Musée de l'ordre de la Libération

Lettre d'information | Août-Septembre 2020

Chers amis de l’Ordre de la Libération,


Nous avons le grand plaisir de vous adresser la première lettre d’information mensuelle de la saison 2020-2021.
Elle vous sera diffusée, comme à l’accoutumée, le dernier jour de chaque mois.
Dans cette lettre de septembre, vous sont relatés les activités ou événements notables ayant animé la vie de l’Ordre de la Libération ou celle de sa « grande famille » depuis le mois de juillet.
Bien évidemment nous revenons sur la disparition du Compagnon Edgard Tupët-Thomé et sur la cérémonie d’honneurs funèbres militaires présidée par le Premier ministre.
C’est une grande tristesse que de voir partir ces hommes à l’engagement exemplaire. Mais ils nous quittent en paix et sereins car ils savent que l’Ordre, selon leur volonté, leur survivra afin que leurs parcours lumineux soient autant de « boussoles de citoyenneté » guidant nos jeunes compatriotes.


La rédaction.

Disparition d'Edgard Tupët-Thomé, Compagnon de la Libération

© Benoit Granier/ Matignon

Le mercredi 9 septembre 2020, Edgard Tupët-Thomé, Compagnon de la Libération, grand-croix de la Légion d’honneur, nous a quitté dans sa 101e année à l’Institution nationale des Invalides.

La cérémonie religieuse a eu lieu le jeudi 17 septembre en la Cathédrale Saint-Louis des Invalides. Le Premier ministre Jean Castex a présidé la cérémonie d'honneurs funèbres militaire, en présence de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, et de membres du gouvernement. Une délégation de la promotion "Compagnons de la Libération" de l'école de Saint-Cyr était également présente. 

A l'issue de cette émouvante cérémonie, Jean Castex et Geneviève Darrieussecq se sont entretenus avec Hubert Germain, Compagnon de la Libération, venu rendre un dernier hommage à son camarade. 

Deux jours après les honneurs aux Invalides, Edgard Tupët-Thomé a été inhumé à Binic (Côtes-d’Armor) après une cérémonie religieuse dans l’église de la commune.



Lire la biographie du Compagnon

© Ordre de la Libération

Accompagnés de l’IA-IPR d’histoire géographie de l'académie de Paris Rachid Azzouz ainsi que de leurs enseignants, les élèves d'une classe de 3e du collège Gustave Flaubert et d'une classe de Terminale du lycée Jules Ferry ont assisté à cette cérémonie. Avant la célébration, le général Baptiste, délégué national, est venu à leur rencontre pour leur en expliquer le sens. A l’issue de l'hommage, les élèves ont pu s'entretenir avec le Premier ministre.

« Mes élèves- dont certains n'étaient jamais venus aux Invalides ! - ont été très impressionnés par la solennité de cette cérémonie militaire et républicaine. Ils ont trouvé que, bien que laïque, elle avait quelque chose de "religieux". "On a tout de suite compris qu'on assistait à quelque chose d'important" m'a dit l'un d'entre eux. Je leur ai confirmé que nos rites  républicains étaient empreints d'une sacralité certes laïque mais en partie héritée de l'Ancien Régime. Certains ont rappelé les paroles du général, insistant sur le caractère symbolique de tout ce qui a été dit ou fait lors de cet hommage. "Rien n'est fait au hasard en fait" a conclu une élève. Plus encore que par l'héroïsme d'Edgard Tupët-Thomé, ces lycéens, qui ont entre 17 et 19 ans, ont surtout été marqués par la jeunesse de ce compagnon lors de son engagement. "Il avait notre âge au début de la guerre" m'ont dit plusieurs garçons de la classe...» Marie Cuirot, professeur d’histoire-géographie au lycée Jules Ferry (9e arr).

© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération
© Benoit Granier/ Matignon
© Benoit Granier/ Matignon
© Benoit Granier/ Matignon
© Benoit Granier/ Matignon
© Benoit Granier/ Matignon
© Benoit Granier/ Matignon

Anniversaires d'Hubert Germain et Daniel Cordier, Compagnons de la Libération

© Ordre de la Libération

Les 6 et 10 août derniers, Hubert Germain, Compagnon de la Libération et Daniel Cordier, Compagnon de la Libération et Chancelier d'honneur de l'Ordre de la Libération ont fêté leurs cent ans.

Le président de la République s'est entretenu par téléphone avec chacun d'entre eux pour leur souhaiter un joyeux anniversaire et les remercier de leur engagement pour la France. Lire ici 

Pierre Simonet, pour sa part, fêtera ses 99 ans le 27 octobre 2020.

 

Hubert GERMAIN
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
Daniel CORDIER
© Musée de l'Ordre de la Libération

Commémoration du 76e anniversaire de la Libération de Paris

© Henri Garat/Ville de Paris

Le 25 août dernier, le délégué national a participé aux commémorations du 76e anniversaire de la Libération de la ville de Paris aux cotés de madame Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants et de madame Anne Hidalgo, maire de Paris. 

25 aout

 

© Mairie de Paris

En tant que nouvelle adjointe à la maire de Paris en charge de la Mémoire et du monde combattant, que représente pour vous la commémoration du 76e anniversaire de la Libération de Paris que vous avez célébré aux côtés du délégué national de l’Ordre de la Libération ? 

 

Dans la situation particulière que nous vivons, la Maire de Paris a souhaité que le 76e anniversaire de la Libération de Paris puisse nous réunir, après ces longs mois d’incertitude. Première grande cérémonie organisée par la Ville de Paris après le confinement, elle a pu rassembler, comme chaque année, les Parisiennes et les Parisiens autour des valeurs de la Résistance dont l’Ordre de la Libération est l’un des garants.

La commémoration - particulière dans sa forme – a présenté une succession de séquences comme autant de rappels émouvants et plein de sens de ce que furent ces 4 terribles années. Chacun, chacune y est représenté dans toute la diversité des vies, des actions et des combats.

Cette insurrection parisienne, cet acte décisif de l’Histoire, a été possible, du 19 au 25 août 1944, grâce à l’action conjuguée de toutes et  tous, résistants de l’intérieur, parisiennes et parisiens, soldats du général Leclerc et de la 2e DB, soldats des armées alliées. J’y vois là tout le symbole de Paris, révolutionnaire, résistante, résiliente et solidaire.

 A travers la mémoire de Cécile Rol-Tanguy et de tant d’autres, ces portraits, ces parcours, ces destins héroïques sont aujourd’hui les exemples d’un témoignage préservé et renouvelé qu’il nous faut transmettre aux jeunes générations, une mission au cœur du travail de mémoire de Paris, ville Compagnon de la Libération.

La marine nationale honore les Compagnons de la Libération !

© Alexandre Groyer/Marine Nationale/Défense

Le 1er septembre 2020, au cours de ses adieux aux armes, l'amiral Prazuck, ancien chef d'état-major de la marine nationale, a annoncé officiellement le changement de noms des unités de fusiliers marins.

À cette occasion, il a remis à chacun des commandants le nouveau fanion de son unité.

Chaque unité de fusiliers marins portera désormais le nom d’une figure de la Libération de la France : huit Compagnons de la Libération, ayant servi glorieusement au sein du 1er bataillon de fusiliers marins ou du 1er Régiment de fusiliers marins pendant la Seconde Guerre mondiale, et le matelot fusilier Georges Brière dont le corps repose dans la crypte du mémorial de la France combattante au Mont-Valérien. 

