Musée de l'ordre de la Libération

Lettre d'information | Juin-juillet 2020

Chers amis de l’Ordre de la Libération,


Le philosophe Alain a écrit : « Si le pessimisme est d'humeur; l'optimisme est de volonté ». C’est donc avec volontarisme et enthousiasme que nous avons rouvert le musée de l’Ordre le 27 juin, reprogrammé pour la rentrée les activités suspendues pour cause de COVID et reporté l’ouverture de notre exposition «1940 ! Paroles de rebelles » au 17 septembre. Mais pour autant, nous ne sommes pas restés toutes ces dernières semaines les bras croisés, loin de là ! La lecture de cette lettre vous permettra de découvrir toutes ces activités nombreuses passées et à venir. Notre prochaine lettre d’information sera diffusée fin septembre et vous relatera les activités marquantes de l’été et de la rentrée. Puis nous reprendrons notre diffusion habituelle chaque fin de mois. D’ici là nous vous souhaitons un bel été fait de mille petits bonheurs.

La rédaction.

18 juin 2020 : 80ème anniversaire de l'appel du 18 juin 1940

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le jeudi 18 juin 2020, à l’occasion du 80ème anniversaire de l'appel du général de Gaulle, Hubert Germain, Compagnon de la Libération, a reçu le président de la République à la chancellerie de l'Ordre de la Libération.

Le délégué national a présenté au président les objets personnels de Charles de Gaulle et le parcours exceptionnel de quelques Compagnons de la Libération.

Dans un deuxième temps, le président de la République s'est rendu au mémorial de la France combattante au Mont-Valérien pour présider la commémoration de l'appel du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat.

Photos de la journée

Qu’est que ce que cela a signifié pour vous en tant qu’Elève-Officier ?

Cela a d’abord permis de témoigner du lien spirituel et indéfectible qui lie notre promotion aux Compagnons de la Libération. Ce lien s’est construit grâce à un travail collectif de mémoire. Nous, jeunes élèves-officiers, avons trouvé dans l’histoire des français libres le ferment de notre motivation pour les années à venir.

La cérémonie au Mont-Valérien a ensuite représenté un moment de recueillement pieux pour les élèves. Chacun a pu méditer sur sa vocation d’officier et sur les sacrifices consentis par les héros du passé. Ce fut un moment propice au souvenir, au respect.

Pour ma part, je me suis senti honoré, fier, de transmettre cet héritage tout en réalisant que nous avions chacun un devoir : celui d’être à la hauteur de cette Histoire.

Découvrez la revue médias autour des cérémonies du 18 juin

Nota Bene, retour sur les 10 vidéos d'une série sur les Compagnons de la Libération

© Ordre de la Libération

Parmi les 4 000 Français environ qui furent engagés dans l’opération Neptune du 6 juin 1944, que ce soit en mer, dans les airs ou encore parachutés en Bretagne pour les SAS de la France libre, les 177 hommes du 1er Bataillon de fusiliers marins commandos furent les seuls à débarquer sur le sol de Normandie.

C'est avec cette dixième et dernière vidéo Commando Kieffer que s'est achevée en juin la série sur les Compagnons de la Libération produite par le Youtubeur Nota Bene en partenariat avec l'Ordre de la Libération. Vous avez été près de 3 millions à suivre ces épisodes inédits, un grand merci.

Voir les 10 épisodes de la série

Cérémonie de remise de la fourragère de l'Ordre de la Libération à la promotion « Compagnons de la Libération » de Saint-Cyr

© Musée de l'Ordre de la Libération

Accueillie à la chancellerie de l'Ordre de la Libération par le délégué national, Madame Florence Parly, ministre des Armées, a remis, le mercredi 17 juin, la fourragère de l’Ordre de la Libération à un détachement de l'actuel 2e bataillon de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, qui porte le nom de promotion « Compagnons de la Libération ».

Cette décision exceptionnelle leur permettra de porter ainsi les couleurs de l’Ordre jusqu’au terme de leur scolarité.(Juillet 2021).

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major de l’armée de terre, du général de corps d'armée Bruno le Ray, gouverneur militaire de Paris, du vice-amiral d’escadre Pierre Vandier, chef du cabinet militaire de la ministre des Armées, du général de corps d'armée Christophe de Saint-Chamas, gouverneur des Invalides, du général de division Patrick Collet, commandant les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Etaient également présents à la cérémonie Jean-Paul Neuville, président de l’association des familles de Compagnon de la Libération, Philippe Radal, président de l’association des amis du musée, Jean-Pierre Masson, président de l’association des descendants de médaillés de la Résistance française ainsi qu’un détachement du 2e bataillon de l’ESM.

Cette fourragère de l'Ordre de la Libération a été créée en février 1996 afin de pérenniser l'Ordre de la Libération, de préserver de l'oubli le souvenir des Compagnons de la Libération, et de faire rayonner les valeurs de la France de l'honneur.

➡️ Pour en savoir plus sur  la fourragère de l'Ordre de la Libération

 

 

 

 

 

© Armée de terre
© Armée de terre
Le général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major de l’armée de terre, remet la fourragère de l'Ordre de la Libération
© Armée de Terre
© Armée de Terre
© Armée de Terre

"Dans quelques instants, en recevant la fourragère de l’ordre de la Libération, vous fermerez cette chaîne qui vous relie aux tous derniers Compagnons, ces hommes et ces femmes qui ont bravé le destin et vous placent sans détour en face de votre propre destinée.

