Lettre d'information | Juin-Juillet 2021
Chers amis de l’Ordre de la Libération,
Instantanée, forte, diverse et dynamique, tels sont les adjectifs qualifiant la reprise des activités au sein de la chancellerie, de son musée et de son jardin, dès la levée des restrictions sanitaires. Nous n’en doutions pas, et l’avions préparée !
Les activités hors les murs n’ont pas été en reste et, entre autres, nous avons baptisé le siège mondial d’Orange du nom de Simone Michel-Lévy du réseau Action PTT, une des six femmes Compagnon, ou bien encore, nous sommes allés à la rencontre des jeunes volontaires du service national universel (SNU) en Ile-de-France, après qu’ils soient venus découvrir les Compagnons au sein de l’Ordre.
En parcourant cette lettre d’information du début de l’été 2021, vous pourrez, de facto, constater le nombre et la variété de nos activités ainsi que de nos interlocuteurs. Nous vous laissons les découvrir.
Notre prochaine lettre sera diffusée fin septembre et vous relatera les événements du cœur de l’été et de la rentrée.
D’ici là, Hubert Germain, chancelier d’honneur et dernier Compagnon, et l’ensemble de l’équipe de l’Ordre de la Libération vous souhaitent un bel été.
La rédaction.
81e anniversaire de l'appel du 18 juin 2021
Emmanuel Macron, président de la République, a été accueilli au Mont-Valérien par Hubert Germain, chancelier d'honneur et dernier Compagnon de la Libération, le délégué national de l'Ordre et par le maire de Vassieux-en-Vercors, co-président 2021. C’est à l'occasion de ce 81e anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 qu’Hubert Germain a souhaité délivrer un message au président une fois dans la crypte, afin que les braises soient entretenues, qu’elles restent toujours ardentes de manière à inspirer la jeunesse de France et ceux qui auront à la défendre.
Les maires des 5 communes Compagnon de la Libération étaient présents, accompagnés des représentants des unités militaires Compagnon et des maires des communes médaillées de la Résistance.
Inauguration de la rue Simone Michel-Lévy à Issy-les-Moulineaux
Le jeudi 3 juin, à l'occasion de l'inauguration du nouveau siège social d'Orange, André Santini, maire de la Ville d'Issy-les-Moulineaux, a inauguré la nouvelle rue Simone Michel-Lévy et a apposé une plaque commémorative sur le nouveau siège mondial d'Orange, en présence de Stéphane Richard, président-directeur général d’Orange, de Jean Michel-Lévy, représentant de la famille et du délégué national de l'Ordre de la Libération.
La ville d'Issy-les-Moulineaux a tenu à rendre hommage à cette résistante française, employée de la Direction des recherches et du contrôle Technique (DRCT) qui se trouvait à Issy, et qui fit de son bureau une agence d’informations clandestines. Simone Michel-Lévy est l'une des 6 femmes Compagnon de la Libération.
En savoir plus sur Simone Michel-Lévy : Voir sa biographie
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Président RICHARD,
Monsieur le délégué national de l'Ordre de la Libération, mon général,
Mesdames, messieurs les élus et représentants d'Issy et d'Orange,
Mesdames, messieurs les représentants d'associations mémorielles,
Messieurs les porte-drapeau,
Mesdames, messieurs,
Au début des années 2000, le général d'Armée Alain de BOISSIEU, chancelier de l'Ordre de la Libération, m'a demandé de devenir le représentant de la famille de Simone MICHEL-LÉVY auprès de l'Ordre.
Cet insigne honneur me confère l'immense privilège, lors de cérémonies comme celle qui nous réunit aujourd'hui, de pouvoir porter cette croix de la Libération, en souvenir d'un Compagnon de la Libération disparu.
En tant qu'héritier désigné du patrimoine historique familial, cet honneur me donne aussi le devoir de perpétuer la mémoire de ma parente chaque fois que l'opportunité m'en est donnée.
La vie d'adulte de Simone MICHEL-LÉVY peut se résumer en 7 mots : postière, résistante, trahie, arrêtée, torturée, déportée, pendue. Elle sera évoquée plus précisément dans quelques instants. Aussi vais-je simplement rappeler les hommages et témoignages les plus significatifs dont elle a été l'objet.
Cette rue qui vient d'être baptisée Simone MICHEL-LÉVY n'est certes pas le premier espace urbain portant ce nom en France. Neuf villes, à ma connaissance, ont déjà fait ce choix.
Tout d'abord Chaussin sa ville natale du Jura puis d'autres : en Seine-et-Marne, dans les Yvelines, en Bretagne, dans l'Aisne, dans les Pyrénées, Avignon, Besançon et enfin Paris qui nomma en 2007 une place Simone MICHEL-LÉVY à 100 mètres de la Direction de la Recherche et du Contrôle Technique où elle travaillait jusqu'à son arrestation. La DRCT, qui deviendra plus tard le SRCT.
Mais, cette rue Simone MICHEL-LÉVY à Issy-les-Moulineaux restera à jamais l'espace urbain le plus symbolique, associé à la mémoire de Simone.
En effet, ce sont les employés d'Orange eux-mêmes qui ont proposé ce nom à leur Président pour baptiser une rue au pied du siège mondial de leur entreprise.
Quelle admirable démonstration de reconnaissance corporative, près de 80 ans après la disparition de Simone !
Plusieurs plaques commémoratives dans le Jura citent Simone, une autre est apposée devant la poste à Chauny où elle fit ses premières armes, une encore dans l'enceinte du camp de concentration de Flossenbürg où elle fut exécutée, deux autres à Paris, dans le 4ème arrondissement sur l'Esplanade des Villes Compagnon de la Libération et la plus récente dans le 6ème arrondissement à l'endroit même où elle fut arrêtée.
Mais, la plaque qui vient d'être dévoilée ici a une histoire tout à fait extraordinaire.
Plusieurs générations de postiers et employés des télécom l'ont vu quotidiennement en se rendant à leur travail. Elle n'en est pas aujourd'hui à son premier baptême, c'est le quatrième !
À l'instar des soldats de l'ombre, elle change régulièrement d'asile, comme pour mieux protéger ses secrets. À chaque emménagement, sa nouvelle adresse est encore plus prestigieuse.
Le SRCT, le CNET devenu "Orange labs", "Orange Garden", et maintenant "Orange Bridge".
Quelle reconnaissance, quel hommage et quelle fidélité !
Là aussi le symbole est très fort.
Cette plaque sera, à n'en pas douter, un vecteur de communication au-delà de tout espoir.
Auparavant jalousement gardée dans un couloir, un hall d'entrée, une cour, elle sera maintenant partagée avec tous les habitants d'Issy-les-Moulineaux, tous les employés, tous les visiteurs d'Orange Bridge.
Ils ne manqueront pas de s'interroger sur la signification de ces quelques mots "Compagnon de la Libération" sous le nom d'une femme.
Quelle source de rayonnement pour l'Ordre et ses valeurs !
Issue d'une famille catholique très modeste, Simone entre aux PTT à Chauny à l'âge de 16 ans.
Les archives de l'administration permettent de suivre ses 21 années de carrière.
Elles signalent un caractère très trempé et indiquent, à plusieurs reprises, une santé très fragile.