Sources : Marine nationale
Sources : Marine nationale

 

Voici la liste des nouvelles appellations : 

Changements de noms

 

En savoir plus sur le Compagnon Hubert Amyot d'Inville 

En savoir plus sur le Compagnon Robert Détroyat 

En savoir plus sur le Compagnon Pierre de Morsier 

En savoir plus sur le Compagnon Pierre le Goffic 

En savoir plus sur le Compagnon Georges le Sant 

En savoir plus sur le Compagnon Constant Colmay 

En savoir plus sur le Compagnon René Morel 

En savoir plus sur le Compagnon Lucien Bernier 

© Marine Nationale

Nous avons demandé à l'amiral Pierre Vandier, nouveau chef d'état-major de la Marine nationale, de s'exprimer sur le renommage des compagnies de fusiliers marins. 

« S’appuyant sur leur tradition et leur histoire glorieuse, le renommage des unités de fusiliers marins vise à renforcer leur identité. Le rattachement à une figure de la Libération, officier, officier marinier ou équipage, constituera un ferment de cohésion supplémentaire pour ces neuf bataillons et compagnies. Dans le contexte actuel, qui voit les opérations des fusiliers marins se multiplier et se durcir, ces unités forgeront leur esprit d’équipage autour d’un exemple, un modèle de marin combattant, un Compagnon de la Libération. »

Amiral Pierre Vandier, chef d'état-major de la Marine nationale

© Alexandre Groyer/Marine Nationale/Défense
© Alexandre Groyer/Marine Nationale/Défense
© Alexandre Groyer/Marine Nationale/Défense
© Alexandre Groyer/Marine Nationale/Défense

Insigne de filiation de la DGSE

© Musée de l'Ordre de la Libération

A l’occasion de la cérémonie de clôture du stage d’accueil des agents de la nouvelle promotion Pierre Brossolette, Compagnon de la Libération, le directeur de cabinet de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) a remis, le 9 septembre dernier, au délégué national l’insigne de filiation de la DGSE à l’Ordre de la Libération.

En s’inscrivant dans la filiation des 133 Compagnons de la Libération issus des services spéciaux, et en célébrant les 51 qui perdirent leur vie pour la libération de la France, la DGSE souhaite affirmer la pérennité du sens de l’engagement et du sacrifice pour la défense et la liberté de la France.

Le Directeur général a souhaité la constitution d’un support mémoriel associant l’ensemble du personnel du Service dans l’évocation de la filiation du Service avec les Compagnons issus des rangs du BCRA. Les avis favorables de l’Ordre de la Libération ont été recueillis.

L’Ordre a relevé le caractère exceptionnel de ce support mémoriel inédit :

  • par sa qualité matérielle ;
  • par son port réservé à des circonstances solennelles ;
  • par l’attribution nominative de chaque exemplaire, numéroté.

 

Le projet retenu par le Directeur général a été élaboré en concertation avec le département de symbolique militaire du Service historique de la Défense, garant des traditions du patrimoine héraldique du ministère des Armées, et il a reçu l’aval de l’Ordre de la Libération.

Il reprend la forme héraldique traditionnelle de l’écu, déjà utilisé pour un ancien insigne du Service.

Il met l’accent sur la filiation avec les Compagnons du BCRA par les deux mentions « BCRA » et « DGSE »

Il reprend les éléments symboliques fondamentaux de l’Ordre :

  • couleurs verte et noire ;
  • croix de la Libération
  • extrait de la devise de l’Ordre, évoquant le service de la patrie.

 

 

Inauguration de l'exposition "1940 ! Paroles de rebelles" par madame Florence Parly, ministre des Armées

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 15 septembre dernier, madame Florence Parly, ministre des Armées a inauguré l'exposition "1940 ! Paroles de rebelles" du musée de l'Ordre de la Libération, conjointement avec l'exposition "Comme en 40..." du musée de l'Armée. Vladimir Trouplin, Diane de Vignemont et Lionel Dardenne, les trois commissaires de l'exposition ont pu lui présenter les traces et témoignages de l'engagement de nombreux Compagnons de la Libération dont presque 80% se sont engagés dans la France libre ou dans la Résistance dès 1940. Objets et témoignages ont su susciter son grand intérêt empreint d'émotions.  

