Musée de l'ordre de la Libération

LETTRE D'INFOMATION | JANVIER 2024

Chers amis de l’Ordre de la Libération,

1944 – 2024. Il y a 80 ans nos aïeuls allaient vivre les débarquements de juin et d’août et le début de la libération de la mère patrie. 

Extraits du discours radiodiffusé du général de Gaulle le 6 juin 1944 : 

« La Bataille suprême est engagée ! Après tant de combats, de fureurs, de douleurs, voici venu le choc décisif, le choc tant espéré. Bien entendu, c'est la bataille de France et c'est la bataille de la France ! 

[…] Pour les fils de France, où qu'ils soient, le devoir simple et sacré est de combattre par tous les moyens dont ils disposent. 

[…] La bataille de France a commencé. Il n'y a plus, dans la nation, dans l'Empire, dans les armées, qu'une seule et même volonté, qu'une seule et même espérance. Derrière le nuage si lourd de notre sang et de nos larmes voici que reparaît le soleil de notre grandeur ! ». 

En cette année du 80e anniversaire, l’Ordre de la Libération sera sur bien des « fronts mémoriels », et nous vous le relaterons dans nos lettres d’information mensuelles. 

Une grande satisfaction pour l’année écoulée : alors que la moyenne des visiteurs du musée ces dernières années était de l’ordre de 170 000, les 272 428 visiteurs de l’année 2023, ont percé le plafond de verre des 200 000 entrées et confirment, qu’en ces temps d’incertitude et d’anxiété, l’exemple de ceux qui ont toujours eu foi en la France est source de réconfort et d‘espérance. 

Bonne lecture. 


La rédaction. 

 

Signature d’une convention avec le Souvenir français

Serge Barcellini et le délégué national lors de la signature de la convention, en présence de Vladimir Trouplin co-président du prix et d'Aurélie Loison secrétaire générale de l'Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération

Pour pérenniser et accroitre l'audience du prix littéraire de la "Résistance CAR- Souvenir Français", l’Ordre de la Libération et le Souvenir Français ont décidé de se rapprocher et de signer une convention de partenariat. Le prix devient, désormais, le prix littéraire de la "Résistance – CAR - Souvenir Français – Ordre de la Libération".



Retrouvez l’interview de Serge Barcellini, président général du Souvenir français, dans la rubrique partenaire.

Remise d’archives ayant appartenu au médaillé de la Résistance française Maurice Ripoche

Ancien pilote de chasse trois fois cité lors de la Première Guerre mondiale, puis directeur d’une usine d’aciers spéciaux, Maurice Ripoche fonde en Zone occupée, dès le mois d’août 1940 le mouvement de résistance Ceux de la Libération (CDLL). Son organisation recrute de nombreux ingénieurs, officiers de réserve ou d’active, les uns et les autres ayant souvent servi dans l’armée de l’Air. Orienté politiquement à droite à sa création, CDLL se distingue par son rôle dans le renseignement, l’aide à l’évasion et l’action paramilitaire. Il est l’un des huit mouvements représentés au Conseil national de la Résistance dès sa réunion constitutive le 27 mai 1943.

Arrêté le 3 mars 1943 à Paris, transféré à Düsseldorf, Maurice Ripoche y comparaît devant le Tribunal du peuple qui le condamne à mort. Il meurt décapité le 20 juillet 1944 à Cologne. Maurice Ripoche est médaillé de la Résistance française avec rosette à titre posthume par décret du 3 août 1946.

Le musée a acquis, grâce à un don de la famille, un important ensemble d’archives ainsi que des photographies, des décorations et des objets ayant à Maurice Ripoche.

 

Remise des archives de Maurice Ripoche en présence de madame Lemarié, petite-fille de Maurice Ripoche et de sa famille
© Musée de l'Ordre de la Libération
Signature par madame Lemarié, petite-fille de Maurice Ripoche, entourée de Vladimir Trouplin conservateur du musée et de Margot Durand régisseuse des collections.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Remise des archives de Maurice Ripoche
© Musée de l'Ordre de la Libération

Remise de souvenirs du Compagnon de la Libération Honoré d'Estienne d'Orves

Le 26 janvier, la famille du Compagnon de la Libération Honoré d'Estienne d'Orves a remis au musée sa cape de sortie d’officier de marine et son sabre modèle 1870. Ces objets viennent compléter ceux déjà donnés au musée par Rose de Beaufort, fille d’honoré d’Estienne d’Orves, en 2015.

Cette cape et ce sabre avaient été prêtés à l’occasion de l’exposition temporaire « 1940 ! Paroles de rebelles » en 2020 par Rose de Beaufort.

Après sa récente disparition, ses enfants et la famille ont souhaité que ces objets rejoignent définitivement le musée.