En 1930, Simone est mutée à Paris, elle y occupe différents postes dans le XXème et le XVème arrondissement puis, après réussite au concours de rédacteur, elle intègre la DRCT.
Dès 1940, avec des collègues masculins, elle réalise ses premiers actes de Résistance puis elle devient rapidement responsable-adjointe du réseau "Action PTT".
À 35 ans, elle prend part aux décisions stratégiques de ce réseau national et, tout en continuant à remplir ses obligations professionnelles, elle mène des missions de terrain avec les hommes : dans l'Aisne, l'Oise, en Bretagne et en Normandie.
On connaît sa conduite exemplaire sous la torture et l'issue fatale de son engagement total.
C'est Henri le VEILLÉ, un collègue postier de Caen que Simone vient rencontrer pour organiser l'antenne du réseau des PTT en Normandie qui témoigne :
"Je n'aimais pas du tout travailler avec les femmes dans la Résistance.
Après mon entrevue avec Simone MICHEL-LÉVY, j'avais changé d'opinion. Je regrettais que beaucoup d'hommes ne soient pas aussi courageux et dynamiques que Simone".
C'est son tortionnaire, Christian MASUY lors d'une séance de "baignoire" qui lui dit :
" Tu es bien une salle caboche de franc-comtoise, tu fais exprès de mourir !".
C'est Madame PERRODIN, camarade de captivité de Simone qui écrit à sa mère :
" Votre fille aurait jugé manquer de dignité si elle s'était départie un seul instant de l'attitude froide et indifférente qu'elle avait adoptée envers tous nos geôliers !".
C'est Marie-Jeanne BOUTEILLE, une autre de ses camarades de captivité, après une bastonnade reçue par Simone pour motif de sabotage, qui rapporte :
" Elle se releva sans un mot et regarda avec tant de mépris ses bourreaux,
qu'ils gueulèrent qu'ils la battraient encore !".
C'est elle aussi, relatant la pendaison de Simone qui écrit :
" Puisse cet exemple faire s'étouffer de honte ceux qui sont restés au coin de leur feu en gémissant contre la France pourrie… et le sort qui les privait de sucre et de tabac !".
C'est enfin Alice GENTIL, dernière personne de son village natal à l'avoir rencontrée pendant la guerre qui me confia il y a quelques années :
"C'était un beau brin de fille, très parisienne, qui portait pantalon et fumait cigarette ! ".
Quel destin inimaginable pour une petite postière à la santé fragile !
Quel parcours époustouflant, au service de son pays, pour ce beau brin de fille !
C'est peut-être pourquoi le Chef de la France Libre l'a distinguée de si belle manière.
Merci M. le Ministre, merci M. le Président de m'avoir permis d'accomplir ce devoir devant le bâtiment qui accueillera bientôt près de 3.000 … collègues de Simone.
Jean MICHEL-LÉVY
Prix Ordre de la Libération du concours Bulles de mémoire de l’ONACVG
Le concours pédagogique "Bulles de mémoire" est organisé par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), en partenariat avec l’Ordre de la Libération et avec le soutien de l'Œuvre nationale du Bleuet de France et du ministère de l’Éducation nationale.
Selon un thème imposé mais différent chaque année, les participants, encadrés ou sur leur temps libre, sont invités à proposer une bande dessinée sur un grand conflit contemporain de leur choix. La guerre est le décor et le contexte d’une histoire invitant l’auteur à réfléchir sur un thème relatif aux souvenirs de combattants ordinaires, anonymes.
Le prix Ordre de la Libération revient cette année aux élèves de troisième du collège Jean Monnet d'Aubigny-en-Artois (Hauts-de-France), pour la bande-dessinée Âme résistante.
Rencontre avec 200 cadets du SNU
Le Service national universel (SNU) est un projet d’émancipation de la jeunesse, complémentaire de l’instruction obligatoire. Sa mise en œuvre poursuit les objectifs suivants : la transmission d’un socle républicain, le renforcement de la cohésion nationale, le développement d’une culture de l’engagement et l’accompagnement de l’insertion sociale et professionnelle.
Dans le cadre du séjour de cohésion de la deuxième édition du SNU, 230 volontaires parisiens âgés de 15 à 17 ans ont visité le musée de l’Ordre de la Libération. Les jeunes ont pu s’interroger sur la notion d’engagement et de don de soi dont ont fait preuve les Compagnons de la Libération. Le parcours des jeunes Compagnons les a particulièrement interpellés notamment la lettre écrite par Henri Fertet avant d’être fusillé à l’âge de seize ans.
Le 25 juin, toujours dans le cadre du séjour de cohésion, le délégué national de l'Ordre, en compagnie de la fille de Lucie et Raymond Aubrac, est allé à la rencontre de ces 230 jeunes pour évoquer la notion de volontarisme et d'engagement.
Les conseils lecture pour les vacances
- Dans l'honneur et par la victoire de Jean-Christophe Notin aux édition Calmann-Lévy, en partenariat avec l'Ordre de la Libération et préfacé par Hubert Germain, Compagnon de la Libération
Ils sont 1 032 hommes et 6 femmes à avoir été reconnus par le général de Gaulle comme ses Compagnons « pour la Libération de la France dans l’honneur et par la victoire ».
Aux lendemains de la guerre, ils n’étaient déjà plus que 702, 65 ayant été tués durant les combats et 271 décorés à titre posthume. Le dernier Compagnon, l’ancien ministre Hubert Germain, a donné son accord pour aller occuper à sa mort, selon la volonté du général de Gaulle, le seul caveau laissé vide dans la crypte du Mont-Valérien. Se refermera alors une épopée probablement unique dans l’histoire de France.
Ils étaient soldats, civils, étudiants, enseignants, agriculteurs, pêcheurs, mariés ou célibataires, croyants ou athées, français ou étrangers. Ils se sont battus partout dans le monde et dans chaque recoin de France. En apparence, leurs points communs étaient rares. Peut-être même n’y en eut-il qu’un seul, mais il est primordial : chacun de ces 1 038 Compagnons eut à se confronter, souvent en quelques minutes, à la question essentielle du sens de sa vie face au sort infligé à son pays.
Jean-Christophe Notin invite à s’interroger sur ce dilemme en proposant pour chaque jour de l’année le portrait dépouillé d’un Compagnon avec sa photo captivante. Se dégagent ainsi de ces centaines de trajectoires les principes universels de la liberté, de l’espoir, de la volonté, du dévouement.
Prix en euros TTC: 19.50 €
Pages : 272
Format :135 x 215 mm
- La victoire en pleurant. Alias Caracalla 1943-1946 de Daniel Cordier. Édition établie et annotée par Bénédicte Vergez-Chaignon avec la collaboration de Paulin Ismard et Yann Poti.
Les lecteurs d’Alias Caracalla vont retrouver dans le deuxième volume des Mémoires de Daniel Cordier le même bagarreur épris d’idéal et de sacrifice, le même témoin candide mais scrupuleux de la grande histoire, le même jeune homme sensible, avide d’art et de culture, le même timide trop fier pour ne pas souffrir de ses faiblesses, le même ami fidèle multipliant les rencontres avec des êtres d'exception.