En savoir plus sur l'exposition 

Inauguration

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© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération

Visite presse de l'exposition

Le 16 septembre, une visite presse de l'exposition a été organisée au musée de l'Ordre de la Libération conjointement avec le musée de l'Armée. 

Près de 50 journalistes ont pu suivre les visites guidées des 3 commissaires de l'exposition et en apprendre davantage sur les motivations de l'engagement de certains Compagnons de la Libération dès 1940. 

Retrouvez les interviews des trois commissaires de l'exposition : 

Voir la vidéo de Diane de Vignemont 

Voir la vidéo de Lionel Dardenne 

Voir la vidéo de Vladimir Trouplin

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération

Un livret jeu dédié au jeune public 

© Musée de l'Ordre de la Libération

Pour accompagner l’exposition « 1940 ! Paroles de rebelles », le service des publics a édité un livret-jeu à destination des enfants à partir de 8 ans. A l’aide de leurs parents, ils peuvent découvrir les parcours de ces rebelles de façon ludique et pédagogique. Ces livrets sont disponibles gratuitement à l’entrée du corridor de Perpignan au bureau du gardien. Attention, les crayons à papier ne sont pas fournis par le musée ! 

L1

 

L2

 

L'agenda de René Cassin

© Musée de l'Ordre de la Libération

René Cassin utilisait cet agenda pour noter ses rendez-vous et aussi ses impressions personnelles, à la manière d’un journal intime. Ainsi, sur la page du mardi 18 juin, alors qu’il fait route vers Bayonne, on peut lire : « Radio de Gaulle ». Le dimanche 23, il écrit : « Adieux. Saint Jean de Luz : embarquement pour Angleterre. Arrachement du sol de France. J’ai pleuré puis réagi. On s’accommode de tout… ». L’agenda de René Cassin livre le témoignage poignant du futur architecte juridique de la France libre et prix Nobel de la Paix (1968) au moment où il fait le choix de la Résistance. Son état d’esprit est alors celui de beaucoup d'autres qui font le même choix : l’accablement face à la situation de la France mais la volonté de se battre et l’espoir en la victoire finale.

 

Musée de l’Ordre de la Libération

Don de René Cassin

N° inv. : 2018.0.2.1

Visite d'un groupe de l’État-major des armées

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 10 septembre, Lisa Bergugnat, médiatrice culturelle, a eu le plaisir d’accueillir la division organisation et ressources humaines du bureau organisation de l’État-major des armées pour une visite des différents espaces du musée.

Interview sur RFI pour l’émission "La marche du monde"

© Musée de l'Ordre de la Libération

Dimanche 13 septembre, Vladimir Trouplin et Diane de Vignemont, deux des trois commissaires de l'exposition, étaient interviewés dans l'émission "La marche du monde" sur RFI entièrement consacrée à l'exposition "1940! Paroles de rebelles". Ils ont pu évoquer longuement les motivations de l'engagement des Compagnons de la Libération lors de cette émission qui a donné l'occasion d'écouter en avant-première quelques extraits de témoignages de Compagnons de la Libération.

 

 Ecouter le podcast 

Les journées européennes du patrimoine

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le musée de l'Ordre de la Libération a participé cette année encore aux journées européennes du patrimoine pendant 3 jours. 

18 septembre 2020 : Les enfants du patrimoine

Dans le cadre de l’opération « Les enfants du patrimoine »l’équipe du musée a été heureuse d’accueillir, pour la première fois depuis plusieurs mois, des scolaires pour une visite guidée des collections. C'est une classe de troisième du collège Suzanne Lacore de Paris qui a découvert l'Ordre et son musée. En effet, les visites guidées du musée sont maintenues et reprennent dans le respect des règles sanitaires.

Retrouvez l’offre pédagogique 2020-2021 ici.

