Musée de l'ordre de la Libération

Lettre d'information | Avril 2020

Chers amis de l’Ordre de la Libération,


Ce n’est évidemment pas ce sournois COVID-19 qui nous aurait empêchés d’être présents à notre, désormais, traditionnel rendez-vous de fin de mois.
Bien évidemment nous avons dû faire évoluer, pour cause de confinement généralisé, le contenu de cette lettre qui, en temps normal, vous relate les activités saillantes de la chancellerie et du musée durant le mois écoulé. Cette lettre vous donnera donc quelques informations sur des activités à venir, sur nos documents pédagogiques qui peuvent aider les parents dans leur rôle d’enseignant et nous avons mis le projecteur sur quelques « histoires » en résonance avec la thématique sanitaire.

Enfin, le message adressé aux Français par les Compagnons Daniel Cordier, Hubert Germain et Pierre Simonet a été très apprécié (et abondamment commenté) par ceux qui suivent nos réseaux sociaux, largement repris par les médias et reçu avec gratitude par le président de la République et bien de membres du gouvernement. Madame Parly, ministre des Armées, a tenu à remercier de manière manuscrite chacun des Compagnons. Pour illustrer l’émotion suscitée par ce message, et avec l’autorisation de la ministre et celle de Daniel Cordier nous vous faisons part du mot reçu par notre chancelier d’honneur.

La rédaction.

Lettre de madame Florence Parly, ministre des Armées, à Daniel Cordier, chancelier d'honneur de l'Ordre de la Libération

© Ordre de la Libération
 
 
 
Suite à la publication du message des Compagnons de la Libération à la nation, la ministre des Armées, madame Florence Parly, a adressé au chancelier d'honneur, Daniel Cordier, une lettre manuscrite que vous pouvez lire ci-dessous.
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération

Le général Baptiste s’est entretenu le 17 mars avec Daniel Cordier, Hubert Germain et Pierre Simonet, trois des quatre derniers Compagnons de la Libération et vous transmet le message commun qu’ils adressent à leurs compatriotes :

« Nous avons combattu cinq longues années pour que la France sorte victorieuse de cette terrible Deuxième Guerre mondiale. Aujourd’hui nous sommes tous confrontés à une autre menace, à une guerre d’un autre genre. Conformons-nous tous aux consignes des autorités. Faisons preuve de raison, de solidarité, de cohésion nationale et de responsabilité individuelle. Soutenons celles et ceux qui sont en première ligne dans ce combat contre ce virus. La France en a vu d’autres, une fois de plus elle triomphera de l’adversité. Soyons résolus et optimistes ».

Disparition de monsieur Henri Ecochard, Français libre

© Présidence de la République

Le 4 avril, le général Baptiste a eu  la tristesse d'annoncer la disparition d’Henri Ecochard, Français libre, et ami fidèle de l’Ordre de la Libération.

Avec beaucoup de talent et une grande gentillesse, Henri Ecochard est venu plusieurs fois au musée pour partager son parcours de Français libre auprès des classes. Il savait captiver les collégiens et lycéens comme les plus jeunes. D'une grande humilité et toujours enthousiaste pour témoigner, il rayonnait par son sourire, son humour, sa vivacité d'esprit. En 2016, il annonçait devant une classe: " Pour moi témoigner c'est important, car cela donne des idée sur les façons  de s'engager pour ses valeurs et son pays".

Originaire des Deux-Sèvres, il part pour Londres depuis La Rochelle le 21 juin 1940 révolté par l'armistice. A tout juste 17 ans, il s'engage dans la France libre en trichant sur son âge. Il sert au Proche-Orient et en Tunisie au sein des spahis marocains avant de rejoindre, en 1944, le 1er régiment d'artillerie de la 1ère division française libre comme officier observateur en avion jusqu'à la fin de la guerre.

Par ailleurs, Henri Ecochard, une fois venu l'âge de la retraite, s'était attaqué à l'établissement et à l'informatisation de la liste de tous les Français libres. Ce travail colossal sous forme de base de données de 60 000 personnes est devenu, pour tous les utilisateurs, particuliers et chercheurs, une référence scientifique qui porte le nom de son créateur : la "liste Ecochard". Elle est consultable sur le site de la Fondation de la France libre notamment.