La victoire en pleurant prend la suite d’Alias Caracalla, immédiatement après l’arrestation de Jean Moulin, en juin 1943, et accompagne Daniel Cordier jusqu’en janvier 1946, moment où il démissionne des services secrets quand le général de Gaulle quitte le pouvoir.
Prix en euros TTC : 21€
Pages : 336
Format : 15 x 22cm
- La Liberté guide nos pas de René La Combe avec l'aide de Jérôme La Combe et France Martin-Monier
Pourquoi distinguer René La Combe parmi les centaines de milliers de jeunes Français appelés sous les drapeaux en 1939 ? Certains ont disparu dans la tourmente de la guerre, d’autres ont baissé les bras face à l’occupation nazie, d’autres encore ont choisi la voie de la collaboration… René La Combe incarne ceux qui ont refusé de cesser la lutte : « J’ai pris les armes pour la liberté de tous. » Faisant sienne cette devise attribuée à Vercingétorix, le jeune homme choisit la Résistance et multiplie les coups d’audace : évadé des camps de prisonniers allemands, réfugié en zone sud, il prend bientôt la tête du réseau Résistance-Fer dans le midi de la France. Dénoncé, arrêté, déporté, il échappe aux camps de la mort grâce à une ultime évasion. Ce parcours exceptionnel vaudra à René La Combe de figurer au nombre, très restreint, des Compagnons de la Libération. Au soir de sa vie, aidé de son fils Jérôme et de sa petite-fille France, il a choisi de transmettre la mémoire de ces années de fer. « L’avenir dira ce que valait ma génération : l’aventure et la guerre ne sont pas forcément des facteurs moraux. J’ai, quant à moi, essayé de rester fidèle à l’appel du 18 Juin et à de Gaulle tout au long de ma vie, en servant mon pays jusqu’à mon dernier souffle ».
Prix en euros TTC : 24€
Pages : 224
Format : 14x22cm
- Résister à 20 ans par Henri Weill aux éditions Privat
Après la disparition en novembre 2020 de Daniel Cordier, ancien secrétaire de Jean Moulin, il ne reste plus qu'un seul Compagnon de la Libération vivant, Hubert Germain, sur les 1038 distingués par le général de Gaulle. Centenaire, il est la dernière mémoire d'une des pages les plus marquantes de l'histoire récente de notre pays. Le combat des Compagnons de la Libération pour une France libre, indépendante, éthique, solidaire, reste terriblement d'actualité. Qu'en pensent ces filles et ces garçons qui ont 20 ans aujourd'hui ? Patriotisme, don de soi, sens des valeurs: ce vocabulaire, notamment après les attentats de 2015, a repris du sens. En 1938-1939, eux aussi étaient préoccupés par leur avenir, comme le sont nos enfants aujourd'hui. La guerre vint, puis la défaite et l'heure des choix. Ces hommes discrets et exceptionnels expliquent à travers leur témoignage, à ces jeunes générations, à quel point s'engager reste indispensable.
Prix en euros TTC : 22,90€
Pages : 396
Format : 15x22cm
Parce qu’un musée d’histoire contemporaine est constitué d’objets qui témoignent que « l’histoire a eu lieu » mais également d’archives et de photographies sans lesquelles la contextualisation est impossible, parce que le musée de l’Ordre détient aussi dans ces domaines des collections d’une grande richesse, il nous a semblé intéressant d’élargir désormais à ces trois domaines la rubrique de « L’objet du mois », en laissant à ceux qui en ont la charge directe le soin de les choisir et de les commenter.
L'objet du mois par Lionel Dardenne, assistant de conservation
Chapelet réalisé par le Compagnon de la Libération Pierre Rateau en Union soviétique
Combattant de la campagne de France, Pierre Rateau est fait prisonnier en juin 1940. Il est envoyé au Stalag I-B en Prusse-Orientale (Pologne actuelle) où il nourrit des projets d’évasion. Refusant de rester prisonnier, il se fait envoyer fin mars 1941, dans un Kommando de travail à 30 kilomètres de la frontière russe, et parvient à s'évader avec deux camarades, la nuit-même de son arrivée, par -30°. Il rejoint l’URSS où il est à nouveau interné comme espion. C’est lors de son emprisonnement en Union soviétique qu’il confectionne ce chapelet dont la croix et les grains sont faits de mie de pain. Après l’attaque de l’URSS par l’Allemagne en juin 1941, il parvient, via l’ambassade britannique, à regagner le Royaume-Unis avec « les Russes » - les 185 autres Français captifs en Union soviétique volontaires pour rejoindre la France libre. Parvenu à Londres en septembre 1941, il s’engage dans les Forces françaises libres. Il est affecté au Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) et effectue plusieurs missions en France occupée.
Il a conservé avec lui ce chapelet, symbole de sa foi catholique fervente qui a été pour lui un support moral et spirituel au milieu des périls.
Don de la famille de Pierre Rateau
L'archive du mois par Roxane Ritter, responsable des archives et de la bibliothèque
Le musée de l’Ordre de la Libération rassemble une importante collection de tracts français, allemands, anglais et américains, émis tout au long de la Seconde Guerre mondiale.
Programmes politiques, caricatures et bandes dessinées antisémites et anti-alliés, pamphlets vichystes, discours nazis, et tracts parachutés par les Alliés composent cet ensemble de plus de 300 pièces .
La répétition, l’utilisation d’images fortes, la caricature et l’usage de phrases courtes et simples, compréhensibles par tous et faciles à retenir sont caractéristiques des procédés utilisés dans ces différents imprimés. Un objectif commun : influencer et conditionner l’opinion.
Récemment traitée et numérisée, cette collection de tracts représente un matériau de recherche particulièrement riche.
La photo du mois par Béatrice Parrain, responsable des collections photographiques
Sur ce visuel, nous constatons la modification d’un Messerschmitt Me 410 Hornisse réalisée par les Allemands et consistant à adapter un canon antichar BK-5 50 mm afin de détruire les bombardiers alliés.
Ce cliché fait partie d’un très grand fonds photographique (plus de 300 tirages dont un album) que les enfants du Compagnon de la Libération Michel Abalan, Bernard et François, ont bien voulu donner au musée. Ce fonds est d’une grande richesse quant au parcours historique du 1er régiment de marche de spahis marocains, unité à laquelle ont appartenu Michel Abalan et Fred Moore
Sur l’autoroute Munich-Augsbourg (Allemagne), le Compagnon de la Libération Fred Moore (au centre) devant un Messerschmitt Me 410A-1/U4 le 20 mai 1945. À sa gauche, le lieutenant Bernard Aynès. © Musée de l’Ordre de la Libération / Photographie Michel Abalan /Fonds Abalan
Un visage pour le Compagnon Jean Pichat
Le mois dernier nous lancions un avis de recherche pour retrouver le visage de Jean Pichat, l'un des 16 Compagnons de la Libération pour lequel nous n'avons pas encore de photographie.
Quelques jours après un appel lancé depuis le compte twitter "Paroles de Combattants de la Libération" animé par Jean-Christophe Notin, la mission a été accomplie ! Nous sommes entrés en relation avec la nièce du Compagnon qui nous a aimablement transmis son portrait. Cette photo complétera prochainement les 1023 portraits présentés à l'entrée du musée.