Chacun, ici, aimerait sans doute se dire qu’il aurait - lui aussi- fait le « bon choix » en 1940, de l’honneur et de la liberté, du courage et de la clairvoyance. Le choix des Français libres, le choix du vainqueur, en définitive.

Combien l’auraient fait ? L’époque nous incline à croire que toute autre alternative était une infamie. L’histoire nous dit, quant à elle, qu’ils furent peu nombreux, entre 1940 et 1942 à renoncer à l’ordre établi et au chemin tracé par l’esprit de discipline. Et pourtant la France d’alors n’était pas peuplée que d’indifférents ou de lâches. Mais il est parfois plus simple de faire son devoir que de savoir où il est. Cette France de 1940 nous rappelle ainsi qu’une Nation ne reste pas debout sans effort, qu’elle ne se dresse pas toujours d’un bloc face à son ennemi.

Et vous, qu’auriez-vous fait, donc ? Chacun peut tenter de répondre dans le secret de sa conscience. Mais comment imaginer la force de la vague qui emporte tout, quand l’Histoire devient tragédie. Comment mesurer l’emprise des liens qui nous attachent à un coin de terre, à une famille, ou même au simple quotidien, si difficile à abandonner. Comment être certain de savoir résoudre la terrible équation qui opposa discipline et idéal, devoir et conscience ?                            « Je ne sais pas » est sans doute la seule réponse qui vaille, parce que l’humilité inspire le doute, indispensable quand il prélude à une grande décision.

Ce doute doit être aujourd’hui, pour vous, un aiguillon. On peut ne pas savoir…. Mais encore faut-il vouloir ! Vouloir prendre le risque de discerner le bien du mal ; vouloir choisir le service contre l’intérêt personnel. Vouloir faire face quand tout pousse à fuir ; vouloir le lendemain, plutôt que l’instant. Et finalement, vouloir ressembler à ces compagnons qui vous montrent un chemin bien difficile.

Ce soir, ils vous regardent, ces compagnons, dont beaucoup portèrent le casoar. Pour ceux-là, le rouge sang des plumes est devenu le noir du deuil et le blanc immaculé, le vert de l’espoir. Un ruban discret, une sobre croix, pour des héros modestes, combattants de l’ombre, soldats de métier ou de circonstance, dont vous porterez désormais le souvenir et surtout les espoirs d’une France meilleure.

Il vous regarde, celui qui, trois fois évadé, trois fois repris, s’est tu, rendant son dernier souffle dans l’eau d’une baignoire ; celui qui a préféré mourir de faim que de voler un morceau de pain à un plus faible ; cet autre qui a bravé le feu ennemi certain de sa mort ; cet autre encore, blessé, refusant l’évacuation, offrant sa vie à ses hommes ; et celle- là, déportée à Flossenburg, pendue la veille de la libération du camp pour avoir saboté bien plus qu’elle ne produisait… Ils vous regardent, croient en vous et vous reconnaissent en héritiers.

Trêve de mots. Vous savez tout cela. Ecoutez plutôt un compagnon, André Malraux, accueillant au pied du Panthéon les cendres d’un autre, Jean Moulin, sous le regard de De Gaulle, impassible sous le ciel tourmenté de l’hiver 64. Ecoutez cette voix qui tremble, non pas d’un superficiel émoi, mais d’une profonde et belle émotion, celle de la France qui salue ses enfants sacrifiés une France généreuse qui les reconnait sans barguigner pour leur grandeur, acceptant s’il le faut la part d’ombre qui accompagne chaque homme.

Ecoutez, mes lieutenants, et acceptez cet héritage pour ce qu’il est en vérité : un insigne honneur, qui vous interdit à jamais les pentes douces et vous ouvre tous les chemins escarpés."

 

27 juin 2020 : Réouverture du musée de l'Ordre de la Libération

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le musée de l'Ordre de la Libération a rouvert ses portes le samedi 27 juin après plus de 3 mois de fermeture.

Voici les consignes sanitaires à respecter pour accéder au musée :

  •     Port du masque obligatoire dans les espaces clos (accueil, salles du musée, Dôme, boutique…) pour les plus de 11 ans
  •     Jauges réduites dans les salles
  •     Respect des gestes protecteurs
  •     Mise à disposition de gel hydro alcoolique au sein des espaces du musée
  •     Fermeture du vestiaire
  •     Accès unique au site par le 129 rue de Grenelle (les visiteurs en situation de handicap moteur sont invités à entrer par le 6 boulevard des Invalides)

Notre équipe est à votre disposition pour préparer au mieux votre visite et répondre à vos questions : mediation@ordredelaliberation.fr

La veste de Montcornet

© Musée de l'Ordre de la Libération

Pour la première fois, le 18 juin 2020, à l’occasion de la visite à l’Ordre de la Libération du président de la République Emmanuel Macron, deux tenues de Charles de Gaulle furent présentées côte à côte. Le dernier uniforme complet de général de brigade, don de l’amiral Philippe de Gaulle à l’Ordre de la Libération, et le veston réglementaire des équipages de chars de combat porté par le colonel de Gaulle notamment lors de la bataille de Montcornet en mai 1940.