Remise de souvenirs du Compagnon de la Libération Honoré d'Estienne d'Orves
© Ordre de la Libération
Prise de parole d'Olivier de Beaufort, petit fils du Compagnon de la Libération Honoré d'Estienne d'Orves
© Ordre de la Libération
La cape et le sabre d'Honoré d'Estienne d'Orves
© Ordre de la Libération

Signature d'une convention avec la ville de Puteaux

Signature de la convention avec madame Ceccaldi-Raynaud maire de Puteaux
© Ordre de la Libération

Le 17 janvier, le délégué national et madame Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, ont signé une convention de partenariat visant à contribuer à la formation à la citoyenneté des jeunes par l’étude de l’engagement des Compagnons de la Libération et des médaillés de la Résistance française.

Lors de cette visite, madame Ceccaldi-Raynaud était accompagnée du conseil municipal des jeunes. Des élèves de CM2 et de 4e ont eu l'occasion d'échanger avec le délégué national sur le rôle de l'Ordre de la Libération.

Les CM2 ont suivi une visite avec un livret jeu et les 4e une visite guidée du musée avec une de nos médiatrices. 

Le délégué national a ensuite fait visiter à madame Ceccaldi-Raynaud la salle consacrée au général de Gaulle au sein du musée. 

 

Echange entre les élèves du conseil municipal jeunes de Puteaux et le délégué national
© Musée de l'Ordre de la Libération
Echange entre les élèves du conseil municipal jeunes de Puteaux et le délégué national
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite de la salle autour du général de Gaulle par le délégué national
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite avec un livret jeu pour les CM2 du conseil municipal des jeunes de la ville de Puteaux
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite guidée pour les élèves de 4e du conseil municipal des jeunes de la ville de Puteaux
© Musée de l'Ordre de la Libération

Conseil lecture : "Petit Louis" de Jean-Christophe Notin

© Grasset

Né dans une famille juive originaire de Pologne, Lazare Pytkowicz est raflé le 16 juillet 1942 et parqué au Vel d'Hiv avec ses parents et sa soeur. Eux seront déportés à Auschwitz, mais lui parvient à s'échapper. Il a 14 ans et veut se battre: à Lyon, il rejoint l'Armée des ombres et devient « petit Louis », agent de liaison.

Ce qui lui vaut une arrestation, en octobre 1943, cette fois par la Gestapo de Klaus Barbie, et une nouvelle évasion. Arrêté pour la troisième fois à Paris en 1944, par la Milice, il est condamné à la déportation. En route, il profite d'un mouvement de foule pour s'enfuir...

À la Libération, ce parcours insensé fait de « petit Louis » un héros national. Nommé à 16 ans dans le prestigieux Ordre de la Libération, il sera désigné toute sa vie comme le plus jeune Compagnon. Petit Louis avait tout d'un grand résistant. Et d'un grand homme. Ce livre raconte son histoire.

Jean-Christophe Notin est l'auteur de nombreux ouvrages sur la guerre, la Résistance et la France Libre, publiés notamment chez Tallandier, Fayard et Calmann-Lévy. Il fait son entrée chez Grasset avec Petit Louis.

 

20€

Parce qu’un musée d’histoire contemporaine est constitué d’objets qui témoignent que « l’histoire a eu lieu » mais également d’archives et de photographies sans lesquelles la contextualisation est impossible, parce que le musée de l’Ordre détient aussi dans ces domaines des collections d’une grande richesse, il nous a semblé intéressant d’élargir désormais à ces trois domaines la rubrique de « L’objet du mois », en laissant à ceux qui en ont la charge directe le soin de les choisir et de les commenter.

L'objet du mois par Lionel Dardenne, assistant de conservation

Insigne du Bataillon du Pacifique

Le Bataillon du Pacifique a reçu son insigne en 1941. À bord du Queen Elisabeth qui amenait la formation au Moyen-Orient, un concours de maquettes d'insignes pour l'unité avait en effet été ouvert. Parmi les projets, deux furent retenus : celui du sergent Ofllaville qui avait pensé à une pirogue à balancier échouée sur une plage, et celui du sergent Payonne. Il semble alors que deux personnes, le sergent Moraghini et le Père Podevigne, aumônier du bataillon, firent une synthèse des deux dessins : l'emblème du Bataillon du Pacifique était né. L'insigne, en argent, fut réalisé à Damas en 1941 et divers tirages en seront faits plus tard au Caire, puis à Paris en 1945, ainsi qu’un modèle entièrement en nacre comme celui-ci, qui fut fabriqué à Tahiti, sans aucun doute au retour des hommes après la dispersion du bataillon en 1945.

Insigne du bataillon du Pacifique. Don de François Broche N° d’inventaire : 2023.30.4
© Musée de l'Ordre de la Libération

L'archive du mois par Roxane Ritter, responsable des archives et de la bibliothèque

Afin d’assurer leur sécurité et de mener à bien leurs activités, les membres de la Résistance doivent se doter de faux papiers et évoluer sous de fausses identités.