Henri Ecochard avec des membres de l'équipe musée de l'Ordre de la LIiération, 14 juin 2018
© Ordre de la Libération
Henri Ecochard avec une classe, 14 juin 2018
© Ordre de la Libération
18 juin 2019
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Soutien au personnel soignant

© Musée de l'Ordre de la Libération

L'actualité nous rappelle cruellement l'importance vitale dans l'organisation d'une société d'un système de santé performant ainsi que le dévouement impressionnant des personnels soignants placés en première ligne dans ce combat contre l'épidémie qui touche aujourd'hui la planète. Ces hommes et ces femmes, médecins, infirmiers, aide-soignants, brancardiers ou pharmaciens méritent notre respect comme l'ont mérité les personnels de santé engagés dans un autre combat, celui de la lutte pour la libération de la France, il y a 80 ans...

Parmi les Compagnons de la Libération, on dénombre 38 médecins (21 médecins militaires et 17 médecins civils) ainsi qu'un pharmacien et deux personnels infirmiers. De nombreux médaillés de la Résistance française font également partie du personnel soignant. Nous souhaitons rendre hommage à quelques-uns d'entre eux, souvent trop méconnus...

Hommage de l'Ordre de la Libération au personnel soignant sur Facebook

L'Ordre de la Libération a souhaité rendre hommage au travail et au dévouement incessant du personnel soignant dans cette crise sanitaire à travers une série de posts sur Facebook, rappelant le travail et les actions parfois héroïques de nos anciens.

© Ordre de la Libération
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Centenaire des Compagnons de la Libération

De gauche à droite 1ére ligne : Rodolphe Jaeger – Robert Jumel – Pierre Le Gourierec 2e ligne : Georges Moneger – Roger Podeur - Joseph Casile 3e ligne : Pierre Louis-Dreyfus – Fred Moore – Pierre Fourcaud
© Ordre de la Libération

Le 19 avril Edgard Tupët-Thomé a eu 100 ans ! Après Pierre Fourcaud en 1998, Joseph Casile en 2005, Pierre Louis-Dreyfus en 2008 et Guy Charmot en 2014, il est le cinquième Compagnon de la Libération centenaire. C'est le professeur Guy Charmot, disparu en 2019 dans sa 105e année, qui détient à ce jour le record de longévité des Compagnons de la Libération. Au mois d'août prochain, les Compagnons Hubert Germain puis Daniel Cordier entreront dans ce cercle très fermé...

En ce mois d'avril 2020 six Compagnons auraient eu 100 ans : Rodolphe Jaeger, Robert Jumel, Pierre le Gourierec, Georges Moneger, Fred Moore, dernier chancelier de l'Ordre de la Libération et premier délégué national, et Roger Podeur...

Le 19 avril dernier, nous célébrions l’anniversaire d’Edgard Tupët Thomé, Compagnon de la Libération, qui a eu 100 ans !
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Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation

© Musée de l'Ordre de la Libération

Dans le cadre de la Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation, le 26 avril, l'Ordre de la Libération a souhaité mettre en avant le carnet de Jacques Dognin déporté à Buchenwald ?

Au cours de son internement au camp de concentration de Buchenwald en Allemagne, le résistant Jacques Dognin réalise clandestinement ce carnet. Composé de 214 feuilles, il a été fabriqué à partir de matériaux de récupération : morceaux de couvertures, papier découpé dans des affiches… Sur la couverture, Jacques Dognin a brodé ses initiales.

Objet exceptionnel, il fait partie des rares témoignages sur les camps écrits sur place. À l’intérieur, on retrouve un répertoire d’adresses, un hommage aux morts du camp, des témoignages écrits par des camarades de déportation, des dessins, ainsi que des réflexions personnelles décrivant la vie à Buchenwald. Sur une page, l'auteur a reproduit le texte du Chant des marais, hymne international des déportés, sur une autre, un camarade lui dessine en témoignage d'amitié une scène de chasse à courre...

Couverture du carnet de Jacques Dognin.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Texte en français du Chant des Marais, hymne international des déportés, écrit par Jacques Dognin.
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Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation : Portrait de Pauline Barré de Saint Venant

© Musée de l'Ordre de la Libération

Solidarité et héroïsme, ces mots définissent la vie de Pauline Barré de Saint Venant. Née Pauline Gaillard le 9 avril 1895 à Villers-lès-Nancy, elle s'engage comme infirmière volontaire pendant la 1ère Guerre mondiale avant d'épouser Henri Barré de Saint Venant avec lequel elle dirige un atelier de lingerie. Dès 1940, elle vient en aide aux personnes recherchées puis, passée à la clandestinité sous le pseudonyme de Marie-Odile Laroche, elle crée le réseau de passeurs "Marie-Odile" qui se développe sur toute la France et fait preuve d'une remarquable efficacité. Arrêtée en mai 1944, elle est déportée le 15 août 1944 à Ravensbrück où elle décède le 23 mars 1945. Elle recevra la médaille de la Résistance française avec rosette à titre posthume par décret du 31 mars 1947.