Ce veston est un don du général de Gaulle au musée de l’Armée qui a aimablement accepté de le prêter pour l’événement. Il sera présenté dans l’exposition temporaire Comme en 40 qui ouvrira ses portes au musée de l’Armée le 17 septembre, en même temps que l’exposition 1940 ! Paroles de rebelles au musée de l’Ordre de la Libération

Les Compagnons de la Libération députés : une exposition à l'Assemblée nationale

© Assemblée Nationale

Du 11 juin au 10 juillet 2020, l’Assemblée nationale a présenté une exposition temporaire consacrée à 67 députés Compagnons de la Libération. A cette occasion, le musée a prêté la croix de la Libération de Christian Pineau .

© Assemblée nationale

Pour le 80e anniversaire de l’Appel du 18 juin, l’Assemblée nationale a décidé de rendre hommage aux 67 députés ayant reçu le titre prestigieux de Compagnons de la Libération. Pour que les députés d’aujourd’hui connaissent leurs glorieux prédécesseurs, des panneaux ont été déployés au Palais-Bourbon. Pour sensibiliser le grand public malgré les restrictions d’accès liées au coronavirus, une vidéo et des biographies ont été mises en ligne.

À travers ces initiatives, ce sont toutes celles et tous ceux qui ont dit « non » en 1940 que veut saluer la représentation nationale. Non à l’Occupation, non à la collaboration d’État, non à l’antisémitisme !

Alfred Heurtaux a été député en 1919 à 1924. Pierre Viénot a siégé de 1932 à 1940 et a refusé les pleins pouvoirs à Pétain, tout comme son collègue Léonel de Moustier, élu en 1928, qui a payé de sa vie, en déportation, son engagement pour la libération de la France. Les 64 autres députés Compagnons ont été élus à partir de 1945 et certains, comme Robert Galley ou Jacques Baumel, ont siégé jusqu’en 2002. Et je salue Hubert Germain, ancien député, ancien ministre des Relations avec le Parlement, qui incarne aujourd’hui encore cette histoire héroïque.

Comme Président de l’Assemblée nationale, je n’oublie pas que deux de mes prédécesseurs, Jacques Chaban-Delmas et Achille Peretti, portaient le prestigieux insigne vert et sable de votre Ordre. Comme député du Finistère, je suis fier qu’une commune de mon département l’ait mérité, l’Île-de-Sein, ainsi que l’ancien député Charles Le Goasguen, qui servit dans de la 2e DB.

Issus de toutes les familles spirituelles et politiques, les Compagnons de la Libération se sont battus pour la liberté. Par leur courage, ils ont sauvé l’honneur. Il était juste de célébrer leur mémoire.

 

Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale

Documentaires sur les Compagnons de la Libération

Deux documentaires ont été diffusés le 18 juin sur le thème des Compagnons de la Libération  :

 

  • Les derniers Compagnons de la Libération (Morgane Production) de Jean-Charles Deniau et Benoît Hopquin sur la chaine Toute l'Histoire :

    Ils allaient devenir des héros, mais ne le savaient pas. La plupart d’entre eux n'avaient pas vingt ans en juin 1940, quand la France s'est retrouvée à terre. Ils commençaient une carrière, des études, avaient des familles, des amis. Aucun n'avait entendu l’appel du général de Gaulle, le 18 juin, mais tous ont écouté le discours du maréchal Pétain, le 17, demandant de cesser le combat. Tout de suite, ils se sont révoltés et ont rejoint Londres ou la Résistance. À travers les témoignages de huit des vingt-et-un derniers Compagnons de la Libération (réalisés en 2013), ce film raconte leur engagement sans failles et nous entraîne dans leurs pas jusqu'à la Libération. Les Compagnons filmés sont Guy Charmot, Daniel Cordier, Hubert Germain, Claude Lepeu, Pierre Simonet, Claude Raoul-Duval, Louis Cortot et Jacques Hébert. 

    Ce documentaire a bénéficié du soutien de l’Ordre de la Libération et de son musée.

TH

 

  • Les espions du général de Richard Puech et Sébastien Albertelli, sur une idée originale de Marie Dewavrin et Sylvie Pierre-Brossolette, réalisé par Richard Puech, sur la chaine France 3 :

    C'est un épisode héroïque et méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Hiver 43 : De Gaulle envoie secrètement ses deux maîtres espions dans Paris occupé. Il confie au colonel Passy et à Pierre Brossolette, numéro 1 et 2 du BCRA, ancêtre de la DGSE, la mission cruciale d'unifier les réseaux de résistants de la zone Nord. Farouches et endurcis par trois années d'occupation, les soldats de l'ombre seront placés sous l'autorité du Général. Cette mission, historique, est militaire : il faut préparer le Débarquement. Mais elle est aussi politique : De Gaulle doit prouver sa légitimité de chef de la Résistance auprès de Churchill et Roosevelt. Les espions du Général est une plongée inédite dans le Paris de l'Occupation.  
  • espions

A l'occasion de la diffusion du documentaire sur France 3, nous avons souhaité interviewer Marie Dewavrin et Sylvie Pierre Brossolette, deux petites-filles de Compagnons de la Libération, qui ont participé à la réalisation du documentaire.

 

Comment ce projet de documentaire est-il né ?

Ce projet est issu d’une rencontre entre nous en mai 2017, et d’une envie commune de faire vivre la mémoire de nos grand-pères, dont l’amitié et la complicité intellectuelle furent indéfectibles.