Dans le cadre de ses activités, le Compagnon Émile Laffon a dû changer plusieurs fois d’identité. Jusqu’à ce jour, quatre d’entre elles étaient connues : Lachaud, identité prise en 1943, Martet, identité prise en février 1944, Guizot et Lambert. Un cinquième allias a pu être identifié grâce au don de ses archives, par sa fille Juliette Laffon. Parmi les nombreux documents du fonds, on trouve en effet une fausse carte d’identité établie le 29 avril 1944 au nom de Gaston René Valnet. Cette carte d’identité est vraisemblablement établie au moment de la nomination d’Émile Laffon au poste de délégué chargé des Affaires civiles par Alexandre Parodi, délégué général du Comité français de la Libération nationale. C’est probablement en raison des fatigues liées à la vie clandestine, qu’Émile Laffon, sur cette fausse carte, s’est vieilli de plus de 6 ans (il est né en réalité le 20 juin 1907). 

Fausse carte d'identité d'Émile Laffon établie le 29 avril 1944 au nom de Gaston René Valnet. Don de Juliette Laffon
© Musée de l'Ordre de la Libération
Fausse carte d'identité d'Émile Laffon établie le 29 avril 1944 au nom de Gaston René Valnet. Don de Juliette Laffon
© Musée de l'Ordre de la Libération

La photo du mois par Béatrice Parrain, responsable des collections photographiques

Conférence de Brazzaville (Moyen-Congo)
© Musée de l'Ordre de la Libération

Cette photographie montre le général de Gaulle prononçant un discours lors de la conférence de Brazzaville. Il est encadré par René Pleven (à gauche) et Félix Gouin (à droite), président de l’Assemblée consultative provisoire. Au premier rang, à droite, le gouverneur général de l’Afrique française libre, Félix Éboué.

Il y a 80 ans se tenait la conférence de Brazzaville, organisée par le Comité français de la Libération nationale, dans la capitale de la France libre du 30 janvier au 8 février 1944. Elle est initiée par Félix Éboué, gouverneur général de l’Afrique française libre et présidée par René Pleven, commissaire aux Colonies. Son but est de déterminer le rôle et l’avenir de l’empire colonial français.

Elle aboutit aux recommandations suivantes :

  • une large représentation des colonies dans la future assemblée constituante,
  • la création d’assemblées locales,
  • la suppression du régime de l’indigénat et du travail forcé,
  • le maintien des institutions traditionnelles,
  • l’accès des indigènes à tous les emplois.

Rejetant toute perspective d’autonomie ainsi que toute évolution politique en dehors de la France, la conférence propose une politique d’assimilation, premier pas vers la décolonisation.

 

Conférence de Brazzaville (Moyen-Congo)
© Musée de l'Ordre de la Libération

Les visites de janvier au musée

En ce premier mois de l’année, le service des publics a reçu une trentaine de groupes dont  : 

  • une classe de CM2 de Romainville pour un "Serious game"
  • des élèves du collègue Chaptal pour un atelier « Photographier la guerre » avec l’ECPAD 
  • le conseil municipal des jeunes de la ville de Puteaux
  • un groupe d'adultes venant d'Abbeville
  • une classe de défense de 3eme du collègue Saint-Jean-de-Passy

Introduction au Serious game pour une classe de CM2 de Romainville
© Musée de l'Ordre de la Libération
Serious game pour des CM2 de Romainville
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite du conseil municipal des jeunes (classe de 4eme) de la ville de Puteaux
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite guidée d'un groupe venant d'Abbeville
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite guidée d'un groupe venant d'Abbeville
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite d'une classe défense de 3eme de Saint-Jean-de-Passy
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite-atelier "Photographier la guerre", en partenariat avec l'ECPAD, pour des élèves du collège Chaptal à Paris
© Musée de l'Ordre de la Libération

Ce mois-ci, nous vous proposons un point particulier sur l’atelier « Intox/désintox » présenté pour la première fois à une classe de terminale d’Evry-Courcouronnes :

Les élèves ont suivi le matin une visite guidée centrée sur l’analyse des idées reçues sur la Résistance et sur l’usage de fausses informations pour la propagande et pour tromper l’ennemi. Ils ont ainsi été sensibilisés au décryptage des faits historiques tout en découvrant les Compagnons de la Libération. Ensuite, en salle pédagogique, les élèves ont eux-mêmes été confrontés à une fausse information sur la Seconde Guerre mondiale qu’ils ont dû vérifier. Par petits groupes, ils ont interrogé et croisé différentes sources pour rétablir la vérité historique. Après quoi ils ont rédigé un post sur un réseau social fictif qu’ils ont ensuite présenté à l’ensemble de la classe.

Ce premier atelier a été un succès comme nous l’ont exprimé les professeurs et certains élèves :

« Cet atelier est pertinent pour nos élèves de Terminale, cela leur permet d’affiner leur esprit critique et de créer un réel développement d’idées à partir d’une donnée ».  