 

19 et 20 septembre 2020 : Journées européennes du patrimoine 

Les journées européennes du patrimoine ont rencontré un beau succès. Les visiteurs ont pu profiter de la gratuité pour découvrir tout au long du weekend l’exposition temporaire 1940 ! Paroles de rebelles. Dans les conditions sanitaires adaptées, le musée s’engage dans le soutient au spectacle vivant en maintenant la visite théâtralisée « des femmes et des hommes d’exception ». Les visiteurs ont particulièrement apprécié cette représentation qui permet de transmettre l’histoire autrement. « Cette visite est une vrai réussite ! C’est comme si on ouvrait des portes les unes après les autres et que des Compagnons en sortaient », nous a confié l’un d’entre eux.

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Colloque pour les 350 ans des Invalides

© Musée de l'Armée

Dans le cadre du 350e anniversaire de l’édification de l’Hôtel royal des Invalides sur décision de Louis XIV, le musée de l’Armée a organisé le colloque « Déjà ! Trois cent cinquante ans d’histoire des Invalides » qui  s'est tenu les 22 et 23 septembre 2020. Les communications de ce colloque ont contribué à éclairer la longue et passionnante histoire de ce lieu unique. Celle de Vladimir Trouplin, conservateur du musée de l'Ordre, pour sa part, portait sur « L’arrivée du musée de l’Ordre de la Libération aux Invalides ». Ce qui fut l’occasion de rappeler que c’est d’abord, en ce milieu des années soixante, un ordre national qui est entré aux Invalides pour y constituer ensuite son musée et que cette décision prise par le général de Gaulle, outre son caractère symbolique, faisait ainsi entrer l’histoire de la Résistance française dans ce haut lieu de la gloire militaire nationale.

Voir la vidéo pour les 350 ans des Invalides  

Soirée culturelle

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le jeudi 24 septembre, l'historien Bruno Leroux a animé une conférence en image et vidéo sur le général de Gaulle et la descente des Champs-Élysées du 26 août 1944. Ce décryptage pédagogique et passionnant du film a montré que la confrontation des images avec les témoignages successifs de certains témoins de l’époque mais aussi avec les écrits des historiens révélait une certaine fragilité de la mémoire et la variabilité des interprétations d’un même événement.

 

Bruno Leroux
Monsieur Bruno Leroux lors de la conférence

 

Réunion du conseil scientifique

© Ordre de la Libération

Le 28 septembre a eu lieu la première réunion du conseil scientifique du musée de l'Ordre de la Libération de l'année 2020, la réunion de printemps ayant dû être annulée en raison de la crise sanitaireLe conseil scientifique a notamment débattu de la programmation culturelle des prochaines années et des possibilités de développement de la recherche autour des médaillés de la Résistance.   

cs

 

Les conseils lecture de la rentrée

Voici une proposition d'ouvrages réalisés en collaboration avec le musée de l'Ordre de la Libération : 

Retrouvez dès maintenant le livre de Louis Jestin, retraçant l’histoire de son oncle Jean Jestin, Compagnon de la Libération, au travers de ses correspondances et des témoignages de ceux qui l’ont accompagné.

Rédigé avec le concours d’Alexis le Gall et Germaine Lemoine, préfacé par Vladimir Trouplin, conservateur du musée de l’Ordre de la Libération.

> En juin 1940, Jean Jestin, jeune Brestois âgé de 20 ans, quitte la Bretagne par la mer. Il part par défi, et aussi pour ne pas être enrôlé dans l’armée de Pétain. Arrivé en Angleterre, il s’engage dans les Forces françaises libres du général de Gaulle. Commence pour lui et ses copains une « terrible aventure » de 40 000 km sur 3 continents pendant la 2e Guerre mondiale.

> Pour toute commande, contactez l’auteur Louis Jestin : 06 88 50 37 23 ou l.jestin@orange.fr

Louis Jestin

 

  • "Le Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora. Camp de concentration et d’extermination par le travail." aux éditions du Cherche Midi

Proche de Buchenwald auquel il était d’abord rattaché, Mittelbau-Dora fut l’un des camps de concentration et d’extermination par le travail les plus meurtriers du IIIe Reich. D’août 1943 à avril 1945, près de 9 000 déportés de France ont creusé des tunnels pour installer un site industriel et assembler les pièces de fusées V2 censées anéantir l’Angleterre depuis le Pas-de-Calais. Plus de la moitié sont morts dans l’enfer du camp.