Il nous apparaissait qu’ils étaient l’un et l’autre mal connus même si leur nom évoquait quelque chose de positif pour beaucoup de Français. Derrière leur notoriété, il y a eu une action déterminante, celle du BCRA qu’ils ont créé et animé pendant la Seconde Guerre mondiale, et dont les résultats furent déterminants dans la libération de la France. Un modèle de services secrets puisque l’actuelle DGSE fonctionne toujours selon le modèle mis à place à l’époque. France Télévisions a été séduit par l’idée de consacrer un documentaire à ce sujet. Trois ans plus tard, il était à l’antenne à l’occasion des 80 ans de l’appel du 18 juin !

 

Qu’est-ce qu’il signifie pour vous à titre personnel ?

Pour nous, ce documentaire a une double signification. Il est bien sur une manière d’honorer la mémoire de ces deux Compagnons de la Libération et de nourrir l’Histoire. La mission Arquebuse Brumaire, nommée d’après les pseudos de nos deux grand-pères, et qui fait l’objet du documentaire est assez méconnue alors qu’elle a une portée historique immense. Elle a permis à de Gaulle de se légitimer auprès des Alliés en unifiant les mouvements de résistance en zone nord et de préparer le débarquement.

C’est aussi, pour les générations actuelles, une manière de montrer que l’on peut toujours agir plutôt que subir, et que le courage et l’engagement sont des valeurs essentielles hier comme aujourd’hui.

Les conseils lecture pour l'été

L'Ordre de la Libération est partenaire des ouvrages ci-dessous :

 

  • L’Appel du 18 juin d’Aurélie Luneau. (éditions Flammarion)

    Dans un récit vivant et nourri d’anecdotes, l'historienne raconte la genèse et la portée de l’Appel du 18 juin, désormais l’une des grandes dates de l’histoire de France. 

BOOK1

  • Les Compagnons de la Libération de la 13 d'Henri Weill . (Mareuils Editions)

    Les profils des Compagnons de la Libération sont multiples, riches, singuliers. Le journaliste Henri Weill revient dans son ouvrage sur l’histoire de ces légionnaires de la "13" décorés de la croix de la Libération.

BOOK2

  • Histoire d'un instructeur saboteur, Compagnon de la Libération de Paul Jamme. (Editions Jets d'encre)

    André Jamme, Compagnon de la Libération a rejoint la Résistance en 1940. Devenu saboteur, il fait partie de ceux qui ont dit non. Dans cette biographie, Paul Jamme se fait passeur de mémoire en retraçant le parcours fascinant de son père.BOOK3

     

Le 1er régiment de spahis, unité Compagnon de la Libération

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le jeudi 30 juin, un détachement de spahis, déployés en opération au Sud-Liban, a commémoré le 80ème anniversaire du ralliement des spahis marocains à la France libre.

Sur les hauteurs du Jourdain (appelée « Hasbani » au Liban), au niveau de l’ex- frontière libano-palestinienne, le 1er régiment de spahis, unité Compagnon de la Libération, a inauguré une stèle commémorative en l’honneur du capitaine Jourdier, Compagnon de la Libération, qui, le 30 juin 1940 décide de traverser le Jourdain avec une partie de son escadron pour rejoindre les forces Britanniques puis la France libre.

Ils étaient une cinquantaine de spahis à se réunir autour de cette stèle commémorative pour rendre hommage, avec admiration, à l’acte fondateur du capitaine Jourdier en 1940.

 

Jeudi 18 juin, à l’occasion du 80ème anniversaire de l'appel du 18 juin 1940, les militaires du 1er Régiment de spahis en mission dans le cadre de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban avaient couru 1038 KM en hommage aux 1038 Compagnons de la Libération.

Chacun d’entre eux a couru quelques kilomètres pour un ou plusieurs Compagnons de la Libération sur le camp de Dayr Kifa.

En savoir plus sur Paul Jourdier

© Armées françaises
© Armées françaises
© Armées françaises
© Armées françaises
© Armées françaises
© Armées françaises

Le sous-marin Narval | Médaillé de la Résistance française ⚓️

© Musée de l'Ordre de la Libération

A l’occasion du 80ème anniversaire de la création des Forces navales françaises libres le 1er juillet 1940, nous souhaitons rappeler l’histoire du sous-marin Narval et de ses 50 membres d’équipage. Construit à l’arsenal de Cherbourg, le « Narval » est mis en service en 1926. En février 1940, le lieutenant de vaisseau François Drogou en prend le commandement. Il mène des patrouilles en méditerranée et le 24 juin 1940, refusant la défaite, il décide avec une partie de son équipage de rallier un port britannique. De Sousse en Tunisie il gagne Malte en lançant sur les ondes veillées par tous les bâtiments de guerre français le message « Trahison sur toute la ligne - Je fais route sur un port anglais ». Le 27 juin, depuis Malte, il annonce au général de Gaulle le ralliement du sous-marin à la France libre.

Du 25 septembre au 15 décembre 1940, le Narval effectue trois patrouilles. « Au moins, disait le commandant Drogou, nous aurons engagé l’honneur de la France à refuser la Tunisie à l’insolente Italie puisqu’il y aura toujours eu un navire français en guerre contre elle au large des côtes tunisiennes. ».

Le 15 décembre 1940, le sous-marin Narval heurte une mine et disparait glorieusement avec son commandant et son équipage. Il recevra pour son ralliement collectif la médaille de la Résistance française avec rosette par décret du 29 novembre 1946.