Lire la biographie du Compagnon : Cliquez ici
Nous recherchons toujours 15 portraits : Voir ici
Atelier Hors les murs
Désormais le musée propose aux établissements scolaires (selon les possibilités de déplacement des médiatrices) des séances pédagogiques en classe pour appréhender l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et l'engagement résistant à travers le parcours des Compagnons de la Libération. Pour en savoir plus
Ainsi, le mardi 1er juin, notre médiatrice Leslie Houam s’est rendue au collège Daniel Mayer dans le 18e arrondissement de Paris (75018) pour animer l’atelier audiovisuel « Transmettre : témoignages de Compagnons ». Durant 1h30, les élèves de 3e ont découvert les Compagnons de la Libération à partir du film La France au-dessus de Tout et de leurs témoignages sur les motifs de leur engagement dans la Résistance en 1940. Cette ressource leur a permis d’appréhender leurs parcours et de se questionner sur ce que représente aujourd’hui l’engagement des Compagnons.
Question au professeur : pourquoi vous a-t-il paru intéressant de réserver cet atelier hors les murs pour vos élèves ?
« Le musée de l'Ordre de la Libération a déjà fait l'objet d'une visite avec une classe de troisième sur le thème de l'engagement d’étrangers ou de français pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le programme d'histoire et d'éducation civique nécessite une mise en perspective dans la réalité des concepts enseignés en classe. A ce titre la classe possède une affiche du musée rappelant ce qu'est l'Ordre de la Libération.
Par ailleurs, cette année ma classe de troisième bénéficie d'un contrat signé entre madame la ministre des Armées et sa ministre déléguée, avec le collège, au ministère, en présence des élèves, pour une Classe de Défense et de Sécurité globale. Dans ce cadre d'actions mémorielles et patrimoniales il me semblait que l'intervention du musée de l'Ordre de la Libération s'inscrivait totalement dans la mise en œuvre des programmes d'histoire et d'éducation civique.
Cette même classe a par ailleurs été invitée par monsieur le président de la République le 4 septembre pour l'anniversaire de la proclamation de la troisième République au Panthéon. »
Installation des objets de Paul Jourdier dans la salle d’honneur du 1er régiment de Spahis à Valence
En mars 2021, la famille du Compagnon de la Libération Paul Jourdier a fait don au musée de l’Ordre de la Libération d’une quinzaine d’objets lui ayant appartenu pendant la guerre. Parmi ces objets se trouvent une selle de cavalerie avec son harnachement, un uniforme de grande tenue (tunique, pantalon, ceinturon, bottes) ainsi qu’un casque pour unités motorisées.
Le musée, en accord avec la famille, a mis ces objets en dépôt au sein du 1er régiment de Spahis à Valence, unité Compagnon de la Libération. Cela rappelle le rôle essentiel de Paul Jourdier dans l’histoire des spahis de la France libre. Le 4 juin dernier, le conservateur du musée et la régisseur des collections ont installé ces objets dans la salle d’honneur du régiment.
En vitrine, la tunique, le pantalon et le ceinturon de grand uniforme sont présentés sur mannequin, les bottes étant placées devant. Le casque pour unités motorisées a été, quant à lui, installé sur un support. À côté, sur un support en forme de cheval, sont exposés la selle de cavalerie de Paul Jourdier et son harnachement, rappelant son départ en Palestine en juin 1940.
En savoir plus sur le Compagnon : Voir sa biographie
Classe à Paris
Tous les ans, la direction des affaires scolaires de la ville de Paris (DASCO) organise des « classes à Paris » destinées à des élèves d’école élémentaire. Leur objectif est d’élargir l’univers scolaire en permettant aux enfants d’être en contact avec le monde de l’art, de la science, de l’Histoire tout en leur faisant mieux connaître Paris.
Une nouvelle fois cette année, le musée de l’Ordre de la Libération a participé à ce programme. Durant les mois de mai-juin, le musée a accueilli une classe de CM1 de l’école élémentaire Mademoiselle (75015) et une classe de CM2 de l’école élémentaire Surène (75018). Chaque classe est venue cinq fois au musée. Lors de ces cinq séances, les élèves ont pu découvrir le musée à travers un livret-jeu et le serious game « Au temps des héros ». Ils ont également participé à des ateliers créatifs en produisant une médaille en argile et une affiche sur le la paix. Lors de la dernière séance, ils ont présenté des exposés sur des Compagnons comme Jean Moulin ou Pierre-Marie Koenig et ont pu échanger avec le général Baptiste.
Premier rendez-vous pour les relais du champ social
Le musée de l’Ordre de la Libération a développé une offre pour les publics éloignés des institutions culturelles pour des raisons économiques, sociales ou à cause de la barrière de la langue.
Dans ce cadre-là, le mardi 8 juin a eu lieu le premier « rendez-vous pour les relais du champ social ». Lors de cette rencontre, des travailleurs sociaux d’associations ou de centres d’hébergement ont découvert les activités proposées aux publics issus du champ social. Ils ont ensuite suivi une visite du musée. Plusieurs participants ont déjà émis le souhait de revenir au musée avec un groupe.
En juin-juillet, le musée a accueilli plusieurs structures sociales :
- Le mercredi 23 juin, un groupe de l’association « La mie de pain » (75013). Cette association a pour principale mission de répondre aux besoins des personnes en danger du fait de la précarité, de la marginalisation ou de l’exclusion. Cette visite s’est effectuée dans le cadre de la convention établie entre l’Ordre de la Libération et Cultures du Cœur.
- Le jeudi 15 juillet, un groupe du centre de formation en français langue étrangère Gidef a pu appréhender l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance française à travers le parcours des Compagnons de la Libération. Ils ont également découvert l’engagement de certains Compagnons étrangers comme Georges Koudoukou ou Dimitri Amilakvari.
Le vendredi 9 juillet, c’est un groupe de l’association « Ateliers pluriculturels » qui s’est rendu au musée. Cette association promeut les échanges interculturels et intergénérationnels en organisant des sorties culturelles.
Visite des attachés de défense étrangers
Le 10 juin, le délégué national a accueilli à la chancellerie de l'Ordre 27 attachés de défense étrangers dans le cadre des activités proposées aux attachés étrangers accrédités en France par le ministère des Armées.
Après un mot d'accueil, les attachés défense ont parcouru le musée de l'Ordre et découvert les Compagnons de la Libération et notamment la salle du général de Gaulle avec ses multiples décorations étrangères.
Don d'archives par la famille Jestin
Le 17 juin dernier, la famille Jestin a remis 74 lettres écrites et reçues par Jean-Louis Jestin entre juin 1940 et 1944, ainsi que plusieurs papiers militaires et personnels lui ayant appartenu.
Durant cette remise, les deux arrière-petites nièces du Compagnon sont revenues avec émotion sur le parcours exceptionnel de ce jeune breton.
Louis Jestin, neveu du Compagnon a ensuite souligné la volonté de la famille de confier à l’Ordre ces documents, souvenirs de guerre du Compagnon et témoignages de son parcours militaire, afin qu’ils puissent être conservés et mis en valeur dans les meilleures conditions et participer à la transmission de la mémoire des Compagnons.