Qui étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Pour quelles raisons ont-ils été arrêtés ? Que sont devenus les survivants ? Ces parcours ici relatés témoignent de l’engagement, du courage dont ont fait preuve ces déportés, résistants pour la plupart, mais aussi des souffrances terribles qu’ils ont endurées.

Un ouvrage de Laurent Thiery, Docteur en histoire et historien à La Coupole depuis 2013Les notices des 10 Compagnons de la Libération déportés à Dora ont été rédigées par Vladimir Trouplin. 

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Cérémonie annuelle de passation du drapeau de l’association nationale des communes médaillées de la Résistance française

© Ordre de la Libération

Samedi 12 septembre 2020, à Plougasnou (Finistère), s’est tenue la cérémonie annuelle de passation du drapeau de l’association nationale des communes médaillées de la Résistance française. Après Oyonnax en 2019, c’est à madame Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, qu’il revient l’honneur d’assurer la présidence de l’association et de siéger au conseil d’administration de l’Ordre de la Libération pendant une année.

A l’occasion de ce rassemblement, le général de division (2S) Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération et président de la Commission nationale de la médaille de la Résistance française a signé une convention avec chacune des communes médaillées de la Résistance française dans le but d’élargir l’offre de médiation à destination du public scolaire et du grand public de ces communes et ainsi d’offrir aux jeunes qui en bénéficieront une découverte du parcours des Compagnons de la Libération et des médaillés de la Résistance à travers la France libre, la Résistance intérieure et la Déportation.

Réunis à l’occasion de l’assemblée générale de l’association nationale des communes médaillées de la Résistance française, les membres ont approuvé le changement de nom de l’association. Désormais, il convient d’évoquer l’association nationale des communes et collectivités médaillées de la Résistance Française (AN2CMRF).

« Depuis la création du comité national des communes médaillées de la Résistance française le 12 juin 1986, transformé en association nationale des communes médaillées de la Résistance française le 25 octobre 2013, les communes médaillées travaillent régulièrement ensemble, tissant des liens particuliers d’amitié et de fraternité combattante.

Comme vous le savez, le général de Gaulle a souhaité attribuer la médaille à près de 65 000 titulaires personnes physiques ainsi qu’à 55 personnes morales :  17 communes et le territoire de Nouvelle-Calédonie, ainsi qu’à 22 unités militaires et 15 unités civiles.

Nous avions déjà intégré le lycée Lalande de Bourg-en-Bresse et l’université de Strasbourg à notre association l’année dernière.  

En changeant le nom de l’association, il est plus facile pour les unités civiles et militaires d’adhérer à une association dont l’objectif commun est de faire vivre et transmettre la mémoire de la Résistance. »



L’année prochaine, c’est la commune de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère) qui recevra le drapeau.

© Ordre de la Libération

Pouvez-vous évoquer l’organisation de cette cérémonie de passation de drapeau qui a mobilisé toutes vos équipes ?

« La période de préparation qui précède la cérémonie de passation du drapeau est exaltante mais aussi stressante pour un maire et pour son équipe car il s’agit bien d’un travail collectif entre les élus de la commune, des citoyens bénévoles et les services de l’Etat. L’incertitude concernant le maintien de la cérémonie et les mesures spécifiques liées à la COVID 19, ont évidemment ajouté une inquiétude particulière cette année. Pour la commune c’est un jour important et solennel qui ne revient que tous les 18 ans. Nous souhaitions tous, habitants et élus, être au rendez-vous de cette journée et pouvoir accueillir simplement mais chaleureusement l’ensemble des délégations. »



Que représentent pour vous la présidence de l’association et de fait votre présence au conseil d’administration de l’Ordre de la Libération ?