« J’ai trouvé très intéressante la visite cela m’a permis de mieux comprendre le contexte et de réussir cet atelier ».

« La visite de ce matin et cet atelier m’ont donné envie d’en savoir plus et de revenir au musée, je n’ai pas pu tout voir ».

Visite atelier fake news
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite atelier fake news
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite atelier fake news
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite atelier fake news
© Musée de l'Ordre de la Libération

Visite de l’association Les vieilles racines de l’aéronautique et de l’espace

Visite de l’association Les vieilles racines de l’aéronautique et de l’espace
© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 23 janvier, une vingtaine de membres de l’association Les vieilles racines de l’aéronautique et de l’espace ont suivi la visite guidée de l’exposition temporaire Un chevalier du ciel - Édouard Corniglion-Molinier, Compagnon de la Libération (1898-1963) menée par le commissaire Lionel Dardenne. Ils ont également découvert les salles des Forces aériennes françaises libres de l’exposition permanente.

 

Retour sur la soirée culturelle : "Les Compagnons de la Libération écrivains"

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 18 janvier a eu lieu la première soirée culturelle de l’année 2024 placée sous les signe des Amis du musée de l’Ordre de la Libération comme c’est le cas deux fois par an. A cette occasion, François Broche, historien de la Seconde Guerre mondiale et vice-président de la Société des Amis du musée, et Alfred Gilder, secrétaire général de l'Association des Ecrivains combattants, ont présenté l’ouvrage collectif qu’ils ont dirigé et qui est consacré aux « Compagnons de la Libération écrivains".

Vous pouvez retrouver cet échange sur notre chaine YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=h_0nt8_Cfa0&t=10s

 

Remise de la croix de la Libération à Nantes en 1945

Le 14 janvier 1945, le général de Gaulle remet la croix de la Libération à la ville de Nantes.

« Ville héroïque qui, depuis le crime de la capitulation, a opposé une résistance acharnée à toute forme de collaboration avec l'ennemi. Occupée par les troupes allemandes et soumise aux plus dures mesures d'oppression, a donné aux Français, par de nombreuses actions individuelles et collectives, un magnifique exemple de courage et de fidélité. Par le sang de ses enfants martyrs, vient d'attester devant le monde entier la volonté française de libération nationale. » - Nantes, Compagnon de la Libération par décret du 11 novembre 1941

Remise de la croix de la Libération à la ville de Nantes à son maire, Clovis Constant
© MRN Champigny-sur-Marne

Poursuite de la collecte nationale d’archives

© Ordre de la Libération / fonds Jean Belloni

Initiée le 9 février 2023 à l’occasion du 80e anniversaire de la création de la médaille de la Résistance française, la collecte nationale d’archives numériques relatives aux titulaires de la médaille de la Résistance s’est poursuivie tout au long de l’année 2023. Le bilan est positif et plutôt encourageant pour la suite de cette opération. Hormis l’accueil des détenteurs d’archives chaque mardi à l’Ordre de la Libération, une permanence a eu lieu au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon, le 29 juin, ainsi qu’au Mémorial de Caen, le 13 octobre. Ainsi, en 2023, cette collecte a permis d’obtenir des documents ou renseignements sur près de 300 médaillés.

En 2024, n’hésitez pas à contribuer à la collecte si vous possédez des archives ! Les archives privées apportent un autre éclairage sur l’Histoire. Donner une copie, c’est enrichir notre connaissance des parcours individuels des médaillés de la Résistance française et ainsi pérenniser leur mémoire. Pour tout renseignement, contactez-nous sur collectemrf@ordredelaliberation.fr.

Pour en savoir plus sur la collecte : cliquez-ici 

En illustration : lettre sortie clandestinement de la centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne) a été remise au format numérique à l’Ordre de la Libération dans le cadre de la collecte nationale d’archives sur les médaillés de la Résistance. Arrêté le 15 juin 1941, Jean Belloni est détenu à Eysses depuis le 15 octobre 1943. Cette lettre adressée à son épouse le 1er janvier 1944 montre qu’il garde l’espoir d’une libération prochaine. Déporté à Dachau le 18 juin 1944, il décède des suites de sa déportation en août 1947 à Amiens. Mort pour la France, la médaille de la Résistance lui a été décernée à titre posthume le 12 mars 2020.

Quinze résistants morts pour la France décorés à titre posthume de la médaille de la Résistance française

Par décret du président de la République en date du 7 décembre 2023, publié au Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses du 29 janvier 2024, faisant suite à l’avis émis par la commission nationale de la médaille de la Résistance française dans sa séance du 22 septembre 2023, la médaille de la Résistance française est conférée à titre posthume à :

Marcel Appriou, né en 1914, exécuté le 12 juillet 1944 à La Cluse (Ain).
© Archives familiales

Né le 19 octobre 1914 à Marcilly-sur-Eure (Eure), ancien militaire admis dans la gendarmerie en décembre 1942, Marcel Appriou rejoint l’Armée secrète de l’Ain en décembre 1943 et devient deux mois plus tard chef du camp Roland avec une centaine de maquisards sous son commandement. Arrêté au cours d’une mission, il est exécuté dans une grange le 12 juillet 1944 à La Cluse (Ain).