« Pour les 12 neveux et nièces de Jean Louis Jestin, la remise des archives de notre oncle et du livre « Notre terrible aventure » consacré à son parcours héroïque avec les Français Libres représente un acte important. Nous savons que notre oncle s’est illustré à un moment tragique de l’Histoire de France et qu’il est rentré dans l’Histoire avec un grand H. Ses archives dans le musée de l’Ordre de la Libération et le livre « Notre terrible aventure » seront là pour témoigner. Notre démarche a été dictée par le devoir de mémoire. Nous estimons que nous lui devons bien cela. »
Louis Jestin, auteur du livre « Notre terrible aventure »
Le lycée Paul Bert engagé dans le CNRD
A la suite à la remise des prix aux lauréats de l’académie de Paris des sessions 2019-2020 et 2020-2021 du CNRD, dont le thème était « 1940. Entrer en Résistance. Comprendre, refuser, résister », nous souhaitons mettre en lumière deux réalisations dans la catégorie travaux collectifs :
26 élèves du collège Paul Bert ont obtenu le prix spécial du jury pour la réalisation d’une exposition sur les premiers engagements de l’Afrique dans la France libre. Neuf panneaux sont exposés depuis le 17 juin sur les grilles du parc en face de la mairie du 14e et ce jusqu’à la fin du mois de juillet, avant d’être affichés au collège.
5 élèves du lycée Le Rebours ont reçu le prix spécial du jury et de la fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque pour leur film d’animation sur Hubert Germain. Le livre Espérer pour la France a servi de source d’inspiration cette réalisation.
Soirée culturelle "Écrits de combats du général Leclerc"
Lors de la soirée culturelle du jeudi 24 juin, les historiens Christine Levisse-Touzé et Julien Toureille qui préparent actuellement un livre à paraître sur les "Écrits de combats du général Leclerc", nous ont invités à la découverte de « Leclerc par lui-même »
Visite théâtralisée
Le dimanche 27 juin a eu lieu la dernière visite théâtralisée avant l’été. 25 visiteurs ont assisté à la représentation des comédiens qui ont interprété des Compagnons tels que Pierre-Louis Bourgoin ou Berty Albrecht. Tous les participants ont longuement applaudi et félicité les comédiens d’Ankréation à la fin de la représentation.
Phase 2 de la campagne photo ECPAD
Le musée de l’Ordre de la Libération conserve une importante collection de tenues de nature variée : vareuses, pantalons, manteaux, burnous, robes…
Nous avons fait appel à une équipe de l’ECPAD (Établissement de communication et production audiovisuelle de la Défense) pour photographier les tenues préalablement installées sur un mannequin dans le studio temporaire aménagé dans le musée.
Cette campagne permet également de prendre en photo des marquages ou des étiquettes à l’intérieur des vêtements, permettant ainsi de compléter l’historique de ces tenues.
Une troisième phase de prises de vue se déroulera après l’été et concernera les collections de drapeaux, fanions et emblèmes conservés en réserves.
Visite de l'École de l'Air et de l'Espace
Durant deux jours, le 5 et 6 juillet, l'Ordre de la Libération a accueilli les 150 élèves de première année de l'École de l'Air et de l'Espace. Pour rappel, depuis octobre 2019 Florence Parly, ministre des Armées, a confié aux élèves de première année de l’École de l'Air, les traditions de l’Escadrille française de chasse n°1 (EFC1), première unité militaire a avoir été faite Compagnon de la Libération à titre collectif. Les élèves de première année de l’École de l’air ont la garde du fanion de l’EFC1, et portent la fourragère noire et verte, aux couleurs de la croix de la libération.
A l’occasion du 81e anniversaire de l’Appel du 18 juin , Thomas Pesquet a tenu à rendre hommage depuis l’ISS à l’Escadrille française de chasse n°1, première unité Compagnon de la Libération, en emportant dans l'espace le fanion de cette unité.
Mot de l'aspirant Léo, responsable tradition EA Promotion 2020 :
"La visite du musée de l’Ordre de la Libération a permis à notre promotion de donner du sens à la fourragère qu’elle porte. Elle représente un honneur et une source d’inspiration pour chacun d’entre nous. Les parcours des Compagnons nous conduisent à nous interroger sur la responsabilité qui nous incombe en tant qu’officier. Nous sommes profondément fiers de porter l’héritage de ces femmes et hommes qui ont mis au service du pays et de la liberté leur courage et leur abnégation quoi qu’il en coûte. La diversité des profils de chacun d’entre eux nous a permis de nous projeter dans ces destins hors normes et ambitieux."
Présence de jeunes Vassivains à la cérémonie du 18 juin au Mont-Valérien
Vendredi 18 juin, Thomas Ottenheimer, maire de Vassieux-en-Vercors et coprésident 2021 de l’Ordre, a assisté à la cérémonie commémorative de l’appel du général de Gaulle à refuser la défaite et poursuivre le combat. En cette année de coprésidence, il a ravivé la flamme du mémorial de la France combattante aux côtés du président de la République et du délégué national de l’Ordre de la Libération. Le président de la République s’est entretenu ensuite avec Hubert Germain. Le général Baptiste a lu la « lettre testament d’Hubert Germain ». Ce fut un réel privilège pour Thomas Ottenheimer d’assister à cet échange entre ce dernier combattant de la France libre et le président de la République.
Pour l’occasion, Thomas Ottenheimer était accompagné de 19 jeunes Vassivains âgés de 11 à 19 ans (pratiquement la totalité des jeunes vassivains de cette tranche d’âge). « En cette année de coprésidence et à l’heure où il ne reste plus qu’un seul Compagnon vivant, il m’a semblé important d’associer les jeunes à cette cérémonie afin qu’ils prennent la mesure de ce que représentent, dans la mémoire collective nationale, l’Ordre de la Libération, les communes Compagnon de la Libération et Vassieux en Vercors en particulier ».
Lors de cette cérémonie, les jeunes ont pu échanger quelques mots avec le délégué national, les maires ou représentant des communes Compagnon de la Libération, avec le Premier ministre, le ministre de l’Éducation nationale et le président de la République, l’occasion pour ce dernier de rappeler son engagement à venir à Vassieux.
Ce déplacement a été aussi l’occasion de témoigner des liens forts qui unissent les 5 communes Compagnon de la Libération. Ainsi, la délégation vassivaine a eu le droit jeudi après-midi à une visite privée de l’hôtel de Ville de Paris par Laurent Bellini, chef du protocole. La mairie de Paris a également organisé une visite du mémorial du Mont-Valérien à l’issue de la cérémonie.
Malgré la chaleur harassante, les jeunes ont été unanimement ravis et tous se sont dits prêts à recommencer. Thomas Ottenheimer s’est réjoui de cet enthousiasme d'avoir pu partager ce moment avec tous les jeunes de Vassieux.
Qu’est-ce que cela représente pour vous d’être venus et d'avoir pu participer en tant que porte coussin ?
Romane (13 ans) : C’est important car notre village est Compagnon de la Libération. Depuis petit, on est plongé dedans et on participe aux cérémonies. C’est très présent dans notre éducation et donc important de se souvenir de la guerre et de ses horreurs pour ne pas recommencer.
Maude (19 ans): Je vois ça comme une chance. Cela nous permet de découvrir un univers qui nous est inconnu (un univers très protocolaire, cadré et officiel) tout en étant impliqué et en nous donnant une responsabilité dans la perpétuation de la mémoire.