« C’est un grand honneur pour la commune de Plougasnou de pourvoir représenter l’ensemble des autres communes médaillées de la Résistance française au conseil de l’Ordre de la Libération. Pour la maire que je suis, c’est un privilège de participer à cette instance prestigieuse et une chance de pouvoir côtoyer les derniers Compagnons de la Libération encore parmi nous. Historienne de formation, je mesure la responsabilité qui est la mienne aujourd’hui pour transmettre aux plus jeunes, les valeurs portées par la Résistance. »

© Ordre de la Libération
Signature d'une convention entre l'Ordre de la Libération et chacune des communes médaillées de la Résistance française.
© Ordre de la Libération
Dépôt de gerbe face au monument « Sao Breiz », à la mémoire des bretons qui ont rejoint la France Libre.
© Ordre de la Libération
Gerbe en hommage aux combattants ayant péris en mer
© Ordre de la Libération
Dépôt de gerbe à la stèle du lieu-dit Ruffelic
© Ordre de la Libération
Dépôt de gerbe à la stèle de Pontplaincoat
© Ordre de la Libération
Dépôt de gerbe à la stèle de Lanmeur
© Ordre de la Libération
Dépôt de gerbe à la stèle du lieu-dit Bouleva
© Ordre de la Libération
Dépôt de gerbe à la stèle commémorative du cimetière de Plougasnou
© Ordre de la Libération
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Catalogue de l'exposition "1940 ! Paroles de rebelles"

© Musée de l'Ordre de la Libération

En ce quatre-vingtième anniversaire des événements dramatiques qui ébranlèrent notre pays, que nombre de nos concitoyens voyaient définitivement défait, il est impératif de rappeler qu’une phalange d’hommes et de femmes refusèrent la honte du renoncement.

Prenant les risques les plus insensés, abandonnant tout, au seul motif de l’honneur et du refus de l’asservissement, ils rejoignirent un général inconnu et isolé qui seul entendait redonner à son pays cette victoire en laquelle si peu croyaient.

Par air, par mer, pour gagner Londres ou l’Empire, ou encore en poursuivant le combat en métropole, les premiers Français libres et résistants écrivirent en 1940 une des plus glorieuses pages de notre pays, alors que celui ci subissait une des pires situations de son histoire.

Relater cette épopée à travers une remarquable exposition dénommée « 1940 ! Paroles de rebelles » a demandé à ses organisateurs une somme de recherches considérables. L'association des amis du musée de l’Ordre de la Libération est dans ce contexte particulièrement honorée d’avoir été associée à cet événement en finançant intégralement l’édition du catalogue de l’exposition.

Très dense ouvrage de plus de 170 pages, riche d’une iconographie exceptionnelle, il constituera un ouvrage de référence pour évoquer ces mois de 1940 où des « rebelles » sauvèrent l’honneur de la France.

Notre association manifeste ainsi sa vocation d’être un partenaire majeur de l’ordre et de son musée.

 

 

 "1940 ! Paroles de rebelles. L'engagement des Compagnons de la Libération"

Editions Liénart 

Publié le 17 septembre 2020

19 x 26 cm

25 euros 

En savoir plus ici 

Le catalogue de l'exposition est en vente à la boutique du musée de l'Armée

Les éditions Grand Angle

© Bamboo

Le partenariat entre les éditions Grand Angle et l'Ordre de la Libération se poursuit encore cette année avec la sortie d'une quatrième bande dessinée de la série Les Compagnons de la Libération consacrée cette fois-ci à Romain Gary

Les tomes précédents sont : 

Pour en savoir plus 

Les départs de l'Ordre

Deux collaboratrices de l'Ordre de la Libération nous quittent fin septembre pour de nouveaux horizons : 

 

Lisa Bergugnat, chargée du développement des publics:Lisa

Il y a maintenant un peu plus de deux ans, je rejoignais l’Ordre de la Libération et son musée.