Tous les membres de l’équipage recevront individuellement la médaille de la Résistance française à titre posthume et cinq seront en outre nommés Compagnon de la Libération.

« A défaut de s'être distingué par un fait d'armes, l'histoire du Narval est, avant tout, celle d'une épopée morale, celle d'un choix courageux de 50 marins dont l'âge moyen était de 22 ans, qui sont morts pour l'honneur de la patrie, l'honneur du drapeau et l'honneur de la famille. »

Témoignage de Marie-Claude Drogou

 

Les membres du Narval :

Capitaine de Frégate Drogou François, Compagnon de la Libération et médaillé de la Résistance française

 Lieutenant de Vaisseau BLOCH-LAROQUE Jean Raoul, médaillé de la Résistance française

Quartier-maître BLOT Albert, médaillé de la Résistance française

Lieutenant de Vaisseau BOUET Victor, médaillé de la Résistance française

Second Maître CARET Georges, médaillé de la Résistance française

Second Maître CARLE René, médaillé de la Résistance française

Second Maître CHAUVEAU Louis, médaillé de la Résistance française

Quartier Maître CHAUVIN Michel, médaillé de la Résistance française

Maître CLAUDE Roger, médaillé de la Résistance française

Second Maître COLLETER Jean, médaillé de la Résistance française

Second Maître COLLIOU Jean, médaillé de la Résistance française

Quartier Maître DARUTY Maurice, médaillé de la Résistance française

Quartier Maître DETOLLENAERE André, médaillé de la Résistance française

Maître DOBE Emile, médaillé de la Résistance française

Second Maître FEVE Roland, médaillé de la Résistance française

Second Maître FOUCHARD René, médaillé de la Résistance française

Quartier Maître FOURNIE Jacques, médaillé de la Résistance française

Second Maître GANCEL Louis, médaillé de la Résistance française

Quartier Maître GODEC Jean, médaillé de la Résistance française

Second Maître HERVIEU René, médaillé de la Résistance française

Second Maître HOURCAU Charles, médaillé de la Résistance française

Second Maître HYDAS Jacques, médaillé de la Résistance française

Premier Maître ILTIS Marcel, médaillé de la Résistance française

Second Maître JESSON André, médaillé de la Résistance française

Quartier Maître JOUAN Prosper, médaillé de la Résistance française

Second Maître LE FOULON Léon, médaillé de la Résistance française

Enseigne de Vaisseau LE LANDAIS Jean, médaillé de la Résistance française

Maître LE LANN Alain, médaillé de la Résistance française

Second Maître LUBIN René, médaillé de la Résistance française

Second Maître MARIE André, médaillé de la Résistance française

Second Maître MARTIN André, médaillé de la Résistance française

Quartier Maître MONTADOR Jean, médaillé de la Résistance française

Quartier Maître MOREL Ernest, médaillé de la Résistance française

Second Maître MORIN Louis, médaillé de la Résistance française

Second Maître PARMENTIER Georges, médaillé de la Résistance française

Second Maître PEROTIN Guy, Compagnon de la Libération et médaillé de la Résistance française

 Quartier Maître PIERRE Louis, médaillé de la Résistance française

Second Maître PRASS Louis, médaillé de la Résistance française

Second Maître RAFFAEILLI Charles, médaillé de la Résistance française

Second Maître RIGAULT André, médaillé de la Résistance française

Ingénieur Mécanicien RIMBAUD Paul Félicien, Compagnon de la Libération et médaillé de la Résistance française

 Quartier Maître ROLLET Jean, médaillé de la Résistance française

Quartier Maître SALLES Roger, médaillé de la Résistance française

Second Maître SEGALOU Joseph, médaillé de la Résistance française

Capitaine de Corvette SEVESTRE Jacques, Compagnon de la Libération et médaillé de la Résistance française

Second Maître SIMON Louis, médaillé de la Résistance française

Second Maître SURCQ Maximilien, médaillé de la Résistance française

Second Maître TACHE Maxime, médaillé de la Résistance française

Quartier Maître VAN AUDENARDE Camille, médaillé de la Résistance française

Maître VERGOS Joseph, Compagnon de la Libération et médaillé de la Résistance française

 

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L'acquisition de la croix de Compagnon de Christian Pineau

© Assemblée nationale

L’hommage récemment rendu par l’Assemblée nationale aux 67 députés Compagnons de la Libération ,et qui est relaté par ailleurs, a permis au musée de l’Ordre de la Libération de présenter la croix de Compagnon de Christian Pineau.

Rappelons que c’est en 2019 que l’AAMOL a acquis pour remettre au musée cet insigne, ainsi que les quatre médailles de parlementaire de ce grand résistant, déporté à Buchenwald, puis parlementaire et plusieurs fois ministre sous la IVe République.

Cette contribution de l’AAMOL à l’enrichissement des collections du musée illustre l’importance de son rôle .

Il est aussi très intéressant de relever que ces objets trouvent leur valorisation non pas seulement dans leur présentation permanente au sein des vitrines, mais aussi par des prêts lors d’expositions ou par leur mise en valeur à l’occasion d’événements très ciblés.

Ils contribuent à élargir la notoriété du musée, et partant à accroître le rayonnement de l’ordre, ce qui est bien la finalité de notre association.

