Libération

Le 27 juin, le délégué national recevait à la chancellerie Catherine Renard, directrice générale du studio Harcourt, Agnès Grégoire, journaliste du magazine « Photo », Pierre Guyot, conseiller discours au cabinet de la secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, Anne de Laroullière, Philippe Germain et Pierre-Emmanuel Taittinger.

A cette occasion, Catherine Renard a remis au musée deux portraits du général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la République, réalisés par le studio Harcourt entre 1944 et 1946.

Il est intéressant de noter que le Général lui-même a validé le portrait sur lequel il croise les bras et que ce dernier a été signé de la main de Cosette Harcourt, cofondatrice et alors directrice de ce studio.

Le studio Harcourt est fondé en 1934 à Paris par la photographe Germaine Hirschfeld (dite Cosette Harcourt), Robert Ricci et les frères Jacques et Jean Lacroix. Il devient rapidement célèbre pour ses portraits en noir et blanc de personnalités artistiques, culturelles et politiques du XXe siècle. Sa signature et son style sont facilement reconnaissables par une mise en lumière au clair-obscur prononcé.

Plus de 70 Compagnons de la Libération ont été photographiés par Harcourt. Nous essayons actuellement de réunir ces portraits qui seront présentés lors d’une exposition organisée par le studio Harcourt, en partenariat avec l’Ordre de la Libération, dans les locaux d’Harcourt début décembre 2023. L’Ordre de la Libération prévoit ensuite de l’accueillir dans son musée en 2025.

Si vous connaissez l’existence d’une photographie d’un Compagnon signée « Harcourt », n’hésitez pas à nous le signaler (contact@ordredelaliberation.fr) après avoir consulté la liste de celles que nous détenons déjà (voir ci-dessous).

Photographie du général de Gaulle
© Harcourt
Photographie du général de Gaulle
© Harcourt
Remise de photographies Harcourt du général de Gaulle
© Musée de l'Ordre de la Libération

Liste des photographies des Compagnons de la Libération ayant été photographiés dans les studios Harcourt

Liste des photographies Harcourt

Réunion du comité de direction de la société Arquus

Arquus est le leader européen des véhicules blindés et l’acteur de référence des technologies innovantes appliquées à la défense.

L’entreprise, nouveau partenaire de l'Ordre de la Libération, a tenu son comité de direction à la chancellerie. 

Le général Baptiste a rappelé l'importance de notre institution pour guider les futures générations. 

© Musée de l'Ordre de la Libération

Conseil lecture. "Elie Rouby Compagnon de la Libération. 1940-1945 : Opérations clandestines du Limousin à l’île d’Oléron", par Stephan Weiss.

Elie Rouby est né en 1894. Engagé volontaire en 1914, il sort de la grande guerre avec le grade d’adjudant et devient maire de Lapleau en Corrèze. Devenu industriel pendant l’entre-deux-guerres, il s’engage de nouveau en 1939 pour défendre sa patrie.

Stephane Weiss, docteur en histoire et ingénieur, nous raconte le destin d’un homme qui a écrit des pamphlets résistants, accueillis des juifs, hébergé un futur membre du Comité français de la Libération nationale Henri Queuille, et a participé à la libération de sa région puis des poches de l'Atlantique à la tête d'un corps-franc. 

 

"Elie Rouby Compagnon de la Libération. 1940-1945 : Opérations clandestines du Limousin à l’île d’Oléron", par Stephan Weiss.

Edition La Geste

18€

Parution de la bande dessinée "Compagnon de la Libération : Vassieux-en-Vercors"

© Grand Angle

Cette bande dessinée écrite par Jean-Yves Le Naour, illustrée par Claude Plumail et colorisée par Fabien Blanchot, raconte l’histoire de cette commune Compagnon de la Libération.

À travers les questions d’Aurélie à son grand père, le lecteur apprend l’histoire du maquis du Vercors. On y découvre ainsi le sacrifice de ces jeunes et leur combat pour la libération de la France.

« C’est l’histoire d’une tragédie, d’une fierté amère, d’une immense espérance transformée en un grand sacrifice ».

Cette bande dessinée vient compléter la collection « Compagnons de la Libération » dont les précédents numéros étaient consacrés au général Leclerc, à Pierre Messmer, Jean Moulin, Romain Gary, Philippe Kieffer, Hubert Germain, Simone Michel-Levy et l’île de Sein.

Ces bandes dessinées sont réalisées en partenariat avec l'Ordre de la Libération dont le conservateur, Vladimir Trouplin, est le conseiller historique. 

Parce qu’un musée d’histoire contemporaine est constitué d’objets qui témoignent que « l’histoire a eu lieu » mais également d’archives et de photographies sans lesquelles la contextualisation est impossible, parce que le musée de l’Ordre détient aussi dans ces domaines des collections d’une grande richesse, il nous a semblé intéressant d’élargir désormais à ces trois domaines la rubrique de « L’objet du mois », en laissant à ceux qui en ont la charge directe le soin de les choisir et de les commenter.

L'objet du mois par Lionel Dardenne, assistant de conservation

Béret anglais d’Alain de Boissieu

Il y a 80 ans, le 1er juillet 1943, les éléments des 1ère, 2e et 3e compagnie autonome de chars de combat donnaient naissance au 501e régiment de chars de combat (501e RCC) en Tripolitaine (Libye) unité de cavalerie de la nouvelle 2e division blindée du général Leclerc. En Alsace, en décembre 1944, le capitaine de Boissieu est affecté sur sa demande 501e RCC dont il commande la 3e compagnie de chars moyens. Ce béret britannique porte l’insigne réglementaire français des équipages de chars de combat représentant deux canons croisés brochés d’un heaume.