Jeune active, je me retrouvais plongée dans une période de l’Histoire que je connaissais mal, et je crois que je ne mesurais pas tout à fait comme cette aventure serait enrichissante tant sur le plan humain que sur le plan professionnel. C’est rare de trouver un métier où l’on a l’impression d’être utile, de réellement compter, de servir une cause qui nous dépasse.

C’est ce que m’a offert le temps que j’ai passé à l’Ordre de la Libération.

Transmettre le parcours extraordinaire des Compagnons aux jeunes générations a été une mission qui m’a passionnée, et j’espère l’avoir fait de la meilleure des manières.

La rencontre des Compagnons, des médaillés et de ceux qui, malgré leur bravoure n’ont pas reçu de distinction restera à jamais gravée en moi.

Travailler au musée m’a permis de faire des rencontres bouleversantes, et je tiens à rendre ici un hommage tout particulier à Henri Ecochard qui, au-delà d’être l’un des premiers rebelles de 1940 et la personne que j’admirais le plus au monde, était aussi mon ami.

Je quitte aujourd’hui mes fonctions au musée de l’Ordre de la Libération pour rejoindre l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et les Compagnons de la Libération pour les Compagnons du Devoir.

Je laisse donc une cause humainement magnifique, pour une cause patrimonialement admirable : donner un sens à ce que l’on fait permet de donner du sens à sa vie, et j’espère que cela guidera toujours ma vie professionnelle. Je ne remercierai jamais assez le général Baptiste, Aurélie Loison, Vladimir Trouplin et Agnès Dumoulin de m’avoir donné la chance, malgré mon jeune âge, d’œuvrer à la transmission de la parole de ces gens extraordinaires.

 

Sophie de Labarthe, responsable de la communication : sophie

Il y a trois ans, lorsque j’ai pris mes fonctions de responsable de la communication,

le colonel Fred Moore,
chancelier de l’Ordre de la Libération, nous quittait.

Ce fut pour moi une première étape importante dans mon expérience au sein de l’Ordre. Ces trois années, ponctuées de faits heureux ou plus tristes, ont été pour moi sources de fierté et de joie.

Fierté de travailler à valoriser et à transmettre la vie héroïque des Compagnons de la Libération,

exemples d’engagement fort, qui peuvent toucher les plus jeunes. Fierté d’avoir rencontré certains

d’entre eux et d’avoir goûté à la force de leurs témoignages. Fierté enfin de travailler aux Invalides, un lieu chargé d’histoire et un symbole de la grandeur de notre pays.

Ces trois années furent aussi source de joie d’avoir moi aussi servi à mon niveau en mettant en place diverses actions de communication ponctuelles ou pérennes. Joie d’avoir fait de belles et riches rencontres humaines, au sein de l’équipe de l’Ordre, parmi les familles de Compagnons et les nombreux partenaires extérieurs.

Mais avant de partir, je tiens à remercier le général Baptiste et Aurélie Loison pour la confiance

qu’ils m’ont accordée dès mon arrivée et tout au long de ma présence à l’Ordre.

Ainsi, je m’en vais vers d’autres horizons, plus personnels puisque j’entame une reconversion professionnelle, mais je suis heureuse de laisser ma place à Pauline Fabry, ma merveilleuse collaboratrice depuis deux ans et demi.

 

Retrouvez les évènements du mois d'octobre ci-dessous :

11 octobre

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 11 octobre, rejoignez une visite théâtralisée du musée pour la nouvelle saison : Des femmes et des hommes d’exceptionavec les Compagnons de la Libération et Médaillés de la Résistance.. 

(Inscription dans la limite des places disponibles conformément aux conditions sanitaires, port du masque obligatoire).

S'inscrire 

15 octobre

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 15 octobre, à l’occasion du centenaire de la naissance de Geneviève de Gaulle, médaillée de la Résistance française avec rosette, assistez à une conférence de Michael de Saint Chéron. 

(Inscription dans la limite des places disponibles conformément aux conditions sanitaires, port du masque obligatoire)

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