Musée de l'ordre de la Libération
Jean ORBELLO

Jean ORBELLO

Né(e) le 18 novembre 1902 - Antibes (06600 ALPES-MARITIMES FRANCE)
Décèdé(e) le 14 septembre 1953 - Nice (06000 ALPES-MARITIMES FRANCE)
Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Alias : "Olivier"

Fils d'entrepreneur, Jean Orbello est né le 18 novembre 1902 à Antibes dans les Alpes-Maritimes.

Il fait des études d'ingénieur à l'Ecole d'Electricité industrielle de Paris où il est admis en 1922.

Elève officier de réserve, il fait son service militaire, après une PMS, comme aspirant puis comme sous lieutenant. Il exerce ensuite la profession d'ingénieur jusqu'à la déclaration de guerre.

En septembre 1939 Jean Orbello est mobilisé comme sous-lieutenant; en juin 1940 il entend l'appel du général de Gaulle et, refusant l'armistice, entre immédiatement dans la Résistance dans les Alpes-Maritimes d'où il est originaire.

De juin 1940 à janvier 1942, il manifeste une intense activité : récupération d'armes et de munitions, sabotage de matériel (notamment des camions). Il organise bientôt avec succès un service de presse clandestine (impression et diffusion) extrêmement utile.

De janvier 1942 à février 1943, il recrute des volontaires et met sur pied un certain nombre de groupes francs, dont le groupe "Olivier", qu'il mène à l'action directe. Il intensifie son action de sabotage sur les matériels destinés aux fortifications et sur les lignes électriques du Var et des Alpes-Maritimes.

En février 1943 Jean Orbello intègre le mouvement des Franc-Tireurs et Partisans (FTP) comme chef de section ; à ce titre il prend part aux plus dangereuses missions, attaquant de nombreux convois ennemis et leur infligeant des pertes sévères. En mai 1943, à la suite d'un engagement particulièrement violent dans les Gorges de la Mescla, il est nommé capitaine de la 9e Compagnie de FTP.

Au moment de la capitulation italienne en août 1943, il parvient à s'emparer d'une grande quantité d'armes et de munitions qui serviront à armer les différents maquis du département.

Membre de l'Etat-major des Forces françaises de l'intérieur (FFI), il est chargé du recrutement et de l'organisation des Milices patriotiques à Nice et dans les Alpes-Maritimes où il met sur pied les plans d'insurrection locale.

En juin 1944 il est nommé chef de secteur nord des Alpes-Maritimes, organise de nouvelles compagnies et leur assure armement et ravitaillement par des coups de mains incessants sur l'ennemi. Au moment du débarquement de Provence, le 15 août 1944, il est envoyé auprès de l'Etat-Major américain du sud-est en qualité d'officier chargé de la coordination des opérations entre les FFI et les troupes débarquées.

Jean Orbello participe alors aux engagements qui amènent la libération de Fréjus et, à la tête de ses hommes, prend part aux combats pour la libération de Nice. Ainsi, il traverse à huit reprises les lignes ennemies pour assurer la coordination des opérations avant de rallier la 1ère Armée Française du général de Lattre.

Il poursuit la guerre au sein du Groupement alpin Sud puis, en mai 1945, est envoyé en Allemagne en qualité de commandant des camps de Berzzabern et de Wollmensviller.

Le 1er juin 1945 Jean Orbello est intégré dans l'armée de l'air avec le grade de capitaine. Deux mois plus tard il est affecté à la 4e Région des Sports aériens à Aix-en-Provence.

Il est démobilisé en 1946 avec le grade de commandant de réserve de l'Armée de l'Air.

Jean Orbello est décédé à Nice le 14 septembre 1953. Il a été inhumé à Nice.


• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 17 novembre 1945
•Croix de Guerre 39/45 (1 citation)

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