Retour sur un partenariat gagnant

© Ordre de la Libération

Retour sur un partenariat gagnant.

L’observation du public visitant l’Ordre de la Libération et son musée nous avait fait constater que nous avions un « angle mort » générationnel : les 18-35 ans. Pour des raisons compréhensibles, construire sa vie familiale et professionnelle ainsi qu’éloignement géographique, cette tranche d’âge fréquentait peu les Invalides ou nos réseaux sociaux.

Selon la formule pleine de panache, «si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi », nous avons donc décidé d’investir les sites internet suivis par cette population. L’idée était de ne pas le faire nous-même mais par l’intermédiaire d’un « Youtubeur », reconnu et suivi par plus d’un million d’internautes de la génération considérée, et élaborant et diffusant sur sa chaîne « Youtube » des contenus de qualité et scientifiquement sérieux. Notre choix s’est arrêté sur Benjamin Brillaud, vidéaste et vulgarisateur historique et sa chaîne « Nota Bene ».

Le double engagement était le suivant : dans un partenariat sur une série autour de l’Ordre de la Libération en dix épisodes, à diffuser de septembre 2019 à juin 2020 (80ème anniversaire de l’appel du 18 juin), à lui le choix des sujets et de les monter avec ses mots, son rythme, son ton particulier qui plaît aux jeunes, à nous le contrôle de la véracité scientifique. A lui le devant de la scène, à nous le soutien en coulisses.

L’objectif commun : attirer et intéresser à l’histoire de l’Ordre et sur la durée le maximum de jeunes.

Le pari est gagné car au 8ème épisode, en cumulé, plus de 2 078 641 vues ont été comptabilisées. De plus dans notre dernière enquête des publics, à la question « quel a été le facteur qui a vous a donné l’envie de visiter le musée de l’Ordre ? », de plus en plus, chez nos jeunes visiteurs, la réponse est « Nota Bene ».

Sortie de la vidéo n°8

Les Bretons, premiers sur la Résistance ! - L’île de Sein

Retrouvez dès maintenant l'épisode n°8 de Nota Bene sur l'Ile de Sein. Les Bretons premiers Résistants à rejoindre le général de Gaulle ?

 

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Exposition "1940! Paroles de rebelles"

© Ordre de la Libération

En raison de la crise sanitaire traversée par la France, le musée de l’Ordre de la Libération reporte son exposition 1940 ! Paroles de rebelles [ a priori ] du 17 septembre 2020 au 3 janvier 2021.

 

Cette exposition démontrera comment, pourquoi, à quel moment de leur vie et au nom de quelles valeurs une poignée d’hommes et de femmes décident de prendre tous les risques, dès 1940, pour une France libre.

En s’appuyant sur des exemples individuels, le musée de l’Ordre de la Libération met en lumière le processus de l’engagement et analyse l’élément déclencheur de chacun en donnant la parole « directe » aux Compagnons, en illustrant par leurs mots et leurs souvenirs les trois éléments que sont la décision, les motivations et l’action. La progression de certains Compagnons dans ces trois étapes constitue le fil conducteur de l’exposition.

Alors que peu d’objets et de documents peuvent illustrer un tel sujet, il existe en revanche de très nombreux témoignages écrits, enregistrés et filmés, inédits pour certains. Lettres, photographies, objets personnels et vêtements sont aussi les traces de l’engagement de ces hommes et ces femmes qui, envers et contre tout, ont refusé la défaite.

Enseigne sur toile de l’hôpital Hadfield-Spears en Tripolitaine (Libye)

Visite de Germaine Sablon au bataillon de marche n°11 à Sabratha en Libye. Autour de Germaine Sablon, on distingue les Compagnons de la Libération Henri Magny, Georges Hugo, Xavier Langlois, Joseph Léonard, André Gallas et Victor Mirkin.
© Musée de l'Ordre de la Libération

Cet emblème ornait le foyer en Tripolitaine alors dirigé par Germaine Sablon (1899-1985), médaillée de la Résistance française.

L’Ambulance Hadfield-Spears est une unité médicale franco-britannique créée en 1939 et intégrée aux Forces françaises libres l’année suivante. L’unité prend part à toutes les grandes campagnes de la Première Division française libre jusqu’à la fin de la guerre.

Germaine Sablon, chanteuse et actrice, entre en résistance dès 1940. Elle gagne Londres en 1943 où elle participe, avec Maurice Druon et son compagnon Joseph Kessel, à l’écriture des paroles du Chant des partisans dont elle est la première interprète. La même année, elle s’engage comme infirmière à l’Ambulance Hadfield-Spears qu’elle rejoint en Libye.