Musée de l’Ordre de la Libération

Don d’Anne de Laroullière

N° d’inv. : 2023.6.6

Le béret d'Alain de Boissieu
© Musée de l'Ordre de la Libération

L'archive du mois par Roxane Ritter, responsable des archives et de la bibliothèque

Parmi l’ensemble des documents ayant appartenu au Compagnon Émile Bollaert, donnés au musée par son fils Alain Bollaert, se trouvent deux micro-photos. Donnés aux chargés de mission de la France combattante, ces documents servaient en cas de besoin à se faire reconnaître des résistants. Les micro-photos reproduisaient généralement l’ordre de mission de l’agent concerné. Dans le cas d’Émile Bollaert, il s’agit d’une reproduction de l’ordonnance n°2 relative au régime administratif de la ville de Paris et de la région parisienne, signée par le général de Gaulle le 20 janvier 1943. Émile Bollaert participera à la rédaction de cette ordonnance réorganisant, à la Libération, l’administration de la capitale en échangeant des messages secrets avec André Philip au cours de l’année 1942. Ce même jour, de Gaulle signera également un décret nommant Émile Bollaert préfet de Police. C’est ce document qui sera reproduit sur la deuxième micro-photo.

Les micro-photos étaient dissimulées dans les habits ou les affaires des agents. À la Libération, des résistants retrouveront ainsi dissimulée sous le ruban du chapeau de Jacques Bingen, laissé dans les locaux de la Gestapo à Clermont-Ferrand, la micro-photo de son ordre de mission du commissariat national à l'Intérieur du 22 juillet 1943.  Cette micro-photo n'avait pas été trouvée par la Gestapo. Jean Moulin lui, avait emporté, dans le double fond d'une boîte d'allumettes, la micro-photo de l’ordre suivant : « M. Moulin a pour mission de réaliser, dans la zone non directement occupée de la métropole, l'unité d'action de tous les éléments qui résistent à l'ennemi et à ses collaborateurs. » Dans le cas d’Émile Bollaert, il est probable que ses micro-photos aient été dissimulées dans le talon de ses chaussures.

Micro-photo ayant appartenu à Émile Bollaert reproduisant l’ordonnance n°2 relative au régime administratif de la ville de Paris et de la région parisienne, signée par le général de Gaulle le 20 janvier 1943. Don d'Alain Bollaert.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Micro-photo reproduisant le décret nommant Émile Bollaert préfet de Police signé de Gaulle le 20 janvier 1943. Don d'Alain Bollaert.
© Musée de l'Ordre de la Libération

La photo du mois par Béatrice Parrain, responsable des collections photographiques

Tunis (Tunisie), 27 juin 1943. Remise de la croix de la Libération de Félix Broche à son fils Michel par le général de Gaulle. Don de François Broche.
© Musée de l'Ordre de la Libération

François Broche a fait don au musée de deux photographies sur lesquelles le général de Gaulle remet la croix de la Libération attribuée à son père à son frère Michel. Celle-ci montre l’accolade du général de Gaulle au jeune Michel. Ce moment particulièrement émouvant, durant lequel le petit garçon, à côté de sa mère, Suzanne Broche, représente fièrement ce père disparu trop tôt, est encore accentué par la différence de taille des deux protagonistes.

Félix Broche (1905-1942) est un officier de carrière en poste à Tahiti lorsqu’éclate la guerre. Il organise la défense de l’île. Ne pouvant se résoudre à l’armistice, il rallie la France libre en septembre 1940, en même temps que l'Océanie. Il met sur pied un corps expéditionnaire de volontaires de Polynésie, Nouvelle-Calédonie et Nouvelles-Hébrides. Très aimé de ses hommes, qui le surnomment le « Metua » (le père), Félix Broche conduit le bataillon du Pacifique (BP 1) de Nouméa jusqu’au Moyen-Orient. Il le commande brillamment dans les opérations de Libye avec la 1e brigade française libre et se distingue lors des combats de Bir-Hakeim (Libye) au cours desquels il trouve la mort lors du bombardement de sa position le 9 juin 1942.

Les visites du mois de juin et juillet

Visite du parquet de Paris
© Musée de l'Ordre de la Libération

En ces mois de juin et juillet 2023, le service de médiation a accueilli plusieurs groupes parmi lesquels :

  • dans le cadre du Forum international du continent africain, dont le volet militaire est organisé par l’état-major des Armées, une délégation de militaires et de diplomates africains a bénéficié d’une visite du musée en anglais
  • des élèves du lycée Louis Armand ont d’abord suivi une visite centrée sur la Résistance intérieure puis ont présenté leur production audiovisuelle sur le Compagnon Louis Armand dans le XVe arrondissement de Paris. 
  • des membres du parquet de Paris 
  • plus de 80 membres des ressources humaines civiles du ministère des Armées ;
  • 11 classes de CM2 ont visité le musée avec l’application « Serious Game : au temps des héros » sur tablette ;
  • des étudiants étrangers de différents continents, venus à Paris dans le cadre de la Summer School de Sciences-Po, ont découvert le musée, sous la direction du professeur Guillaume Piketty, au moyen d’une visite guidée en anglais 