18 juin 2020 : Retours des deux enfants, descendants de Compagnons, présents dans la crypte au Mont-Valérien

Mathilde et Timothée au centre accompagnés de Jean-Paul Neuville, président de l'association des familles de Compagnons de la Libération et d'un détachement de la promotion Compagnons de la Libération de Saint-Cyr.
© AFCL

Mathilde et Timothée, deux descendants de Compagnons de la Libération ont eu le privilège d'accompagner le président de la République dans la crypte du mémorial de la France Combattante Mont-Valérien et de représenter, avec le président de l'association des familles de Compagnons, l'ensemble des familles lors de la cérémonie commémorative de l'appel du 18 juin, tenue en format restreint du fait du Covid-19.

Voici leurs retours :

  • Mathilde  :

    Je suis partie avec monsieur Neuville en voiture jusqu’au Mont Valérien. Seule car mon père ne pouvait être présent à mes côtés à cause des restrictions sanitaires. J’étais un peu intimidée. La gentillesse de Monsieur Neuville m’a vite détendue.

    Arrivée au Mont Valérien, j’ai été surprise par le site qui m’a semblé très vaste. Le fait que ça soit une cérémonie en petit comité m’a rassuré car il n’y avait pas trop de monde.

    Une fois sur place Timothée m’a prêté la médaille de la libération d’un de ses arrière-grands-pères. J’étais fière de porter cette médaille lourde d’histoire. Je pensais à ma grand-mère qui l’avait reçue des mains du général de Gaulle. Il y a une photo où on la voit toute en noir ce jour-là. Et je me disais que beaucoup de dames ont dû être comme ma grand-mère : elles ont perdu leurs maris, ou quelqu’un qui leur était très proche, pour la France, pour que moi, plus de 70 ans plus tard je sois libre dans mon pays.

    Ensuite, monsieur Neuville nous présente aux élèves de St Cyr de la promotion « Compagnons de la libération ». J’étais intimidée mais très heureuse d’être là. Ils étaient très beaux avec leurs uniformes.

    Nous nous sommes dirigés vers la crypte et on nous a présenté la journaliste qui allait nous interviewer à l’issue de la cérémonie. Un sentiment de panique ! Mais la bienveillance de la journaliste m’a rassurée.

    Nous voilà dans la crypte pour nous préparer à la venue du président. J’étais émue d’être là car c’était la première fois que j’entrais dans cette crypte. Je l’avais vue en photo, et nous en avions parlé avec mes parents. Je me sentais un peu petite en face de ces personnages qui ont résisté, chacun à leur manière, et qui sont eux aussi morts alors que moi je suis bien en vie.

    20 mn se sont écoulées avant qu’arrivent monsieur le président et madame la maire de Paris accompagnés du général Baptiste.

    Intimidée par les caméras et journalistes, je tente de me faire toute petite ! En fait, c’était un peu bizarre ces caméras qui vous filment à 20 cm.

    Monsieur le président entre et me regarde fixement dans les yeux et me dit : « Ça doit être un honneur de représenter l’un des Compagnons de la Libération » L’ambiance est calme, et émouvante, je suis intimidée mais honorée d’être là en effet. Je ne sais pas trop quoi répondre et je perds un peu mes mots, même si le président et le général Baptiste sont très gentils. Heureusement, Timothée est là. Et lui, il sait quoi répondre. Il semble moins impressionné. Il parle et il trouve les bons mots pour exprimer ce que j’ai dans le cœur et pour dire ce que j’aurais été incapable de dire. Et du coup, je me rappelle que l’on est là pour représenter toutes les familles de Compagnons, et pour rappeler le sacrifice et le courage de tous ceux qui ont dit non.

    Nous sommes invités à suivre le président qui se rend pour la signature du livre d’or. Il me tapote le dos je trouve ça sympathique de sa part.

    Alors que le président et madame la maire ressortent avec le général nous restons à l’intérieur en attendant l’interview ! …stress-

    Encore une fois, je suis rassurée que Timothée parle avant moi car ça n’est pas un exercice facile ! Angoissée de parler de Tom Morel je me disais que si je donnais des éléments d’histoire faux mon oncle Ivan me tirerait les oreilles ! je me concentre mais malheureusement, les questions que posent la journaliste sont différentes de celles qu’elle a posé lorsque nous avons parlé avant. Encore une fois, j’ai du mal a trouvé mes mots.

    L’interview passée monsieur Neuville nous présente à monsieur Sarkozy cela m’a replongé quelques années en arrière lorsque j’avais eu la chance de participer à un Noël à l’Élysée.

    Fin de ce grand moment que je garderai en souvenirs toute ma vie. Je remercie monsieur Neuville car pour une jeune fille de mon âge ce moment restera gravé dans ma mémoire pour longtemps !

 

  • Timothée :

    A l’occasion des 80 ans de l’appel lancé par le Général de Gaulle depuis Londres, j’ai eu la chance de participer aux cérémonies commémoratives au Mont Valérien – qui étaient fermées au public à cause de l’épidémie.

    Lorsque je suis arrivé au Mont Valérien avec Mathilde Morel et Jean-Paul Neuville, nous sommes allés rencontrer les représentants des unités compagnons. Il y avait aussi une délégation d’élèves-officiers de Saint-Cyr, promotion Compagnons de la Libération, qui avaient reçu leur fourragère la veille. J’ai été frappé de les voir si jeunes et déjà dans leur métier. Ils étaient très sympathiques et souriants. Nous avons été pris en photo tous ensemble. Après la photo nous sommes allés rencontrer les personnalités présentes. J’ai discuté avec plusieurs personnes dont Yves de Gaulle et les maires des cinq villes Compagnons : c’était très impressionnant, mais je ressentais que je les impressionnais aussi. Après cela on nous a installé dans la crypte, Mathilde et moi, et nous avons patienté au milieu des tombeaux recouverts du drapeau français.