Henri Auzias, né en 1912, fusillé le 23 février 1944 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne).
© Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses

Né le 9 avril 1912 à Villevieille (Basses-Alpes), agent des PTT et militant syndicaliste, Henri Auzias est arrêté à Marseille en janvier 1941 et condamné à 4 ans de prison pour activité communiste. Incarcéré à Nîmes, il joue un rôle prépondérant dans l’organisation clandestine des détenus. Transféré à la maison centrale d’Eysses à Villeneuve-sur-Lot, il devient le porte-parole des détenus politiques devant l’administration pénitentiaire. Il est également l’un des organisateurs de la tentative d’évasion collective du 19 février 1944 qui se solde par un échec. Condamné à mort par une cour martiale, il est fusillé à Eysses le 23 février 1944.

Claudius Brunier, né en 1924, tué lors d’un engagement contre les Allemands le 26 août 1944 à Soyons (Ardèche).
© memorialgenweb

Né le 23 mars 1924 à La-Bâtie-Divisin (Isère), instituteur de l’enseignement catholique, Claudius Brunier est le co-fondateur en mai 1943 du maquis de Rochepaule (Ardèche). Chef de la 18e compagnie du secteur B de l’Armée secrète de l’Ardèche en juin 1944, il est tué lors d’un engagement contre les Allemands le 26 août 1944 à Soyons.

Léon Chéreau, tué le 3 août 1944 lors de l’attaque du maquis de Genay (Côte d’Or) par des miliciens.
© Didier Voillot

Raymond Charlot est né le 6 novembre 1924 à Cussy-les-Forges (Nièvre). Léon Chereau est quant à lui né le 15 avril 1924 à Genay (Côte d’Or). Cultivateurs, ils rejoignent en mai 1944 le maquis Henri Bourgogne dépendant du réseau Jean-Marie du SOE. Le 3 août 1944, les deux maquisards sont tués lors de l’attaque du maquis de Genay (Côte d’Or) par des miliciens.

Jean Faucher, né en 1901, tué lors de l’attaque contre les troupes allemandes de Tulle le 7 juin 1944.
© Archives familiales

Né le 18 mars 1901 à Limoges (Haute-Vienne), Jean Faucher exerce la profession de plombier fumiste. En 1942, il s’engage dans la Résistance aux côtés de Martial Brigouleix et Gilbert Bugeac, Compagnons de la Libération. Il devient membre de l’état-major départemental de Corrèze de l’Armée secrète en juin 1942. Le 7 juin 1944, Jean Faucher est tué lors de l’attaque contre les troupes allemandes de Tulle.

Bernard Laurent, né en 1921, considéré comme mort en déportation le 7 mai 1945 à Ebensee (Allemagne).
© Archives familiales

Né le 2 décembre 1921 à Gandrange (Moselle), étudiant, Bernard Laurent agit isolément avant de rejoindre en 1942 le mouvement Résistance et le groupe mené par Gaston Halewyck à Adainville (Seine-et-Oise). Arrêté le 14 mai 1944, déporté NN le 6 août 1944 à destination du camp de Natzweiler-Struthof, il transite ensuite par le camp de Dachau et le kommando de Melk (Mauthausen). Disparu en déportation, il est considéré comme décédé le 7 mai 1945 à Ebensee.

Raymond Laurin, né en 1913, mort accidentellement lors d’un entraînement de nuit le 12 février 1944 à Longewton (Angleterre).
© Archives familiales

Né le 24 février 1913 à Nevers (Nièvre), moniteur de pilotage, Raymond Laurin rejoint en novembre 1940 le SR Air 40 (services spéciaux de l’armée de l’Air française) puis intègre en juillet 1942 le réseau Centurie (service de renseignement de l’Organisation civile et militaire). Arrêté le 12 mars 1943 puis relâché faute de preuves, il gagne l’Angleterre en juillet 1943 et s’engage dans les Forces aériennes françaises combattantes. Le 12 février 1944 à Longewton (Angleterre), Raymond Laurin trouve la mort lors d’un entraînement de nuit après avoir accroché la cime d’un arbre dans sa phase d’atterrissage.

Alexandre Marqui, né en 1914, fusillé le 23 février 1944 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne.
© Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses

Né le 8 juin 1914 à Lourdes, apprenti serrurier, Alexandre Marqui se soustrait au service du travail obligatoire en rejoignant le groupe FTP de Lourdes en janvier 1943. Arrêté le 10 avril 1943, condamné à 10 ans de travaux forcés et incarcéré à la maison centrale d’Eysses, il est blessé le 19 février 1944 lors de la tentative d’évasion collective des détenus politiques. Considéré comme l’un des meneurs de cette insurrection, il est condamné à mort par une cour martiale et fusillé à Eysses le 23 février 1944.