Visite du lycée Louis Armand, XVe arrondissement de Paris
© Musée de l'Ordre de la Libération
Viste du parquet de Paris
© Musée de l'Ordre de la Libération
Discours du général Baptiste face au parquet de Paris venu en visite au musée
© Musée de l'Ordre de la Libération
Etudiants étrangers de la Summer School de Sciences-Po, découvrent le musée, sous la direction du professeur Guillaume Piketty.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Accueil de la délégation des ressources humaines du ministère des Armées, par le conservateur Vladimir Trouplin
© Musée de l'Ordre de la Libération
visite avec la direction des ressources humaines du ministère des Armées
© Musée de l'Ordre de la Libération
visite avec la direction des ressources humaines du ministère des Armées
© Musée de l'Ordre de la Libération

Première visite en LSF (langue des signes française)

Visite en LSF (langue des signes française)
© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 4 juin a eu lieu la première visite en langue des signes française au musée de l’Ordre de la Libération. Après plusieurs séances de travail avec nos médiatrices Leslie Houam et Emma Pollo, monsieur Jean-François Kaczmarek, guide spécialisé dans la langue des signes, a fait visiter le musée à une dizaine de personnes malentendantes ou sourdes.

Avec ces visites, le musée de l’Ordre de la Libération diversifie son offre de médiation notamment à destination du public empêché.

Face au succès de cette première visite, une autre visite LSF aura lieu en octobre prochain.

Les inscriptions se feront sur notre site internet. 

 

Cérémonie de remise des prix CNRD académie de Paris

© CNRD

Les prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation de l’académie de Paris ont été remis le 31 mai en Sorbonne.

Récompensés pour la qualité de leurs travaux à titre individuel ou collectif sur le thème « L’École et la Résistance. Des jours sombres aux lendemains de la Libération (1940 – 1945) », les lauréats ont reçu plusieurs lots pour leur investissement dans ce concours. Leslie Houam, médiatrice au sein du musée de l'Ordre de la Libération, membre du jury pour l’Académie de Paris, représentait l’Ordre de la Libération. 

Intervention sur notre compte TikTok au séminaire « Adolescents et institutions mémorielles » organisé par la Direction de la mémoire, de la culture et des archives lors de la table ronde « Renouveler l’intérêt des adolescents pour les lieux de mémoire : entre médiation et dispositifs innovants ».

Leslie Houam, chargée du développement des publics évoquant notre stratégie TikTok
© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 4 juillet, la Direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) a organisé un séminaire sur l’accueil des adolescents dans les institutions mémorielles. Des exemples de dispositifs à destination des adolescents, en s’appuyant sur leurs pratiques culturelles notamment sur les réseaux sociaux, étaient présentés. Lors de la table ronde de l’après-midi, dont le thème était « Renouveler l’intérêt des adolescents pour les lieux de mémoire : entre médiation et dispositifs innovants », le service des publics de l’Ordre a exposé le travail de médiation proposé au public adolescent sur le réseau social TikTok.

C’est l’été, les collections partent en voyage !

Documents de Fred Scamaroni présentés au musée de Bastia
© Musée de l'Ordre de la Libération

En ce mois de juin 2023, le musée a consenti le prêt de plusieurs objets et documents des collections pour des expositions temporaires au sein d’autres institutions.

 

D’abord au musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Toulouse, qui consacre une exposition à Daniel Cordier (Daniel Cordier, 100 ans d’agitation du 1er juillet au 4 novembre 2023). Le musée a prêté des cahiers ainsi qu’un émetteur-récepteur portatif ayant appartenu au Compagnon de la Libération Pierre Rateau. Agent du BCRA, comme Daniel Cordier dont il était très proche, Pierre Rateau a été formé en Angleterre et a retranscrit ses leçons d’interrogatoire, de transmissions ou encore de sabotage dans des cahiers de cours.

Le musée a également prêté au musée de Bastia pour l’exposition Corsica 39-45, les corses et la Deuxième Guerre mondiale, des documents ayant appartenu au Compagnon de la Libération Fred Scamaroni et un buste le représentant. Ces objets ont été transportés fin juin et installés dans l’exposition. Celle-ci a lieu du 8 juillet au 23 décembre 2023.

Enfin, un pistolet Welrod ayant appartenu à Raymond Fassin est parti pour l’Espagne, pour une exposition itinérante, entre Madrid et Barcelone, consacrée à la représentation des espions dans le cinéma. Cette arme destinée aux agents en charge de missions spéciales sera de retour dans les collections du musée en avril 2024.

Installation du buste de Fred Scamaroni au musée de Bastia
© Musée de l'Ordre de la Libération
Cahier de cours Pierre Rateau présenté à Toulouse
© Musée de l'Ordre de la Libération
Présentation des objets prêtés au musée départemental de la Résistance et de la Déportation, à Toulouse.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Pistolet Welrod ayant appartenu à Raymond Fassin, à Madrid.
© Musée de l'Ordre de la Libération

Soirée culturelle

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 22 juin Raphaël Spina, docteur en histoire et spécialiste de la Résistance, a donné une conférence passionnante et devant un public nombreux sur Jean Moulin et le Conseil National de la Résistance.

Raphaël Spina a notamment expliqué le rôle de Jean Moulin et les difficultés qu’il a rencontrées pour parvenir à la création du Conseil national de la Résistance et ce qu’est devenu le CNR après l’arrestation de son fondateur et premier président.

La conférence est à retrouver en intégralité sur la chaine YouTube de l’Ordre de la Libération.

Lien : https://www.youtube.com/watch?v=4xvzx_egRDI

 

C215 à Vassieux-en-Vercors

© Mémorial de la Résistance en Vercors

L’exposition « Entre ombre et lumière. Portraits de Compagnons de la Libération » de Christian Guémy, alias C215, fruit de la coopération entre l'artiste et le musée de l'Ordre de la Libération, s’exporte à Vassieux-en-Vercors, une des cinq communes Compagnon de la Libération. 