    A l’arrivée du président au Mont Valérien, nous avons entendu la Marseillaise et le Chant des Partisans. Nous avons aussi entendu le passage des avions de la Royal Air Force et de la Patrouille de France juste au-dessus de nous. Le Président est ensuite entré dans la crypte avec le général Baptiste et madame Hidalgo.

    C’était émouvant et impressionnant de se retrouver seuls avec eux dans ce lieu si historique. C’était solennel, et on ressentait le poids de cet endroit. Nous avons quand même échangé plusieurs minutes avec eux. Mathilde a parlé de son arrière-grand-père Tom Morel et j’ai présenté mes deux ancêtres (mon arrière-grand-père Gabriel de Sairigné et mon arrière-arrière-grand-père Henri d’Astier de la Vigerie). Le Président avait l’air déjà bien au courant de leurs vies et nous a dit qu’on devait être fiers de ce qu’ils avaient fait pour la France et que tous les Compagnons sont des héros. Il nous a parlé de sa rencontre avec Hubert Germain quelques heures avant. Ensuite le général Baptiste nous a expliqué l’origine de la couleur de la croix de la Libération (le noir représente le deuil et le vert l’espérance) puis nous sommes allés voir le 17e tombeau qui est réservé au dernier Compagnon de la Libération. Le général Baptiste nous a aussi expliqué le parcours des Compagnons enterrés dans cette crypte.

    Enfin nous avons accompagné le Président de la République signer le livre d’or avant qu’il ne sorte de la crypte avec le général Baptiste et madame Hidalgo. Nous sommes encore restés une dizaine de minutes seuls dans la crypte avant de rejoindre les invités et parce que France 2 souhaitait nous interviewer, ce qui m’a un peu stressé ! C’était un vrai honneur d’être désigné pour représenter l’ensemble des Compagnons alors qu’aucun des quatre survivants ne pouvait se déplacer, ainsi que l’ensemble de leurs descendants dont beaucoup sont très fidèles à ces commémorations auxquelles ils ne pouvaient pas participer cette année à cause de l’épidémie. 

 

Cérémonies du 18 juin en France

Cérémonies du 18 juin 2020 à Camaret :

Le préfet du Finistère Pascal Lelarge et le préfet Maritime de l’Atlantique le vice-amiral d’escadre Jean-Louis Lozier avaient prévu une cérémonie commune à l’Ile de Sein. Des évènements imprévus les ont obligés à déplacer la commémoration prévue à la Pointe de Pen-Hir à Camaret au pied du monument de la France libre. Etaient présents : le président du Conseil régional de la  région Bretagne, la présidente du Conseil départemental du Finistère, trois sénateurs du département, le maire de Camaret, Roger Guillamet président d’honneur de l’AFCL représentant l’Ordre de la libération, le délégué départemental de la Fondation de la France libre, le bagad de Lann Bihoué  et un piquet d’honneur de la Marine nationale pendant que naviguait sous voiles la goélette Etoile qui a appartenu aux FNFL au pied du monument.

Après la lecture de l’appel du 18 juin et un hommage particulier rendu par l’Amiral Lozier aux marins partis de l’Île Sein et des FNFL des gerbes ont été déposées par les deux préfets, le maire de Camaret, Roger Guillamet au nom de l’Ordre de la Libération et par le délégué départemental de la France libre au pied du monument.

Les deux préfets se sont rendus ensuite sur la goélette Belle Poule pour jeter à la mer une gerbe à la mémoire des marins disparus en mer.

Cérémonies du 18 juin 2020 à Tours :

A Tours, le 18 juin dernier, à l’occasion de la 80e commémoration de l’appel du général de Gaulle, deux plaques ont été dévoilées, l’une avec le texte de l’appel, l’autre avec les dix-sept noms et prénoms des Compagnons liés à la Touraine. La cérémonie a eu lieu en présence de madame Orzechowski, préfète d’Indre et Loire, de monsieur Chalumeau député, de messieurs Babary et Louault sénateurs, de monsieur Boucher maire de Tours, de monsieur Guelfi, élu départemental et du contre-amiral Bezou, représentant le général Maury, commandant d’armes. Quelques familles de Compagnons étaient également présentes mais la cérémonie s’est déroulée avec un minimum de personnes en raison des contraintes sanitaires. Les biographie des dix-sept Compagnons tourangeaux devraient être présentées à l’Hôtel de ville de Tours dans le cadre de l’exposition nationale du 80e anniversaire. Ce bel hommage concrétise un projet initié par le lieutenant-colonel François Duault, fils du Colonel Raoul Duault, Compagnon de très vieille souche tourangelle. Le LCL Duault a lu un mot du délégué national.

Cérémonie du 18 juin 2020 à Sarrebourg :



Le 18 juin 2020, à Sarrebourg, monsieur Claude Cambas, délégué AFCL pour le département de la Moselle, a lu une intervention du général (2S) Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération et a déposé, au nom de l’Ordre, une gerbe au pied de la stèle à la mémoire des 10 Compagnons mosellans, en présence de  monsieur le sous-préfet Christophe Duverne, de monsieur le député Fabien di Philippo et de monsieur Alain Marty, maire de Sarrebourg. Par ailleurs, les tombes de ces Compagnons mosellans ont été fleuries, au nom de l'AFCL.