Paul Monot, né en 1921, fusillé au Mont-Valérien le 17 septembre 1943.
© Résistance-Brest

Né le 1er juin 1921 à Brest, Paul Monot rejoint la Résistance au sein de l’Organisation spéciale en 1941 puis les FTP en mai 1942. Après avoir participé à plusieurs attentats et sabotages, il est arrêté le 1er octobre 1942, condamné à mort le 28 août 1943 et fusillé au Mont-Valérien le 17 septembre 1943.

Gabriel Pelouze, né en 1910, fusillé le 23 février 1944 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne)
© Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses

Né le 8 janvier 1910 à Carcassonne (Aude), employé des PTT, Gabriel Pelouze est à l’origine de la reconstitution du parti communiste clandestin dans l’Aude. Le 21 décembre 1940, il est interné par arrêté préfectoral au centre de séjour surveillé de Rivel (Aude) puis condamné le 11 novembre 1941 à 20 ans de travaux forcés pour infraction au décret du 26 septembre 1939 portant dissolution des organisations communistes. Transféré à la maison centrale d’Eysses le 15 octobre 1943, il prend une part active à l’organisation clandestine mise en place par les détenus. Il est notamment chargé de cacher les armes qui pénètrent clandestinement dans la centrale. Au plus fort des événements du 19 février 1944, Gabriel Pelouze dirige un groupe de combat. Identifié comme l’un des meneurs de cette insurrection, il est condamné à mort par une cour martiale et fusillé à Eysses le 23 février 1944.

Jaime Sero, né en 1920, fusillé le 23 février 1944 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne).
© Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses

Né en Espagne le 10 janvier 1920, réfugié en France après la Retirada, Jaime Sero Bernat rejoint la résistance communiste espagnole en France en octobre 1942. Après la rafle du 30 novembre 1942 qui décapite la direction de la résistance espagnole en zone Nord, Jaime Sero s’installe à Paris et y prend en charge la réorganisation des groupes espagnols. Arrêté le 8 avril 1943, condamné le 23 septembre 1943 à deux ans de prison, il est incarcéré à la maison centrale d’Eysses le 18 décembre 1943. Grièvement blessé à la main lors des combats du 19 février 1944, il est condamné à mort par la cour martiale réunie à Eysses le 23 février 1944 et fusillé avec 11 de ses compagnons par un peloton de GMR et de gendarmes.

Bertrand Servetto, né en 1904, fusillé le 23 février 1944 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne).
© Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses

Né le 4 août 1904 en Espagne, Domènec Serveto Bertran (de son vrai nom) se réfugie en France après la guerre d’Espagne ; il est alors interné au camp de Septfonds. Identifié comme secrétaire d’une cellule reconstituée du parti communiste espagnol au sein du camp, Domenec Serveto est mis à l’écrou à la maison d’arrêt de Montauban le 29 juin. Condamné le 6 janvier 1942 à 6 ans de travaux forcés par le tribunal militaire siégeant à Montauban pour détention et distribution de tracts d’origine étrangère et activité communiste, Domenec Serveto est transféré à la maison centrale d’Eysses le 15 octobre 1943. Lors de la tentative d’évasion du 19 février 1944, il participe activement au combat dans un groupe de choc qui attaque le mirador est. Grièvement blessé à la main par un éclat de grenade, identifié par cette blessure comme un des artisans de l’insurrection, il est condamné à mort le 23 février par la cour martiale réunie au sein-même de l’établissement pénitentiaire puis fusillé immédiatement avec 11 de ses camarades.

Louis Verchère, né en 1923, tué le 29 janvier 1944 lors de l’attaque du maquis de Malleval par la Wehrmacht
© Archives familiales

Né le 16 mai 1923 à Aze (Saône et Loire), Louis Verchère exerce la profession de chaudronnier à Lorette (Loire) où la famille s’est installée en 1936. A la mi-novembre 1943, il rejoint le camp FTP « En avant » de Malleval comme chef de section. Ces FTP opèrent de nombreux sabotages de voies ferrées dans la vallée. Le 29 janvier 1944 au petit matin, la Wehrmacht, renseignée, attaque le maquis de Malleval. Parmi les maquisards tués ce jour-là figure Louis Verchère ; blessé lors de cette attaque, il aurait été achevé d’une balle dans la tête.

Né en 1918, orphelin de guerre, Charles Vuillemin adhère en août 1941 aux Jeunesses communistes, illégales depuis le décret du 26/09/1939, puis rejoint les FTP en 1942. Après la vague d’arrestation qui touche les FTP bretons entre juin et septembre 1942, c’est sur les épaules d’Yves Giloux et de Charles Vuillemin que repose la succession locale des FTP.