En plus des œuvres présentées précédemment à l’Ordre de la Libération, C215 a réalisé de nouveaux portraits en lien avec l’histoire de ce village martyr pendant l’Occupation.

 

Exposition à voir du 18 juin au 18 septembre au mémorial de la Résistance à Vassieux-en-Vercors (Drôme).

Eugène Chavant Compagnon de la Libération et chef civil de la résistance du Vercors.
© Musée de l'Ordre de la Libération
C215 à Vassieux en Vercors
© Musée de l'Ordre de la Libération
Trois Compagnons de la Libération : Laure Diebold, Daniel Cordier et Jean Moulin.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Henri Fertet jeune Compagnon de la Libération fusillé à 16 ans.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Yves Farge Compagnon de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

Promotion Romain Gary de l’Ecole de l’air et de l’espace

© P. Pain & A. Chaguet -armée de l'Air et de l'Espace

La cérémonie de baptême des élèves officiers de la promotion 2022 de l’Ecole de l’air et de l’espace (EAE) s’est déroulée le 30 juin sur la base aérienne de Salon-de-Provence. En présence du chef d’état-major de l’Air et de l’Espace (CEMAAE), cet événement marque la fin de l’année de formation pour les élèves-officiers.

Inaugurée pour la promotion 1935 « Capitaine Guynemer », la cérémonie du baptême incarne un moment fort qui engage les futurs officiers de l'armée de l'Air et de l'Espace à vivre avec honneur et dignité leur vocation.

Les élèves-officiers de la promotion 2022 de l’EAE ont reçu leur nom de baptême à genoux au cours d’une cérémonie sur la place Pelletier Doisy face au bâtiment de la Direction enseignement : cette promotion s’appelle désormais la promotion "Capitaine Romain Gary".

Les élèves ont ensuite procédé à l’échange de la garde au drapeau : moment solennel, les élèves de deuxième année ont remis ce dernier à leurs successeurs de première année. La cérémonie s’est ensuite terminée par le survol et l’éclatement de la Patrouille de France au-dessus de la promotion et par le traditionnel défilé à pied des élèves-officiers. Le 18 octobre 2019, la ministre des Armées, madame Florence Parly, a remis solennellement à la première année de l’Ecole de l‘Air le fanion de l’escadrille française de chasse n°1. L'EFC1 est désormais réactivée au sein des armées. Les élèves officiers de première année portent ainsi pendant un an la fourragère de l’Ordre de la Libération.

Promotion Romain Gary
© P. Pain & A. Chaguet /armée de l'Air et de l'Espace
Promotion Romain Gary
© P. Pain & A. Chaguet /armée de l'Air et de l'Espace
Promotion Romain Gary, passée en revue par le général d'armée aérienne Stéphane Mille, chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l'Espace.
© P. Pain & A. Chaguet /armée de l'Air et de l'Espace
Promotion Romain Gary
© P. Pain & A. Chaguet /armée de l'Air et de l'Espace

10 juin 1944 : Marsoulas, village martyr, médaillé de la Résistance française

Le 10 juin 1944, le village de Marsoulas était victime d’exactions perpétrées par des soldats de la 2e division blindée SS Das Reich durant une opération de répression contre les maquis des Pyrénées. A la suite d’une escarmouche avec deux maquisards à l’entrée du village, les soldats SS pénètrent dans les habitations et massacrent 27 habitants dont 11 enfants. Longtemps oublié, demeurant dans l’ombre d’Oradour-sur-Glane, il s’agit du plus grand massacre de civils perpétré en Haute-Garonne durant la Seconde Guerre mondiale. Pour ces faits, le village de Marsoulas était décoré de la médaille de la Résistance française par décret du 31 mars 1947.

Ce samedi 10 juin 2023, plus de 300 personnes se sont réunies à Marsoulas afin d’assister à la 79e commémoration du massacre. La cérémonie a débuté par un recueillement devant la sépulture regroupant les dépouilles des victimes. Devant le monument du souvenir, la foule a pu entendre les allocutions d’Alexandre Ader (maire de la commune), de Jean-Pierre Blanc (président de l’association des médaillés de la Résistance française Midi-Pyrénées, délégué au souvenir de Marsoulas et maire honoraire), de Jean-Jacques Mirassou (président de l’ANACR 31) et de Jean-Philippe Dargent (sous-préfet de Saint-Gaudens). Trente-cinq porte-drapeaux représentant autant d’associations d’anciens combattants étaient au rendez-vous.

Allocution de Jean-Pierre Blanc, maire honoraire de Marsoulas
© Chantal Penicaut.
Arrivée des 35 porte-drapeaux
© Chantal Penicaut
Les élus, dont Alexandre Ader, maire de Marsoulas, et le sous-préfet de Saint-Gaudens, Jean-Philippe Dargent.
© Lionel Attané
Gilbert Delpy, 96 ans, maquisard de Betchat, et Jean-Pierre Blanc, maire honoraire de Marsoulas.
© Lionel Attané
Le sous-préfet Dargent de Saint-Gaudens
© Zoé Gauthier
Monument en hommage aux victimes du massacre de Marsoulas
© Chantal Penicaut

18 juin : remise de médailles de la Résistance à titre posthume par le président de la République

Le président de la République remet à Pierre Adam la médaille de la Résistance française conférée à titre posthume à Robert Gaillard, son arrière-grand-oncle.
© Service de presse de l’Elysée

Le 18 juin 2023, lors de la commémoration du 83e anniversaire de l’appel du général de Gaulle à poursuivre le combat, le président de la République, Emmanuel Macron, a remis à six descendants les médailles de la Résistance conférées à titre posthume à un de leurs aïeux. Qui étaient-ils ?

