Musée de l'ordre de la Libération
Charles BRICOGNE

Charles BRICOGNE

Né(e) le 08 juillet 1913 - Quincy-le-Vicomte (21500 COTE-D'OR FRANCE)
Décèdé(e) le 11 juin 1942 - Bir-Hakeim (LIBYE)
Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 11 Mai 1943
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Né le 8 juillet 1913 à Quincy le Vicomte (Côte d'Or), fils aîné d'une famille de dix enfants, Charles Bricogne, comme son père, se destine à la carrière militaire.

Il est polytechnicien de la Promotion 1932/1934 et se classe premier à l'Ecole d'application de l'Artillerie de Fontainebleau.

Il est affecté ensuite, en 1936, comme lieutenant au 73e Régiment d'artillerie, le "Volant de Lunéville ".

Pendant la campagne de France, au cours de laquelle son frère cadet, Michel, trouve la mort près d'Arras, il est capitaine et tient tête à un important groupe de chars ; lors de la retraite de son unité vers la Manche, sa batterie détruit un nombre important de chars ennemis.

Mais, acculé à la mer, les munitions épuisées, il est fait prisonnier avec les survivants de son unité à Saint-Valéry-en-Caux.

Il s'évade, passe la ligne de démarcation et se fait affecter en Syrie, où il prend le commandement d'un des escadrons de Tcherkesses du colonel Collet.

C'est avec lui qu'il rejoint la France libre en mai 1941. Il est chargé, par le commandant Laurent-Champrosay de former le 2e groupe du 1er Régiment d'artillerie des Forces françaises libres (1er RAFFL).

En décembre 1941, au sein de la 1ère Brigade française libre du général Koenig, ce sera le départ pour le désert de Libye. A la poche d'Halfaya, ses obus écraseront les Allemands. Il participe à l'avance sur Mechili et aux manœuvres en retrait sur Gazala.

Charles Bricogne est de toutes les sorties, des toutes premières Jock Column, unités mixtes où automitrailleuses, fantassins portés et canons tractés qui vont chercher l'ennemi sur son terrain.

A Bir Hakeim, il fait fonction de commandant en second du Régiment et brise plusieurs attaques de l'adversaire sur le Fort. Lors de la sortie de vive force, dans la nuit du 10 juin au 11 juin 1942, en tête des tracteurs qui remorquent les canons en état, il disparaît dans la bataille. Son corps ne sera jamais retrouvé.


• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 11 mai 1943
• Croix de Guerre 39/45 avec palme
• Médaille de la Résistance avec rosette

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