Après avoir participé à plusieurs attentats à Brest, Charles Vuillemin est arrêté dans la région nantaise le 20 janvier 1943. Jugé par le tribunal militaire allemand du Gross Paris, il est condamné à mort le 28 août 1943 puis fusillé au Mont-Valérien, le 17 septembre 1943, aux côtés de 18 autres résistants communistes brestois.

Visite de l’exposition : « Victoire ! La fabrique des héros »

Sous la conduite de madame Sylvie Leluc, directrice de la conservation du musée de l’Armée, une quinzaine de membres de la SAMOL ont eu le privilège de découvrir l’exposition : « Victoire ! La fabrique des héros », que le musée de l’Armée propose actuellement.

Durant plus de deux heures, notre conférencière nous a fait découvrir, avec passion et émotion bien sûr, les déclinaisons de ce qu’est et ce que représente la victoire au travers des activités humaines : pas seulement la guerre, mais aussi le sport, la chasse, la politique et les jeux. On y découvre aussi que des victoires peuvent finalement se révéler trompeuses, voire décevantes.

À l’inverse, une spécialité semble-t-il bien française, est que quelques fois, nous honorons les perdants et les seconds autant, voire plus que les premiers !

Notre visite ne fut donc pas un marathon mais une promenade instructive et récréative, encore merci pour cette découverte : Nenikekamen !

Visite de l’exposition : « Victoire ! La fabrique des héros »
© SAMOL
Visite de l’exposition : « Victoire ! La fabrique des héros »
© SAMOL
Visite de l’exposition : « Victoire ! La fabrique des héros »
© SAMOL

Remise d’objets ayant appartenu au Compagnon de la Libération Alexandre Parodi

Le 15 janvier à l’initiative de la SAMOL, le cabinet de conseil en gestion de patrimoine Investeam a offert au musée divers insignes et décorations du Compagnon de la Libération Alexandre ParodiCes objets ont été acquis en vente publique par Investeam dans le but de les offrir au musée qui ne détenait jusqu’alors aucun souvenir d’Alexandre Parodi.

Délégué général du Comité français de la Libération nationale, ministre des territoires occupés en août 1944, il accueille le général de Gaulle le 25 août à Paris, et devient Compagnon de la Libération le 27 août 1944.

Des membres du cabinet Investeam lors de la remise des souvenirs du Compagnon de la Libération Alexandre Parodi
© Ordre de la Libération
Remise des souvenirs du Compagnon de la Libération Alexandre Parodi
© Ordre de la Libération
Objets ayant appartenu au Compagnon de la Libération Alexandre Parodi
© Musée de l'Ordre de la Libération
Discours du délégué national lors de la remise d'objets ayant appartenu au Compagnon de la Libération Alexandre Parodi
© Musée de l'Ordre de la Libération
Echanges lors de la remise d'objets ayant appartenu au Compagnon de la Libération Alexandre Parodi
© Musée de l'Ordre de la Libération

De nouveaux projets pour l’année 2024

L’AFCL a le plaisir de vous annoncer la création de son compte Instagram et d'une toute nouvelle page Facebook !

Nous sommes conscients de l'importance des réseaux sociaux et de leur capacité à rassembler les personnes et à créer des communautés engagées, surtout parmi les plus jeunes. C'est pourquoi nous avons pris la décision de rejoindre ces plateformes afin de vous tenir informés de nos dernières actualités.

Notre compte Instagram et notre page Facebook seront vos fenêtres privilégiées pour tout connaître sur l’AFCL.

L’éphéméride des Compagnons de la Libération #CeJourLà vous présentera les portraits des Compagnons nés le jour même.

 

Pour ne manquer aucune mise à jour, assurez-vous de suivre notre compte Instagram et d'aimer notre page Facebook en vous rendant sur

Facebook : https://www.facebook.com/AssociationFamillesCompagnondelaLiberation

Instagram : https://www.instagram.com/famillecompagnondelaliberation/

Nous serions heureux de vous compter parmi nos abonnés.

Vous pouvez également contacter directement l’équipe de communication de l’AFCL à l’adresse suivante : afclreseauxsociaux@gmail.com

N'hésitez pas à partager cette information avec vos amis et vos proches. En étant plus nombreux, nous serons en mesure de partager nos valeurs et notre mission avec vous et, en particulier, avec les jeunes générations.

Nous avons hâte de vous retrouver sur Instagram et Facebook, en attendant la création prochaine d’un compte X (anciennement Twitter) !

À bientôt en ligne !

L'équipe de communication de l’AFCL

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Interview de Serge Barcellini, président du Souvenir français

Serge Barcellini et le délégué national lors de la signature de la convention, en présence de Vladimir Trouplin co-président du prix et d'Aurélie Loison secrétaire générale de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

En quoi ce partenariat avec l’Ordre de la Libération vous semble-t-il important ?