Décret du 22 août 2022 publié au Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°4 du 31 octobre 2022.

Marguerite Nicol née Desplas, abattue le 28 juillet 1944 à Chennevières-sur-Marne par des miliciens alors qu’elle effectuait une mission.

Lucien Allonge, jeune FTP, tué durant les combats de Nyons le 22 août 1944.

Robert Gaillard, tué lors des combats de la ferme de Viombois le 4 septembre 1944.

André Millet, tué le 28 mars 1943 au-dessus de la région de Fécamp au cours d’une opération aérienne visant la gare de triage de Sotteville.

Noël Charles, exécuté par une patrouille allemande à Saint-Priest d’Evraux (Creuse) le 27 juillet 1944.

Décret du 3 août 1946 publié au Journal officiel du 13 octobre 1946, article 76.

Henri Cases, déporté, porté disparu le 5 avril 1945 au cours d’un transfert.

 

Le coussin destiné à la remise de médailles de la Résistance le 18 juin
© Ordre de la Libération
Le président de la République remet à Béatrice Parant-Charlot la médaille de la Résistance française conférée à titre posthume à Lucien Allonge, son oncle.
© Service de presse de l’Elysée
Vue générale des récipiendaires
© Service de presse de l’Elysée
Le président de la République remet au commandant Thierry Conzelmann la médaille de la Résistance française conférée à Noël Charles, son grand-père
© Présidence de la République
Le président de la République remet à Isabelle Colin Nicol la médaille de la Résistance française conférée à Marguerite Desplas, sa grand-mère
© Présidence de la République
Le président de la République remet à Anthony Millet la médaille de la Résistance française conférée à André Millet, son père
© Présidence de la République
Le président de la République remet à Patrick Gonzalès la médaille de la Résistance française conférée à Henri Cases, son grand-père
© Présidence de la République

Marguerite NICOL née DESPLAS

Décret du 22 août 2022 publié au Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°4 du 31 octobre 2022.

Née le 20 août 1917 dans le XVIIe arrondissement de Paris, Marguerite Nicol rejoint les Francs-tireurs et partisans en mars 1941 en qualité d’agent de liaison. Le 28 juillet 1944, elle est abattue à Chennevières-sur-Marne par des miliciens alors qu’elle effectuait une mission.

 

Lucien ALLONGE

Décret du 22 août 2022 publié au Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°4 du 31 octobre 2022.

Né le 25 août 1925 à Mulhouse (Haut-Rhin), expulsé d’Alsace en août 1940 avec sa famille, Lucien Allonge s’installe à Marseille après un long périple à travers le Doubs et le Jura. Employé de bureau à la Direction régionale des Statistiques, il commence à y distribuer des tracts.

Réfractaire au STO, Lucien Allonge rallie la Résistance en février 1944 et rejoint le maquis des Basses-Alpes près de Manosque. Le 1er juin 1944, il intègre le 2e bataillon FTP Sud-Drôme à Buis-les-Baronnies. Responsable d’un détachement, il prend part aux combats de la libération de Montbrun et Nyons. C’est durant les combats de Nyons que Lucien Allonge trouve la mort le 22 août 1944 alors qu’il n’a que 19 ans.

 

Robert GAILLARD

Décret du 22 août 2022 publié au Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°4 du 31 octobre 2022.

Né le 26 mars 1917 à Raon-L’Etape (Vosges), Robert Gaillard prend part à la campagne de 1940 au sein du 166e régiment d’infanterie de forteresse. Fait prisonnier à Sarrebourg le 21 juin 1940, il est interné au stalag Xc d’où il est libéré le 25 mars 1941 puis rapatrié en France. Engagé dans les FFI le 1er juin 1944, il intègre le Groupe mobile Alsace-Vosges. Le 4 septembre 1944, il est tué lors des combats de la ferme de Viombois.

 

André MILLET

Décret du 22 août 2022 publié au Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°4 du 31 octobre 2022.

Né le 4 août 1913 à Spa (Belgique), saint-cyrien en 1934, André Millet est affecté comme sous-lieutenant en 1936 au 1er puis au 4e régiment étranger en Algérie. Le 2 juillet 1940, il embarque à Casablanca pour Gibraltar puis rejoint l’Angleterre où il signe son engagement dans les Forces françaises libres le 4 novembre 1940 comme élève pilote de chasse. Promu capitaine en septembre 1941, il intègre le groupe de chasse Alsace au Liban et prend part aux opérations de Cyrénaïque et d’Egypte. Rentré en Angleterre, le capitaine André Millet est tué le 28 mars 1943 au-dessus de la région de Fécamp au cours d’une opération aérienne visant la gare de triage de Sotteville.

 

Noël CHARLES

Décret du 22 août 2022 publié au Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°4 du 31 octobre 2022.

Né le 25 décembre 1916 à La Chaussade (Creuse), militaire de carrière, prisonnier de guerre en 1940, Noël Charles est démobilisé en mars 1943. Un an plus tard, en avril 1944, il rejoint la 2110e compagnie FTPF de la Creuse. Le 27 juillet 1944, de retour d’une mission dans la région de Bellegarde, il est intercepté par une patrouille allemande et exécuté sur place à Saint-Priest d’Evraux (Creuse).

