Musée de l'ordre de la Libération
compagnon

Mohamed BEL HADJ

Né(e) le 1904 - Saida (Algérie)
Décèdé(e) le 10 Janvier 1945 - Interwald (68 HAUT-RHIN FRANCE)
Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 17 novembre 1945
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Mohamed Bel Hadj est présumé né à Saïda (Algérie) en 1904.

Engagé volontaire dans l'armée à Saïda en août 1923, il est incorporé comme tirailleur de 2e classe au 10e Régiment de tirailleurs puis au 6e RTA en Algérie. Il sert ensuite au Maroc pendant 4 ans.

Affecté au Levant en septembre 1928, il y sert pendant 11 ans au 6e RTA. Il est successivement promu caporal en 1930, sergent en 1933 puis sergent-chef en 1937.

Le sergent-chef Bel Hadj est muté en novembre 1940 au 10e RTA par suite de la dissolution du 6e RTA et prend part, au sein de l'armée de Vichy, à la campagne de Syrie contre les forces anglaises et gaullistes. Il est blessé à la jambe par éclat d'obus, le 19 juin 1941, devant Merdjayoum.

Le 6 août 1941, il choisit de déserter pour s'engager dans les Forces françaises libres.

Promu adjudant en octobre 1941, il est affecté dès sa création à la 22e Compagnie Nord-africaine (22e CNA) formée avec des tirailleurs nord-africains ralliés à la France libre. La compagnie est rattachée à la 1ère Brigade française libre du général Koenig et participe à la campagne de Libye.

Par deux fois, au péril de sa vie, l'adjudant Bel Hadj sauve son commandant de compagnie à Bir-Hakeim en juin 1942.

Le 1er juillet 1943, la 22e CNA devient le 22e Bataillon de Marche nord-africain (22e BMNA),

L'adjudant Bel Hadj prend part à la campagne d'Italie où il débarque avec la 1ère Division française libre (1ère DFL) le 20 avril 1944.

Promu adjudant-chef le 1er juillet 1944, il débarque en Provence le 17 août 1944, prend part aux combats de libération de la Provence et de la vallée du Rhône.

En novembre 1944 le Bataillon est rattaché à la 2e Brigade de la 1ère DFL. Mohamed Bel Hadj est promu sous-lieutenant le 25 novembre 1944.

Le 9 janvier 1945 pendant la campagne d'Alsace, il saute sur une mine en conduisant une patrouille à Dambach dans le Bas-Rhin. Mortellement blessé, il dit au médecin : "Le lieutenant Bel Hadj va mourir, mais cela ne fait rien. Vive la France !". Il décède dans l'heure suivante, pendant son transfert à l'hôpital.

Mohamed Bel Hadj est inhumé au cimetière national de Sigolsheim dans le Haut-Rhin.

  • Compagnon de la Libération - décret du 17 novembre 1945
  • Médaille Militaire (1 er janvier 1943)
  • Croix de Guerre 1939-45
  • Médaille Coloniale avec agrafe « Maroc »
  • Médaille de Syrie-Cilicie
  • Mérite Syrien
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