Le prix littéraire de la Résistance a été créé en 1961 par le Comité d’Action de la Résistance. Il est géré depuis 2016 par le Souvenir Français.

En 2024, les membres du jury ont émis le souhait d’entamer une nouvelle étape du développement du prix littéraire, en intégrant à sa gestion l’Ordre de la Libération.

Cette institution créée par le général de Gaule en 1940 s’est vue chargée de missions en cohérence parfaite avec la vocation du prix : faire connaître et transmettre la mémoire de ceux qui ont libéré la France.

L’intégration de l’Ordre de la Libération élargit ainsi le public du prix et son assise, en rappelant sa vocation première : récompenser un ouvrage pour ses qualités littéraires et historiques sur la Résistance, la France libre et la Déportation.  

Ce partenariat donne donc un véritable avenir à ce prix, qui s’est imposé comme une référence littéraire et historique, au moment où les acteurs de l’histoire de la Résistance disparaissent.

 

 

Retrouvez la programmation de la rentrée 2024 :

L’escape game « L’armée des ombres »

© Ordre de la Libération

Ce jeu immersif dont l’objectif est de venir en aide à quatre résistants répartis aux quatre coins de l’Europe et de l’Afrique est proposé une fois par mois, en soirée, au public individuel.

Ne manquez pas les prochaines dates : le 7 février, le 13 mars, le 11 avril, le 21 mai et le 25 juin à 18h45.

Si vous souhaitez plus d’informations ou vous inscrire, cliquez-ici

Suivez la visite théâtralisée, programmée une fois par mois dans le musée

© Musée de l'Ordre de la Libération

Incarnant tour à tour différentes figures de la Résistance intérieure et de la France libre, les comédiens ont mené le public à travers le musée pendant plus d’une heure. Depuis plusieurs années, la compagnie incarne des figures de la Seconde Guerre mondiale. Cette troisième saison, créée l’année dernière, sera proposée une fois par mois durant l’année 2024.

Pour la découvrir, inscrivez-vous ici : https://ordredelaliberation.placeminute.com/?_locale=fr

Soirée culturelle du 8 février : « Rino della Negra : footballeur, résistant, mort pour la France »

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 8 février, Jean Vigreux, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bourgogne Franche-Comté et Dimitri Manessis, docteur en histoire, présenteront le parcours de Rino Della Negra, footballeur professionnel et membre des FTP-MOI, fusillé au Mont-Valérien avec le groupe Manouchian.

Si vous souhaitez assister à la conférence en présentiel, l'inscription est obligatoire !

POUR VOUS INSCRIRE CLIQUEZ-ICI

Pour ceux qui souhaitent suivre la conférence à distance :

- Sur Youtube en live : en vous rendant sur la chaine Youtube de l’Ordre pour suivre la conférence en direct : https://www.youtube.com/@ordredelaliberation8775

(Il n'est pas nécessaire d'avoir un compte sur Youtube pour suivre la conférence)

Soirée culturelle du 7 mars : "Ecrits de combats de Philippe Leclerc de Hauteclocque"

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 7 mars 2024, dans le cadre des soirées culturelles du musée, les historiens Christine Levisse-Touzé et Julien Toureille donneront une conférence sur les écrits de combat du général Leclerc dont il viennent d’assurer l’édition critique chez Sorbonne Université Presses

Cette conférence sera suivie d'une dédicace de l'ouvrage. 

 

Si vous souhaitez assister à la conférence en présentiel, l'inscription est obligatoire !

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Pour ceux qui souhaitent suivre la conférence à distance :

- Sur Youtube en live : en vous rendant sur la chaine Youtube de l’Ordre pour suivre la conférence en direct : https://www.youtube.com/@ordredelaliberation8775

(Il n'est pas nécessaire d'avoir un compte sur Youtube pour suivre la conférence)

Soirée culturelle du 4 avril : « L’image du résistant dans la bande dessinée de l’Occupation à nos jours »

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 4 avril 2024, Xavier Aumage, archiviste du musée de la Résistance nationale, historien de la mémoire visuelle de la Résistance et Stéphane Levallois, plasticien, auteur de la bande dessinée La résistance du sanglier donneront une conférence sur l’image du résistant dans la bande dessinée de l’Occupation à nos jours.  La conférence sera suivie d’une séance de dédicace.

Si vous souhaitez assister à la conférence en présentiel, l'inscription est obligatoire !

POUR VOUS INSCRIRE CLIQUEZ-ICI 

Pour ceux qui souhaitent suivre la conférence à distance :

- Sur Youtube en live : en vous rendant sur la chaine Youtube de l’Ordre pour suivre la conférence en direct : https://www.youtube.com/@ordredelaliberation8775

(Il n'est pas nécessaire d'avoir un compte sur Youtube pour suivre la conférence)

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