 

Henri CASES

Décret du 3 août 1946 publié au Journal officiel du 13 octobre 1946, article 76.

Né le 12 novembre 1910 à Prats-de-Mollo (Pyrénées-Orientales), Henri Cases est arrêté par la Gestapo le 28 mars 1944 pour ses activités résistantes. Détenu à la citadelle de Perpignan, il est déporté à Buchenwald le 14 mai 1944 puis transféré à Ellrich le 6 juin 1944. Henri Cases est porté disparu le 5 avril 1945 au cours d’un transfert.

 

28 juin : dernière cérémonie militaire du SNA Casabianca

Le 28 juin a eu lieu à l’Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA) de Toulon, la dernière cérémonie militaire réunissant la « grande famille du Casa » présidée par le vice-amiral d’escadre Jacques Fayard (ancien commandant du SNA Casabianca), commandant la Force océanique stratégique (ALFOST), en présence du capitaine de vaisseau Jérôme Colonna d’Istria, commandant de l’Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (COMESNA), et des anciens commandants du sous-marin. Jean-Pierre Masson y représentait l’Ordre de la Libération et la Commission nationale de la médaille de la Résistance française dont il est membre.

Rappelons que le Casabianca est le sous-marin qui a assuré le plus grand nombre de liaisons maritimes avec la Corse occupée : six traversées périlleuses - car les Allemands sont encore puissants en zone méditerranéenne - entre le 14 décembre 1942, où il débarque dans la baie de Chioni pour la mission Pearl Harbour et, le 13 septembre 1943, où il transporte jusqu'au port d'Ajaccio, premier port libéré, 109 hommes du Bataillon de choc. Pour ces faits, il reçoit la médaille de la Résistance française avec rosette par décret du 3 août 1946.

Après le désarmement de l’actuel SNA Casabianca de la classe Rubis, les valeurs, le patrimoine et l’histoire du Casabianca continueront à perdurer via l’ESNA, en attendant l’un des nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque de nouvelle génération. Le sixième et dernier de la classe Suffren sera en effet baptisé Casabianca, afin que perdure encore et pour longtemps l’esprit du « Casa » et la devise de la famille corse Casabianca : « In bello leones, in pace columbae » (Un lion dans la guerre, une colombe dans la paix). Comme le souligna le vice-amiral d’escadre Jacques Fayar dans son allocution lors de cette cérémonie : « A l’instar de la flamme de la Résistance française, quoiqu’il arrive la flamme du Casabianca ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».

Le pavillon historique du Casabianca avec ses décorations, fourragère de la Légion d'honneur, croix de guerre 39-45 avec palmes et médaille de la Résistance avec rosette.
© Francis Jacquot – AGASM
Dernière cérémonie militaire du SNA Casabianca
© Francis Jacquot – AGASM
Dernière cérémonie militaire du SNA Casabianca, en présence de Jean Pierre Masson, président de l'association nationale des descendants des médaillés de la Résistance française.
© Francis Jacquot – AGASM

29 juin : la première collecte délocalisée d’archives privées s'est tenue au CHRD de Lyon

La collecte d’archives au CHRD à Lyon
© Ordre de la Libération

Le 29 juin, au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD) de Lyon, Fabrice Bourrée, responsable du service de la médaille de la Résistance, Mathieu Blanchard, chargé de recherches historiques et Roxane Ritter, responsable des archives de l’Ordre de la Libération assuraient la première permanence en province pour la collecte d’archives privées relatives aux titulaires de la médaille de la Résistance française. L’équipe a ainsi pu numériser sur place et restituer à leurs propriétaires les archives privées qu’ils détenaient.

L’Ordre de la Libération et le service de la médaille de la Résistance remercient Isabelle Doré-Rivé, directrice du CHRD et l’ensemble de son équipe pour leur accueil chaleureux.

14 juillet : la médaille de la Résistance française à l’honneur

Le slogan du 14 juillet 2023, « Nos forces morales », incarnait, selon les propos du général Abad, gouverneur militaire de Paris, « la communauté de destin, toutes générations confondues et les qualités de résilience, de résistance, de courage et du sens de l’engagement dont ont fait preuve nos aînés, et qu’il convient de toujours cultiver ». En cette année de commémoration du 80e anniversaire de sa création par le général de Gaulle, le tableau final, place de la Concorde, rendait notamment hommage à la médaille de la Résistance française.

C’est ainsi que des jeunes du Service national universel portant les coussins des 55 unités et collectivités titulaires de la médaille de la Résistance française, se sont rejoints place de la Concorde formant, vue du ciel, l’insigne à croix de Lorraine de la médaille de la Résistance française. Ils ont ensuite été rejoints par Sullivan Dahan-Lefèvre, étudiant à l’ESME-SUDRIA, portant le drapeau historique des médaillés de la Résistance.

A l’origine de ce drapeau se trouve le chef d’escadrons Claude Hettier de Boislambert, Compagnon de la Libération, médaillé de la Résistance en mai 1943 (avec rosette en avril 1946), nommé président de la Commission nationale de la médaille de la Résistance française par décret du 6 avril 1944. En juin 1947, il créé et devient le premier président de l’Association nationale des médaillés de la Résistance française ; il conservera cette fonction jusqu’en 1962 et sa nomination comme chancelier de l’Ordre de la Libération (il sera chancelier jusqu’en 1978). Après la dissolution de l’association en 2013, un nouveau drapeau « La médaille de la Résistance française » a été confectionné.

