Musée de l'ordre de la Libération
Jean BERTIN

Jean BERTIN

ALIAS : Dubourg - Rotation

Né(e) le 04 novembre 1897 - Le Raincy (93340 SEINE-SAINT-DENIS FRANCE)
Décèdé(e) le 07 Janvier 1972 - Tréminis (38710 ISERE FRANCE)
Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Alias : "Dubourg" - "Rotation".

Jean Bertin est né le 4 novembre 1897 au Raincy (Seine et Oise), ses parents sont professeurs.

Il est cité deux fois lors de la guerre 1914-18 et gazé le 1er août 1918.

Il entre ensuite à l'Ecole Polytechnique l'année suivante, pour entamer plus tard une carrière d'ingénieur des Ponts et Chaussées.

Dès le mois de juillet 1940, il tente de rejoindre Londres, mais il est arrêté en Andorre et reconduit à Laon où il entre dans la Résistance.

De 1941 à novembre 1942, il organise, sous la direction de son collègue des Ponts-et-Chaussées André Boulloche, et avec son supérieur Pierre Pène, un service de renseignements efficace grâce à son poste d'Ingénieur des travaux publics de l'Aisne.

De par ses fonctions, Jean Bertin peut facilement obtenir des informations sur la localisation des troupes ennemies et sur les travaux entrepris par l'occupant.

Suite à cela, de janvier jusqu'en novembre 1943, il organise l'Armée Secrète (AS) - qui regroupe les forces paramilitaires des mouvements de résistance - du département de l'Aisne. Parallèlement, comme chef du Bureau des Opérations Aériennes (BOA), il obtient trois parachutages d'armes et en fait leur distribution dans le département

Recherché alors par la Gestapo, Jean Bertin alias Dubourg, continue son activité clandestine à Nancy et devient adjoint du colonel Gilbert Grandval, Délégué Militaire de la Région C (Alsace-Lorraine et les départements de la Marne et des Ardennes). Il y met en place le "plan vert" destiné à couper les voies de communications ferroviaires au moment du débarquement allié. Il organise aussi les transmissions et les parachutages de la Région C.

Chargé, en septembre 1944, d'une mission très importante dans le maquis de la Piquante Pierre dans les Vosges, il participe avec lui à la guérilla contre les Allemands jusqu'en octobre 1944 et ne rejoint la zone libérée que sur ordre, après la dissolution de son maquis.

Jean Bertin termine la guerre comme commandant des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI).

Il prend sa retraite comme Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées.

Jean Bertin est décédé le 7 janvier 1972 à Tréminis (Isère) où il a été inhumé.


• Commandeur de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 17 novembre 1945
• Croix de Guerre 1914-18 (2 citations)
• Croix de Guerre 1939-45

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