Mélina (16 ans) : Ça contribue à entretenir « la flamme de la résistance »
Qu’avez-vous pensé de cette cérémonie ?
Zoé: J’ai bien aimé la cérémonie. J’ai trouvé cela intéressant. J’ai trouvé cela bien que les jeunes puissent être associés à cette cérémonie même si nous n’avons pas vécu cette période.
Romane (13 ans) : C’était « cool et stylé » bien qu’un peu long mais je trouve que c’était important de participer et d’être présente.
Maude (19 ans) : J’ai trouvé la cérémonie assez impressionnante car très formelle. Je regrette un peu qu’il n’y ait pas eu de public. Cette cérémonie entraine un peu de « l’entre-soi » et n’est pas le meilleur moyen de faire perpétuer la mémoire car cela ne permet pas de faire connaître le sujet au plus grand nombre. Néanmoins, cela reste un moment important et indispensable qui doit continuer d’exister. [ note de l'Ordre : cette année du fait de la Covid, la cérémonie a été tenue en format semi-ouvert ]
Mélina (16 ans) : Un peu longue mais intéressante et captivante.
Quels souvenirs garderez-vous de ce séjour ?
Romane : La discipline de tous les militaires !
Maude : Je me souviendrai des deux adultes qui devaient gérer tous les enfants durant la cérémonie et qui ont sérieusement « galéré ». Je retiendrai aussi que même si c’est très organisé, il y a toujours des petits imprévus !
Mélina : Je me souviendrai de la nourriture (en abondance et excellente) ainsi que de l’ascenseur de l’hôtel et de nos compétences à le faire fonctionner.
Zoé : J’en garde un très bon souvenir. J’ai bien aimé la cérémonie même si il faisait très chaud. C’était intéressant de voir des personnes hauts gradées, les militaires en tenue (chaque tenue est appropriée à chaque grade) et le Président de la République.
Seriez-vous prêt à revenir ?
Romane : oui, ça serait même super !!!
Maude : Oui « carrément ». En plus de la cérémonie, c’est un moment qui nous permet de retrouver et de passer un bon moment avec nos copains de l’école primaire !
Mélina : Oui car c’est un moment intéressant et important pour la mémoire. J’aimerais finir la visite du Mont Valérien commencée cette année.
Zoé : Oui c’est une super expérience et cela ne me dérangerai pas de le refaire bien au contraire !
Qu’avez-vous aimé le plus (ou le moins) ?
Romane :Le défilé militaire est ce que j’ai le plus aimé. J’ai moins aimé la chaleur !
Mélina : J’ai beaucoup aimé la visite du Mont Valérien qui était très intéressante.
Maude : J’ai tout aimé. J’ai aussi bien aimé quand on a retrouvé la moitié des Vassivains avec la sécurité civile à la fin de la cérémonie (apparemment on n’est pas très résistant à la chaleur !) ainsi que l’arrivée à l’hôtel, épique, où l’on n’arrivait pas à faire fonctionner l’ascenseur.
Le Tour de France à Oyonnax
Samedi 3 juillet, la 8e étape du Tour de France partait d’Oyonnax, l’une des trois communes médaillées de la Résistance du département de l’Ain.
Michel Perraud, maire et conseiller départemental, a tenu à rappeler que sa commune est titulaire de la médaille de la Résistance française en consacrant un stand dédié à cette décoration.
Les élus des communes de Nantua, Meximieux et d’Oyonnax, représentant l’association nationale des communes et collectivités médaillées de la Résistance française (AN2CMRF) et la déléguée du département de l’Ain pour l’association nationale des descendants des médaillés de la Résistance française (ANDMRF) ont animé ce stand en suscitant des intérêts partagés tendant à promouvoir la mémoire de la médaille de la Résistance française.
Chaque année, le Tour de France traverse ou côtoie l’une des 17 communes médaillées : en 2021 le départ était donné à Brest et après Oyonnax, les cyclistes passeront à quelques encablures de Marsoulas en Haute-Garonne.
Thônes, commune médaillée de la Résistance
Sur proposition du délégué national de l’Ordre de la Libération et à l’occasion de la passation du drapeau des villes médaillées de la Résistance française organisée en septembre dernier à Plougasnou, la ville de Thônes a choisi d’apposer aux entrées de sa commune le panneau " Commune médaillée de la Résistance française". Nous avons souhaité interroger monsieur Pierre Bibollet, maire de la commune de Thônes.
Monsieur le maire que représente pour vous le fait que votre commune soit titulaire de la médaille de la Résistance française ?
Thônes fait partie des 18 collectivités territoriales médaillées de la Résistance française sur les 35 000 communes que compte notre pays, c’est donc dire l’honneur et la reconnaissance du général de Gaulle le 15 octobre 1945.
Le texte de la citation de la ville de Thônes est parfaitement explicite c’est pourquoi je pense utile de la rappeler ici :
« Centre de la Résistance de la Région, THONES n’a cessé d’héberger et de ravitailler les formations du Maquis, rendant ainsi possible la Libération d’une partie du département. Violemment bombardée trois fois en deux jours, en représailles, par l’aviation allemande, la population, sous la direction de son maire, Monsieur Haase, est restée inflexible dans sa volonté de servir.
Chef-lieu héroïque, ville martyre, dont le nom restera lié à l’Epopée de GLIERES ».
C’est cette citation que nous avons à cœur de continuer faire vivre parmi nos concitoyens, nous en sommes très fiers, et nous nous efforçons de perpétuer cet esprit à travers les jeunes générations.
Cet esprit de résistance, et la médaille qui le symbolise est fortement ancré dans notre cité et nous nous employons à le faire vivre lors des cérémonies patriotiques bien sûr mais aussi chaque fois que ce devoir de mémoire peut être illustré. C’est ainsi que Thônes accueille également chaque année depuis 20 ans « les Rencontres du Film des Résistances » pendant lesquelles films, conférences, expositions mettent en lumière toutes les formes de résistance dans le monde d’aujourd’hui.
Pour nous Thonains être titulaire de la médaille de la Résistance c’est donc aussi comme le disait si bien Lucie Aubrac continuer à « conjuguer le verbe résister au présent ».
Pourquoi avoir fait le choix de l’afficher aux entrées de votre commune ?
Au retour de l’assemblée générale de l’association des villes médaillées et de la cérémonie de passation du drapeau à Plougasnou en septembre dernier, il nous est apparu indispensable de mentionner aux entrées de Thônes que la commune est titulaire de la médaille de la Résistance, afin que tous les arrivants dans notre belle vallée (hauts savoyards ou touristes) sachent que les thonains ont contribué pendant la Seconde Guerre mondiale à vaincre l’ennemi pour rester libres.
Don de photographies au musée
La société des amis du musée de l’Ordre de la Libération a été récemment sensibilisée par un de ses adhérents, monsieur Many Souffan, sur l’existence d’un fonds très important de photographies (plus d’un millier, noir et blanc et avec négatifs) prises pendant la Seconde Guerre mondiale qu’il a pu acquérir au mois de mars auprès d’un antiquaire. Conscient de son importance historique et considérant qu’il n’avait pas vocation, ni les moyens techniques, de conserver un tel ensemble, Many Souffan a proposé à la SAMOL, en accord avec le comité de conservation du musée, de racheter ce fonds à prix coûtant.
