La Résistance intérieure
La Résistance a pour origine des motivations qui varient selon chacun. C’est d’abord un refus : de la défaite alors que la guerre continue, de l’occupation de la France, de l’idéologie nazie, d’un régime -celui de Vichy- contraire aux valeurs de la République et qui collabore avec l’ennemi…
Histoire
Ce refus s’accompagne du choix d’agir, pour ne pas subir, pour « faire quelque chose ». Cet engagement volontaire est risqué et lourd de conséquences. Il implique de transgresser la loi, parfois de rompre avec sa famille et son milieu et peut entraîner la torture, la déportation et souvent la mort.
Dépassant origines sociales et convictions politiques, la Résistance est un phénomène à la fois minoritaire et évolutif, qui s’appuie néanmoins sur une population de plus en plus favorable à sa cause.
De 1940 à 1944, ce n’est que progressivement, en faisant preuve d’inventivité, au milieu d’immenses difficultés, que la Résistance intérieure s’organise en réseaux, mouvements puis maquis, puis se coordonne et s’unit jusqu’aux combats de la Libération.
Les compagnons de la Libération qui y ont pris part (plus de 300) se caractérisent par la précocité de leur action. On les trouve dans la plupart des organisations clandestines et dans la plupart des modes opératoires (renseignement, évasion, sabotage, propagande, liaison, protection, lutte armée…).