Musée de l'ordre de la Libération
René PARODI

René PARODI

Né(e) le 08 Décembre 1904 - Rouen (76000 SEINE-MARITIME FRANCE)
Décèdé(e) le 15 Avril 1942 - Fresnes (94260 VAL-DE-MARNE FRANCE)
Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 20 novembre 1944
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

René Parodi est né le 8 décembre 1904 à Rouen (Seine-Maritime). Son père était enseignant, philosophe et membre de l'Institut.

Magistrat, il exerce successivement à Châlons-sur-Marne, Reims puis Versailles.

Engagé volontaire en 1939, il reprend après l'armistice de juin 1940 son poste de substitut au Tribunal de Versailles.

Dès la fin de l'année 1940, René Parodi, constitue autour de lui un groupe de patriotes avec lequel il se livre à des activités de propagande, éditant notamment le journal Résistance.

Aux côtés de Christian Pineau, il est à l'origine, dès octobre 1940 du Comité d'études économiques et syndicales qui donne naissance au mouvement Libération-nord dont il deviendra membre du comité directeur dès sa création en décembre 1941.

C'est René Parodi qui présente Jean Cavaillès, futur membre du comité directeur de Libération-nord, à Christian Pineau en avril 1941.

En juin 1941, il est nommé substitut adjoint au Tribunal de la Seine en plus de son poste au Tribunal de Versailles.

Menant de front de lourdes activités à la fois professionnelles et clandestines, René Parodi passe bientôt avec son groupe, à l'action directe : il parvient, au cours de l'été 1941, en coulant des péniches, à embouteiller le canal de l'Yonne, entravant ainsi les transports allemands.

En mars 1942, c'est le groupe qu'anime René Parodi qui réussit à éclairer, lors d'un bombardement anglais sur la région parisienne, les usines Renault de Billancourt permettant ainsi leur destruction.

Malheureusement, entre-temps, René Parodi, le 6 février 1942, est arrêté par la Gestapo à son domicile parisien et incarcéré à la prison de Fresnes. Refusant de parler malgré les tortures cruelles qu'on lui inflige, il est retrouvé, pendu dans son cachot, le 16 avril 1942, vraisemblablement exécuté.

Il a été inhumé au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Son frère aîné, Alexandre Parodi, membre du Comité général d'Etudes puis, en 1944, délégué général de la Résistance en France est également Compagnon de la Libération.

• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 20 novembre 1944

 

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