Cérémonie à Camaret. Dépot de gerbe de l'Ordre de la Libération par Roger Guillamet, président d'honneur de l'AFCL.
© AFCL
Cérémonie à Tours. Le Lieutenant colonel Duault, fil du Compagnon Raoul Duault, porte la croix de son père.
© AFCL
Le 18 juin 2020, à Sarrebourg, monsieur Claude Cambas, délégué AFCL pour le département de la Moselle et fils du Compagnons Lucien Cambas, a lu une intervention du général (2S) Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération et a déposé, au nom de l’Ordre, une gerbe au pied de la stèle à la mémoire des10 Compagnons mosellans, en présence de monsieur le Sous-préfet Christophe Duverne, de monsieur le député Fabien di Philippo et de monsieur Alain Marty, maire de Sarrebourg. Par ailleurs, les tombes de ces Compagnons mosellans ont été fleuries, au nom de l'AFCL.
© AFCL

Dassault Aviation

Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation et le délégué national venant de signer la convention de mécenat.
© Dassault Aviation - V. Almansa

Dassault Aviation devient mécène de l’Ordre de la Libération

80 ans après l’Appel du 18 juin, Dassault Aviation est fier et honoré d’apporter son soutien à l’Ordre de la Libération. Une rencontre a eu lieu le 18 juin, à la Chancellerie de l’Ordre de la Libération, entre le général Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre, et Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, pour officialiser ce mécénat.

Entre l’action du général de Gaulle et Dassault Aviation, il existe de nombreux rapprochements qui, malgré la succession des années et des générations, sont bien ancrés dans l’identité de l'entreprise Dassault, son management et de ses salariés.  

 

Marcel Dassault fut cet ingénieur, génie de l’aéronautique, interné avec sa famille et déporté parce qu’il refusait de collaborer avec l’occupant. Il prit après-guerre le nom de Dassault qui était le pseudonyme de son frère, le général Paul Bloch, dans la Résistance ; Paul Bloch qui fut nommé grand chancelier de la Légion d’honneur par le général de Gaulle en 1946.

Marcel Dassault fut aussi un grand industriel, qui recréa son entreprise familiale à la Libération, retrouvant ses ingénieurs des années 1930 qui, pour nombre d’entre eux, s’étaient illustrés contre l’ennemi : Benno-Claude Vallières, futur PDG des Avions Dassault, et Henri Déplante, futur patron du bureau d’études, ont brillamment servi dans les SAS ; Xavier d’Iribarne, qui deviendra directeur général de la production, était officier dans la 1ère Armée du général de Lattre de Tassigny. Pendant les décennies d’après-guerre, le groupe Dassault a compté dans ses rangs quatre Compagnons de la Libération (Pierre Guillain de Bénouville, Pierre Clostermann, Louis Cortot, Jacques Maillet) et plus de 170 médaillés de la Résistance.

Retrouvez les évènements du mois de septembre ci-dessous :

12 septembre

Le samedi 12 septembre prochain se déroulera à Plougasnou, en présence du délégué national de l'Ordre,  la traditionnelle cérémonie annuelle de « passation du Drapeau national » de l’association nationale des communes médaillées de la Résistance française.

Rappelons que les destinés de la médaille de la Résistance française ont été confié à l'Ordre de la Libération par le général de Gaulle.

Depuis 1986, chaque année à tour de rôle, le drapeau de l’association est confié à l’une des 18 collectivités territoriales médaillées.

Au terme de sa présidence, la commune d’Oyonnax va donc remettre le drapeau à madame la maire de Plougasnou, Nathalie Bernard.

Cette cérémonie marque l’attachement des communes médaillées de la Résistance française à la sauvegarde des valeurs de la Résistance française.

17 septembre

© Musée de l'Ordre de la Libération

EXPOSITION DU 17 SEPTEMBRE 2020 AU 3 JANVIER 2021

Dans le cadre de « l’année de Gaulle » et du 80e anniversaire de l’année 1940, le musée de l’Ordre de la Libération situé aux Invalides a choisi de s’interroger sur le « mystère de l’engagement » en donnant la parole aux pionniers de la Résistance : les Compagnons de la Libération. Parmi les 1 038 Compagnons de la Libération, 790 se sont engagés dès l’année 1940.

Centrée principalement sur leurs témoignages, l’exposition 1940 ! Paroles de rebelles, présentée du 17 septembre 2020 au 3 janvier 2021, démontre comment, pourquoi, à quel moment de leur vie et au nom de quelles valeurs une poignée d’hommes et de femmes décident de prendre tous les risques, dès 1940, pour une France libre.

19-20 septembre

© Musée de l'Ordre de la Libération

Les 37e journées européennes du patrimoine auront lieu les 19 et 20 septembre 2020, autour du thème : « Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie ! ».

Venez ainsi découvrir gratuitement le musée de l'Ordre de la Libération. 

> Pour l'occasion, nous vous proposons de parcourir le musée en suivant une visite théâtralisée, le dimanche 20 septembre à 15h.

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24 septembre

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le général de Gaulle et la descente des Champs-Elysées du 26 août 1944. Images et témoignages

Participez à une conférence en images de l'historien Bruno Leroux consacrée à la descente des Champs-Élysées par le général de Gaulle, le 26 août 1944.

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