Ces photographies ont été prises par Bernard Lefèvre (1906-1992), collaborateur de L’Illustration de 1927 à 1940. Arrivé à Londres en juillet 1940, il s’engage dans la France libre en prenant le pseudonyme de Ellebé puis part pour l’expédition de Dakar. Il est le premier photographe français à suivre le général de Gaulle dès son arrivée à Douala en octobre 1940. Ses reportages le conduisent notamment à Fort Lamy, Bangui, Brazzaville ou encore Pointe Noire. Il réalise également de nombreux clichés ethnographiques et sera le chef du service photographique du commissariat aux Colonies et du Gouvernement provisoire de la République française en 1944. Il a reçu la médaille de la Résistance.
En se portant acquéreur de ce fonds en partie inédit, la SAMOL a pu doter le musée d’un ensemble documentaire considérable. Il convient enfin de saluer la réactivité de Many Souffan grâce auquel une partie non négligeable du patrimoine photographique de la France libre a pu être remis au musée de l’Ordre.
Cérémonie du 18 juin 2021
Cette année lors de la cérémonie du 18 juin, nombreux étaient les jeunes porteurs de croix venus représenter un Compagnon de la Libération.
Nous avons recueilli le témoignage de deux d'entre eux :
- Apolline Guilloteau, 10 ans, arrière-petite-fille du Compagnon Pierre Rateau
Après mon frère Arthur en 2019 et ma sœur Capucine en 2017, c’était mon tour d’accompagner ma grand-mère pour la cérémonie ce 18 Juin 2021.
A notre arrivée au Mont Valérien avec les bus des familles des Compagnons, ma grand-mère m’a confié la médaille de Compagnon de la Libération de son père Pierre Rateau que mon oncle m’a aidé à mettre du côté droit. Puis j’ai rejoint ma place sur le monument avec quelques autres enfants qui, comme moi, représentaient leurs aïeuls.
J’ai d’abord eu la chance de parler avec le dernier Compagnon de la Libération, monsieur Hubert Germain. Il m’a demandé, ainsi qu’aux autres enfants présents, quel Compagnon nous représentions. Il a ensuite insisté sur ce que les Compagnons de la Libération ont fait pour la France, la nécessité de toujours nous en souvenir et de transmettre leur histoire aux futures générations.
Après avoir écouté le Chant des partisans et la Marseillaise, le président de la République est arrivé. Pendant que le président était dans la crypte, j’ai eu l’occasion de parler longuement avec le Premier ministre. Il était très gentil et très simple. Nous avons discuté de mon arrière-grand-père, de son courage pour libérer la France et j’ai pu partager avec lui la fierté d’être présente au 18 juin.
Ensuite, le Président s’est approché de nous. Là encore, avec d’autres enfants, nous avons expliqué au Président quels Compagnons nous représentions, ce qu’ils avaient fait et ce que leurs actions représentaient pour nous.
J’étais très heureuse de représenter mon arrière-grand-père. J’ai l’impression de mieux le connaitre désormais, lui et ses Compagnons.
- Gustave Roverato, 20 ans, arrière-petit-fils du Compagnon Bernard Saint-Hillier
Ce 18 juin 2021 au Mont-Valérien, j’ai eu l’honneur de représenter mon arrière-grand-père, le général Saint-Hillier. J’ai porté fièrement la Croix de la Libération, médaille qu’il a obtenue à la suite de nombreux sacrifices, et qui était alors portée, depuis sa mort, par mon grand-père.
Ce jour-là, ce fut mon tour de préserver la mémoire de ceux qui se sont battus pour une France libre. Cette cérémonie m’a permis de me rappeler à quel point ces événements, qui peuvent parfois sembler si lointains, furent bien réels. L’émotion du dernier Compagnon de la Libération, le lieutenant Hubert Germain, lors du Chant des partisans, restera à jamais gravée dans ma mémoire.
Cérémonie du 25 juin 2021 organisée par le le 1er Régiment de spahis à Valence
Le 25 juin 2021, le 1er régiment de spahis, héritier des traditions du 1er régiment de Marche de Spahis Marocains (1er RMSM) a organisé, dans l’enceinte du quartier Baquet à Valence, une exceptionnelle journée, à la mémoire des 33 spahis Compagnons, en présence de près de 70 de leurs descendants, dont environ une quinzaine de jeunes, et de plusieurs unités Compagnon.
Aux cotés du colonel Charles-Emmanuel Daviet, chef de corps, monsieur Pascal Mailhos, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfet du Rhône, le général de brigade Jean-Christophe Béchon commandant la 6e brigade légère blindée et commandant la base de défense de Nîmes-Laudun-Larzac, madame Marie Argouarc’h, secrétaire générale de la préfecture de la Drôme, sous-préfète de l'arrondissement de Valence, le général d’armée (2S) Bertrand Ract-Madoux et monsieur Thomas Ottenheimer, maire de Vassieux-en-Vercors ont honoré cette cérémonie de leur présence.
Il y eu la solennité de la prise d'armes, avec beaucoup d’émotion lors de la remise des fourragères et lors du dévoilement des 33 plaques du sentier de mémoire, consacrées aux Compagnons de la Libération du 1er RMSM, par des descendants de ces héros.
Émotion également lors du dépôt de gerbe au monument aux morts, en se souvenant que le 1er RMSM a déploré plus de morts sur la seule période d’août 1944 à mai 1945 que le 1er Spahis Marocains de 1914 à 1918 !
Les jeunes générations qui étaient présentes ont été particulièrement sensibles à ces moments très intenses.
Cette splendide journée s’est poursuivie par le vernissage d’une exposition consacrée aux spahis Compagnons à la médiathèque, avec un discours inspiré du colonel Daviet et une évocation pleine de finesse et de poésie des personnalités si diverses des Compagnons qui ont participé à l’aventure des spahis, par le préfet Pascal Mailhos.
Elle s’est terminée par un déjeuner très convivial où les spahis sont venus à la rencontre des familles, suivi d’une visite du site.
Les membres des familles de Compagnons présents ont été impressionnés par la disponibilité des officiers, sous-officiers et spahis qui leur ont fait visiter les installations du régiment, tout particulièrement celles du 1er escadron, leur ont présenté les matériels et commenté leurs missions. Ce qui a frappé les plus jeunes descendants c’est, outre la tenue du régiment, la jeunesse et l’enthousiasme des spahis au service de leurs missions, leur fierté d’appartenir à ce corps et la manière dont ils se sont appropriés l’histoire de leurs aînés qui ont participé à l’aventure des spahis de la France libre, des bords du Jourdain à Berchtesgaden. Ils ont fait ressentir aux jeunes descendants des spahis de cette époque combien ils étaient fiers de l’histoire de ces aînés.
Cette émouvante journée s’inscrivait par ailleurs dans le prolongement de la mission de maintien de la paix de l’an dernier au Liban, dans la région des bords du Jourdain.
Les descendants des spahis Compagnons présents ont témoigné au colonel Daviet leurs plus sincères remerciements pour avoir mis à l’honneur l’histoire des spahis de la France libre, de si belle manière, sans oublier l’ouvrage que le régiment a consacré à ses Compagnons et qui a été remis à chaque famille.