Logo du 14 juillet 2023
© Ministère de Armées

Cérémonie en hommage à Berty Albrecht

Intervention M.Radal en hommage à Berty Albrecht
© Ordre de la Libération

Le 30 mai, la ville de Mâcon a rendu un hommage solennel à Berty Albrecht, arrêtée il y a 80 ans jour pour jour dans cette cité.

On sait que cette résistante a été torturée puis transférée à la prison de Montluc puis à Fresnes, avant de se donner la mort par pendaison.

Inhumée dans la crypte du mémorial de la France combattante au Mont-Valérien à Suresnes, elle est l’une des six femmes Compagnon de la Libération.

En présence de la petite fille de Berty Albrecht, Chilina Hills, une première cérémonie a eu lieu devant la stèle des Mouvements unis de Résistance ponctuée par les discours du préfet de Saône-et-Loire et du maire de Mâcon.

Philippe Radal, président de la SAMOL a lu un message du général Christian Baptiste, Délégué national de l’Ordre.

Enfin, une conférence fut donnée dans la médiathèque de la ville par Robert Mencherini, auteur d’une biographie sur Berty Albercht.

Conférence de Philippe Radal à la mairie du XVIe (Paris) sur les Compagnons de la Libération

© SAMOL

Le 29 juin, Philippe Radal a évoqué dans les salons de la mairie du 16e arrondissement de Paris l’Ordre de la Libération et les Compagnons nés dans la capitale. Cette manifestation, à l’initiative de l’association nationale des membres de l’Ordre national du Mérite, était présidée par monsieur Lie Pao, président de sa section parisienne, et monsieur Belissa, délégué pour le 16e arrondissement.

Le maire du 16e, Francis Szpiner, a introduit l’intervention en rappelant l’attachement indéfectible de sa municipalité à entretenir le souvenir des Compagnons : il entend ainsi donner à chaque établissement scolaire de son arrondissement le nom d’un Compagnon… Philippe Radal a rappelé les circonstances de la création de l’Ordre de la Libération, en précisant que sur les 1038 Compagnons, 136 étaient nés à Paris, ville elle-même titulaire de la croix de la Libération comme Nantes, Grenoble, Vassieux-en-Vercors et l’île de Sein.

Il a ensuite évoqué plus précisément la mémoire d’une douzaine de Compagnons, avant de conclure sur l’organisation et les missions de la chancellerie de l’Ordre, avec un focus tout particulier sur le musée. De nombreuses questions ont enrichi cette intervention, avant que ne soient proposés des ouvrages réalisés et publiés par la SAMOL.

 

Salon du roman historique de Levallois-Perret

© SAMOL

La 12e édition du Salon du roman historique s'est tenue samedi 1er et dimanche 2 juillet derniers à Levallois-Perret.

Pour la deuxième année consécutive, la SAMOL était présente et partageait un stand avec Vladimir Trouplin, qui y a dédicacé notamment la dernière édition de son "Dictionnaire des Compagnons de la Libération". 

Parmi les 160 auteurs invités, la SAMOL a proposé au public les brochures éditées ("Croix et attributs des Compagnons de la Libération", Bir Hakeim, le grand tournant de la France Libre", "1943, l'année décisive"). 

Enfin, la table ronde consacrée aux Compagnons de la Libération réunissant Vladimir Trouplin, François Broche et Guillemette de Sairigné - également présents en tant qu'auteurs invités autour de leurs ouvrages les plus récents ("Ils n'avaient pas vingt ans" et "Hubert Germain, le dernier des Compagnons", tous deux parus chez Tallandier) - a rassemblé en fin de salon une assistance fournie et attentive.

Editeur d'ouvrages avec le statut d'auteur, la SAMOL inscrit désormais ce type d'opération (présence active à des manifestations ou salons littéraires autour de l'Histoire) au coeur de son activité, visant encore une fois à mettre en avant et en valeur le Musée et ses collections. 

Musée de la Résistance nationale – Champigny-sur-Marne

© SAMOL

Ce samedi 1er juillet 2023, la SAMOL a organisé une visite du musée de la Résistance nationale (MRN) situé à Champigny-sur-Marne.

Une dizaine de nos adhérents étaient venus pour la découverte de ce musée qui œuvre à la transmission de la mémoire et des valeurs de la Résistance.

De par sa scénographie originale, la richesse et la diversité d’une collection d’objets exceptionnels (dont certains méconnus du grand public tel que le manuscrit autographe du poème "Liberté" de Paul Éluard ou une photo d’identité de Jean Moulin portant une moustache...) et l’enthousiasme de son personnel, cette visite fut une rencontre émouvante et importante avec l’histoire de la Résistance.

Après un accueil chaleureux de Jean Rol-Tanguy, (administrateur du MRN et président du Comité parisien de la Libération), nous avons été guidés pendant près de quatre heures par Xavier Aumage, archiviste du musée. Ce dernier nous a fait découvrir, à travers un parcours pédagogique adapté, une partie des pièces et objets exposés au musée tout en racontant anecdotes et petites histoires de ces résistants de tous bords et de toutes confessions qui ont œuvré, dès 1940, à la libération de la France. Une visite qui a marqué les esprits et qui invite chacun à réfléchir aux engagements et aux valeurs portées par ces femmes et par ces hommes à une époque troublée et qui ont, eux aussi, refusés la défaite et sont entrés en résistance.  

 

Assemblée générale ordinaire (AGO) de l’AFCL et remise du prix de l’AFCL

© AFCL

Le 17 juin 2023, l’assemblée générale ordinaire de l’AFCL s’est réunie au siège de la Fondation de la Résistance. Parmi les résolutions adoptées, Loic Teisserenc, 25 ans, arrière-petit-fils du Compagnon Bernard Demolins, délégué AFCL pour la Sarthe et réserviste opérationnel au sein du 2ème RIMa, unité Compagnon, a été élu au conseil de l’AFCL.