 

Don de Germaine Sablon N° d’inventaire N727 Dimensions 84 x 85 cm
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Remise de la croix de la Libération par le général de Gaulle aux blessés de Bir-Hakeim en août 1942 (Hôpital Rottier)

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 11 août 1942, au lendemain de la remise de croix de la Libération en Égypte aux combattants la bataille de Bir-Hakeim (27 mai-11 juin 1942) qui a vu s'opposer dans le désert de Libye la brigade des 3 700 français libres du général Koenig aux troupes de l'Afrika-Korps et aux Italiens menés par le général Rommel, le général de Gaulle vient visiter les grands blessés de la bataille. Une grande partie d'entre eux se trouve alors à l'hôpital Maurice Rottier de Beyrouth. Le Général décore ce jour-là de la croix de la Libération André Blanchard, Léon Bouvier, Joseph Canale, Constant Engels, Pierre Gabard, André Gravier, René Lepeltier, Claude Lepeu, Jacques Renard et Gérard Théodore.

Le confinement dans un sous-marin

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Comme nous tous en ce moment, l’équipage du sous-marin Rubis a vécu en confinement. Ces marins ont cependant connu des moments de détente et de joie comme nous le montre cette photographie prise en août 1941 lors de la remise de la Valiant Dog Medal à leur mascotte Bacchus. « Pour son très grand sang-froid lors de la 10e patrouille du Rubis qui fut particulièrement mouvementée », Bacchus fut ainsi décoré par la ligue de défense canine britannique.

Ressources pédagogiques pour les parents momentanément enseignants

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le musée met à disposition des « parents enseignants » et des enseignants de nombreuses ressources pédagogiques adaptées aux différents niveaux scolaires.

Pour approfondir vos cours d’histoire et d’enseignement moral et civique, n’hésitez pas à puiser dans cette richesse incroyable que sont les parcours des Compagnons de la Libération.

 

Retrouvez tous les documents pédagogiques

L’hôpital de Cahors, médaillé de la Résistance française

© Hôpital de Cahors

Sous l’Occupation, les hôpitaux ont apporté une aide précieuse à la Résistance. En ce sens, l’hôpital de Cahors s’est particulièrement distingué. Malgré la présence allemande et l’interdiction absolue d’apporter des soins à des blessés par balle sans le signaler, l’ensemble du personnel de l’hôpital va prodiguer clandestinement des soins d’urgences aux blessés et aux malades de la Résistance et des maquis. Pour les blessés graves, des opérations chirurgicales sont pratiquées. Aucun des résistants hospitalisés n’est arrêté, les sous-sols moyenâgeux de l'établissement procurant de nombreuses caches. Des certificats médicaux sont même fournis aux réfractaires du Service du travail obligatoire (STO).

Pour cela, l’hôpital de Cahors reçoit la médaille de la Résistance française par décret du 17 juillet 1945. Il est le seul hôpital dans ce cas, avec celui de Saint-Céré (Lot).

On peut citer, parmi le corps médical, le médecin directeur de l’hôpital Jean Rougier, les docteurs Jean-Louis Ségala, Jean Calvet et Jacques Garnal, médaillés de la Résistance française à titre individuel, ainsi que Françoise Lapeyre, sage femme, qui pour avoir sauvé de nombreuses familles juives sera faite Juste parmi les Nations.

La qualité de notre infrastructure et de ses professionnels a permis, dès le début de l’épidémie de Covid19, la mise en place de tous les moyens humains et matériels afin de garantir une prise en charge optimisée des patients. Le GHT Lot s’est inscrit véritablement dans son rôle de coopération, de mutualisation et d’entraide.  En effet, le Centre Hospitalier de Cahors a, ainsi répondu à l’appel du Centre Hospitalier de St Céré, plus sérieusement touché. Face à cette crise sanitaire sans précédent, l’ensemble de la communauté hospitalière demeure, à ce jour, mobilisé et impliqué, faisant preuve d’un professionnalisme sans faille et je ne peux que l’en remercier.   

Pierre Nogrette

© Hôpital de Cahors
© Hôpital de Cahors
© Hôpital de Cahors

Retrouvez les évènements du mois de mai ci-dessous :

COURANT MAI

© Ordre de la Libération

Diffusion du 9e épisode de notre série sur la chaine Youtube de Nota Bene : Les jeunes dans la Résistance et la France libre

On l’espère bientôt...

© Ordre de la Libération

... le retour de toute l'équipe à la chancellerie en respectant les gestes barrières et dans les meilleures conditions sanitaires possibles.

Le musée, quant à lui, restera fermé jusqu'à nouvel ordre mais toute l'équipe sera ravie de vous accueillir à nouveau.

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