Colonel, pourquoi est-il important pour vous de mettre aujourd’hui à l’honneur les Compagnons de la Libération qui appartenaient au 1er régiment de spahis, lui-même unité militaire Compagnon ? Quelles traditions ou valeurs souhaitez-vous faire perdurer à travers cet évènement ?
Le 1er régiment de spahis est riche d’une histoire exceptionnelle, celle des spahis, cette fabuleuse lignée de cavaliers nord-africains au service de la France. Connaitre et faire fructifier cet héritage, l’histoire et les traditions militaires propres aux spahis n’est pas accessoire. C’est un facteur déterminant de notre esprit de corps et de notre efficacité opérationnelle. Dans cet héritage de gloire qui nous honore et nous oblige, l’histoire des spahis pendant la Seconde Guerre mondiale tient une place singulière. Refusant la défaite, ils ont combattu de l’Érythrée jusqu’à Berchtesgaden et pris une part déterminante à la libération de la France. C’est cet engagement qui a valu au régiment de recevoir la croix de la Libération en 1945.
A travers la mise à l’honneur des 33 Compagnons de la Libération ayant servi sous le calot rouge des spahis de la France libre, en associant les familles de Compagnons à cet hommage, j’ai souhaité d’une certaine manière incarner les exploits de nos Aînés pendant le second conflit mondial. En quelque sorte, j’ai voulu mettre en évidence pour les spahis d’aujourd’hui que l’Histoire, même la plus grande, même la plus héroïque, s’écrit toujours à hauteur d’homme. L’exemple des Compagnons démontre en effet de façon éclatante que le courage de quelques-uns peut restaurer les consciences, faire émerger la liberté, et changer la face du monde.
C’est ainsi que le régiment, projeté au Liban, a d’abord commémoré le 30 juin 2020 le 80e anniversaire de la décision des spahis du 1er escadron du 1er régiment de spahis marocains, commandé par le capitaine Paul Jourdier, de refuser l’armistice et de continuer le combat. Nous avons marché dans leurs pas sur les rives du Jourdain jusqu’au lieu où ils ont choisi le bon chemin, celui de l’honneur et de la liberté, et nous avons érigé une stèle en leur honneur. Puis, cette année, nous avons pu commémorer les 33 spahis Compagnons en écrivant un ouvrage et en organisant une exposition qui leur sont consacrés et en inaugurant un « chemin des Compagnons » au régiment, en présence des familles de nos Aînés. Scellé dans la pierre de notre cour d’honneur, ce monument a vocation à guider les spahis d’aujourd’hui et de demain.
Nos traditions militaires sont une part de notre âme de soldats. En les faisant vivre, j’ai l’intime conviction qu’elles peuvent porter du fruit : inspirer les spahis d’aujourd’hui et les conduire, si les circonstances l’exigeaient, à se dépasser et à faire à leur tour de grandes choses pour le succès des armes de la France. Si nous commémorons les héros du passé, c’est pour qu’ils vivent dans nos coeurs, c’est pour qu’ils nous guident dans nos missions et dans nos vies. Les Compagnons de la Libération sont notre boussole pour aujourd’hui et pour demain.
Visite couplée avec le Mont-Valérien autour des Compagnons de la Libération
A l'occasion du 80e anniversaire des premières exécutions au Mont-Valérien, le musée de l'Ordre de la Libération et le mémorial du Mont-Valérien se sont associés pour une journée d'hommage aux 1038 Compagnons de la Libération. A l'image d'Honoré d'Estienne d'Orves, de Jan Doornik ou encore de Bernard Anquetil, fusillés en 1941, ces hommes et ces femmes se sont engagés dès le début de l'Occupation pour la Libération du pays. Pour le général de Gaulle, créateur de l'Ordre de la Libération, ces parcours incarnent une "exemplarité" à honorer. Cette volonté se concrétise par une reconnaissance symbolique de la nation et par un lieu, le mémorial de la France combattante au Mont-Valérien, inauguré le 18 juin 1960 où reposent deux Compagnons de la Libération.
A l'initiative du mémorial du Mont-Valérien, cette visite couplée était riche et inédite. Les participants ont ainsi découvert deux institutions différentes mais profondément liées dans leur souhait de transmettre les mémoires de celles et ceux qui se sont engagés.
Retrouvez les évènements de la rentrée de septembre ci-dessous :
4 octobre 2021 au 2 janvier 2022
EXPOSITION "La guerre des ondes. Londres, Paris, Vichy 1940-1944"
Dans le cadre de sa programmation culturelle, l’Ordre de la Libération a choisi de présenter une exposition temporaire consacrée aux radios de la Résistance et de l’Occupation. Un indicatif illustre rythmé par quatre notes de musique, des slogans devenus célèbres et quelques messages codés passés à la postérité, sont souvent les lieux communs qui viennent à l’esprit à l’évocation de Radio Londres. Or, aux yeux des Alliés comme des forces de l’Axe, la radio a une importance considérable. Ainsi, le programme Ici la France est lancé le 19 juin sur la BBC à la suite de l’appel du général de Gaulle à la BBC, Radiodiffusion nationale (dite "Radio-Vichy") commence à émettre début juillet, et Radio-Paris passe sous le contrôle de la Propaganda-Abteilung Frankreich allemande dès le 18 juillet 1940. Sous l’angle de la rivalité et du « dialogue » qu’ont entretenu ces radios et leurs émissions, l’objectif de cette exposition est de montrer leur rôle dans la guerre psychologique – et parfois stratégique – qui s’est jouée sur les ondes.
Plus d'information très bientôt..
(Les modalités sanitaires seront précisées selon l'évolution des consignes)
Tout l'été
Durant tout l'été, l'Ordre de la Libération et son musée restent actifs sur les réseaux sociaux et vous accompagnent pendant vos vacances.
Si vous ne nous suivez pas déjà, n'hésitez pas à le faire dès maintenant :
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17-18-19 septembre 2021
Les enfants du patrimoine et les journées européennes du patrimoine
Pendant tout un week-end venez gratuitement découvrir le musée de l'Ordre de la Libération.
19 septembre 2021
Visite théâtralisée
Laissez-vous conduire dans le musée par cinq grandes figures de la Seconde Guerre mondiale. Vous serez plongés dans la clandestinité de la Résistance intérieure et le poids du système concentrationnaire mais aussi dans l’aventure incroyable des combats en Afrique et de la libération de la France. Ces exemples de courage et de bravoure sont à découvrir en famille, à partir de 8 ans.
Ce spectacle est co-écrit par Xavier Depoix et Ambre Kuropatwa de la compagnie Ankréation.
30 septembre 2021
Soirée culturelle
Le 30 septembre, si la situation sanitaire le permet, les soirées culturelles du musée de l'Ordre reprendront en présentiel.
Nous continuerons également à vous proposer nos soirées culturelle en direct sur Zoom et Facebook.
Nous recevrons Dominique Veillon, historienne, qui évoquera la mode sous l'Occupation.
Si vous souhaitez assister à la conférence en présentiel, l'inscription est obligatoire : s'inscrire (Un pass sanitaire vous sera demandé à l'entrée du musée)
Pour ceux qui souhaitent suivre la conférence sur à distance :
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