A l‘issue de cette AGO, le prix de l’AFCL, crée à l’occasion du vingtième anniversaire de l’association et destiné à récompenser un ouvrage contribuant à une meilleure connaissance des Compagnons, associant rigueur historique et adaptation au public le plus large, a été décerné pour la première fois à Pierre Servent pour son ouvrage Les 7 vies d’Adrien Conus, Ed. Perrin 2022.

Deux mentions spéciales ont par ailleurs été attribuées par le jury, composé de huit membres de l’AFCL, aux ouvrages suivants :

Louis Jestin, Notre terrible aventure, Jean Jestin. Préface de Vladimir Trouplin, Les Archives dormantes 2022 et Dominique Schmidt et Christine Levisse-Touze, Paul Schmidt dit Kim, Ampelos 2022  



Ces 3 distinctions permettent de mettre en valeur des Compagnons peu connus.

Commémoration de l’Appel du 18 juin 1940, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

Le 18 juin, une cérémonie, présidée monsieur Louis Le Franc, haut-commissaire de la République, a été organisée au pied de la Croix de Lorraine, au Mont Coffyn, en présence de 4 descendants de Compagnons, porteurs de la croix : Matthieu Benebig, Jean-Michel Porcheron (délégué A.F.C.L.), Norbert Teriieroiterai et Julien Tranap.

A cette occasion, un hommage a été rendu au Compagnon Jean Moulin, au Compagnon calédonien Auguste Bénébig et aux 5 Compagnons en relation avec la Nouvelle-Calédonie, morts au combat : Marcel Kollen, Félix Broche, Georges Le Carrour, Raymond Perraud et Charles Porcheron.

Le territoire de Nouvelle-Calédonie est titulaire de la médaille de la Résistance française par décret du 24 avril 1946, au même titre que 17 communes de métropole. 

Appel du 18 juin Nouméa
© Corinne Delcuignie
Quatre descendants de Compagnon de la Libération lors de la cérémonie du 18 juin à Nouméa
© Corinne Delcuignie

Commémoration de l'Appel du 18 juin à la Baule

M. Franck Louvrier, maire de La Baule-Escoublac
© Musée de l'Ordre de la Libération

A La Baule-Escoublac, la commémoration de l’Appel du 18 juin s’est tenue devant la stèle érigée au nouveau square de la France libre en souvenir de la bataille de Bir-Hakeim et de Pierre Louis-Dreyfus, Compagnon de la Libération.

Après les lectures de l’Appel du général de Gaulle, par deux jeunes conseillères du Conseil municipal des jeunes, et du message du GBR (2S) Robert Bresse président de la Fondation de la France libre, par M. Bertrand Plouvier, M. Jean Goychman, fils de Georges Goychman, Compagnon, a lu le message du GDI (2S) Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération. M. Franck Louvrier, maire de La Baule-Escoublac, terminait les lectures par le message de madame Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat aux anciens combattants et à la mémoire.

Un dépôt de gerbe et l’hommage aux morts ont conclu cette belle cérémonie. 

 

Conseil d’administration de la fondation François Sommer

Conseil d’administration de la fondation Sommer, le général Baptiste y représente le ministère des Armées.
© Ordre de la Libération

La fondation François Sommer, crée en 1964 par François et Jacqueline Sommer, a tenu son conseil d’administration à la chancellerie de l’Ordre de la Libération. Cette fondation abrite le musée de la Chasse et de la Nature et le Club de la Chasse et de la Nature.

La fondation François Sommer est partenaire et mécène de l'Ordre de la Libération afin d'aider à la diffusion de l'esprit de Défense et à la formation citoyenne de nos jeunes compatriotes. 

François Sommer est un Compagnon de la Libération qui a fait partie du groupe de bombardement Lorraine et qui a été membre du conseil de l’Ordre de la Libération à partir de novembre 1963.

Retrouvez les évènements de l'été et du mois de septembre 2023 ci-dessous :

Exposition de la rentrée : Un chevalier du Ciel - Edouard Corniglion-Molinier, Compagnon de la Libération (1898-1963)

© Caroline PAUCHANT

Venez découvrir le parcours extraordinaire du Compagnon de la Libération Edouard Corniglion-Molinier au musée de l'Ordre de la Libération du 2 octobre 2023 au 4 février 2024. 

Pour avoir plus d'informations sur l'exposition de la rentrée cliquez-ici

Présence de l'Ordre de la Libération aux Journées européennes du Patrimoine

© Musée de l'Ordre de la Libération

Les 16 et 17 septembre 2023, l’Ordre de la Libération présentera ses activités culturelles et pédagogiques à l’Ecole militaire à Paris lors des Journées européennes du Patrimoine. A cette occasion, l’exposition consacrée à la médaille de la Résistance française sera également présentée au public.

22 septembre
Soirée culturelle

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 22 septembre Stephane Weiss, docteur en histoire, nous présentera son nouveau livre : "Elie Rouby, Compagnon de la libération".

Si vous souhaitez assister à la conférence en présentiel, l'inscription est obligatoire !

Pour ceux qui souhaitent suivre la conférence à distance :

- Sur Youtube en live : en vous rendant sur la chaine Youtube de l’Ordre pour suivre la conférence en direct : https://www.youtube.com/@ordredelaliberation8775

(Il n'est pas nécessaire d'avoir un compte sur Youtube pour suivre la conférence)

 

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